La greve sans fin des caissières du dimanche

Publié le 13 déc. 2018 il y a 5A par landith - Fin › 31 déc. 2018 dans 5A
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Sujet du devoir

À albertville six employés d'un supermarché ED-Dia debrayent chaque dimanche depuis deux ans contre une decision de la direction.

 

Zone commerciale d’Albertville (Savoie), dimanche matin : le petit groupe - plutôt âgé - s’est donné rendez-vous ce 26 juin pour célébrer la date anniversaire d’un mouvement inédit : le 90e dimanche de grève des caissières d’ED-Dia contre le travail dominical. Bientôt deux ans de lutte pour ces six femmes «têtues comme des Savoyardes», dixit un supporteur, devenues au fil des mois un symbole de résistance dans la région.

La décision d’ouvrir le dimanche ? «Elle est tombée d’un coup, en septembre 2009, du siège régional de la société, se souvient Corinne Pointet, 46 ans, l’une des six caissières grévistes. Même le directeur du magasin était contre, sauf qu’il n’avait pas le choix.» Les plannings du mois sont déjà arrêtés. Toutes, «à l’exception d’une collègue», refusent l’injonction de la direction. La majorité des filles, seules avec leurs enfants, rechignent à sacrifier l’un des rares moments d’intimité familiale dans un emploi du temps en perpétuelle mutation. «Je n’ai que le mercredi comme jour fixe en semaine pour m’occuper de ma fille de 9 ans, raconte Valérie Franciosi, 38 ans. Pas question, dans ces conditions, de remettre en question le dimanche, alors que je bosse déjà le samedi.» Le bilan financier est également vite fait, pour ces salariées payées 1 100 euros net par mois : «La prime de 30%, généreusement accordée par la direction, reviendrait à gagner 8 euros de plus par dimanche travaillé, explique Corinne Pointet. Venir ce jour-là me coûterait plus cher en nounou.»

«Se protéger». Problème : les commerces alimentaires peuvent depuis longtemps ouvrir le jour du Seigneur, jusqu’en mi-journée, sans majoration obligatoire ni système de volontariat. Dire non, c’est risquer d’être licenciée, comme l’ont été deux mois plus tôt leurs collègues du ED-Dia d’Oyonnax (Ain).«On a réfléchi, et la meilleure solution qui s’est imposée, pour se protéger, c’était de se mettre en grève», raconte Peggy Schiltz, agent de maîtrise du magasin. Toutes vont également imiter Corinne en se syndiquant à la CGT.

 

1.quel est l'objet du conflit?

2.caracterisez les conditions de travail des caissières. Qu'en pensez vous?

3.dans cet article, identifiez la composante des conditions de travail concernée.

4.quelle est la conséquence juridique du refus de travailler le dimanche pour les caissières?

5.quels sont les effets des conditions de travail sur le comportement des caissières ?

Où j'en suis dans mon devoir

1.le travail dominical

2. Je ne sais pas 

3. Je ne sais pas

4 le licenciement 

5. Je ne sais pas

 

Aidez moi svp




1 commentaire pour ce devoir


Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 13 déc. 2018

2: quelle est l'organisation du travail ? Quelles sont pour les caissières les conséquences sociales et psychologiques ?

3: Quel problème leur pose cette organisation ?

4: non. Elles exercent leur droit de grève.

5: la recherche d'un moyen légal de résister.


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