Analyse d'un texte

Publié le 12 janv. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 14 févr. 2014 dans 10A
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Sujet du devoir

Voila le texte donné : La monnaie est créée par les banques commerciales, des institutions financières privées, dont l’activité est essentiellement orientée par la recherche du profit, et qui sont en compétition entre elles. En période de bonne conjoncture économique, quand on s’approche du plein emploi et que la croissance est forte, elles n’ont aucune raison de ralentir spontanément leur offre de crédit. Réciproquement, en période de récession, quand l’économie s’éloigne du plein emploi, que la croissance est faible, la fréquence des faillites chez leurs clients augmente. Les banques deviennent prudentes, presque inévitablement trop prudentes : elles refusent des crédits à des consommateurs solvables et à des entreprises qui présentent des projets rentables. La création monétaire est ralentie, ce qui aggrave la récession. ( ---Les banques n’ont aucune raison de créer spontanément exactement la quantité de monnaie qui maintiendrait l’économie au plein-emploi sans accélération de l’inflation ---) . C’est donc à l’Etat, en l’occurrence à la banque centrale, d’intervenir pour « réguler » la création monétaire. Naturellement, l’Etat doit d’abord se fixer un objectif : le plein emploi cela va sans dire, mais avec un niveau d’inflation acceptable (...) Lorsqu’une économie est en sous-emploi de ses moyens de production (chômage et sous- utilisation des capacités de production), c’est que la demande est insuffisante pour engendrer une production qui sature les capacités existantes. Une augmentation de l’activité de crédit des banques, qu’il s’agisse de crédits à la consommation octroyés à des particuliers ou de crédits consentis à des entreprises pour réaliser des projets d’augmentation de leur production, crée une demande supplémentaire. Si l’économie est en sous-emploi, cette demande peut être immédiatement satisfaite par une augmentation de la production, égale à la demande supplémentaire.(--- En créant ex nihilo de la monnaie par une augmentation de leurs crédits, les banques créent des droits supplémentaires sur la production---) . Les bénéficiaires des crédits disposent en effet de quantités supplémentaires de monnaie immédiatement échangeables en biens et services réels. Mais lorsque l’économie est en sous-emploi, cela a pour effet d’augmenter d’autant la production et les revenus (...) Il n’en serait pas de même si l’économie, très proche de la saturation des capacités de production, n’était pas capable de répondre par une augmentation de la production à une augmentation de la demande engendrée par la création monétaire. Dans ce cas, les entreprises à qui s’adresse la demande supplémentaire, ne pouvant augmenter leur production, augmentent leur prix. Par propagation, l’ensemble des prix est modifié à des degrés divers. Le niveau général des prix augmente, donc la monnaie se déprécie, tandis que les prix relatifs se modifient. C’est l’inflation. Pierre Noël Giraud, Le commerce des promesses, Seuil, coll. Points, 2009. Questions : 1. Expliquez les phrases soulignées dans le document 4. (ce sont les phrases entourées de " (---" et" ---) " ) 2. Expliquez le titre du document. 3. En s’appuyant sur le texte, remplir les deux schémas suivants avec les termes appropriés. Cas n°1. Economie en situation de sous-emploi : capacités de production inemployées Hausse de la production - hausse de la consommation - baisse du taux d’intérêt directeur par la banque centrale - hausse de l’investissement - hausse de l’offre de monnaie - hausse du volume du crédit par les banques commerciales - baisse des taux d’intérêt – hausse de l’emploi. 1.................. 3.............. >> 5 ......... / et >>>> >>> / \ 2.................. 4............. \ >> 6........ >>> 7 .......... >>> 8......... Cas n°2. Economie au plein emploi : capacités production saturées Hausse de l’offre de monnaie - risque de hausse des prix – baisse des taux d’intérêt - production constante - hausse du volume du crédit par les banques commerciales - baisse du taux d’intérêt directeur - hausse de la demande. 1.................. 3.............. et >>>> >>> 5 .......... >>> 6......... >>> 7........ 2.................. 4.............

Où j'en suis dans mon devoir

> 1ere phrase , cela voudrait dire que si il n'y a pas d'inflation , rien de sert que les banques gerent la creation monetaire ? 2eme phrase , si les banques accordent plus de credit , alors il y aura une hausse de la production ? 2 > les banques centrales on le choix de la creation monnetaire , cce sont les banques qui decident en quelque sorte de la monnaie qu'il devrai y avoir en circulation ? Pour les schémas , je ne sait pas du tout




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 12 janv. 2011
Phrase 1 :
Je ne crois pas que c'est ce que l'auteur voulait dire dans cette phrase. Ici, la théorie défendue est que les banques de seconds rangs sont des institutions privées qui recherchent comme toute entreprise à maximiser ses profits. Le problème survient du fait de la place qu'occupe ces banques dans la création monétaire de par leur fonction de crédit. L'intérêt des banques n'est en effet pas toujours en adéquation avec l'intérêt de l'économie en général, ce qui pourrait poser un problème dans le cadre de la création de monnaie qui est plus ou moins important pour l'économie selon la situation.
Pour bien comprendre, reprenons l'exemple citée par l'auteur avec une économie en crise. Dans cette période, les banques ont tendances à contracter leurs offres de crédits de peur de se retrouver devant des impayés. L'intérêt des banques est donc de ne pas proposer de crédits. Cet intérêt est a contrario de celui de l'économie qui a besoin du crédit aux ménages et aux entreprises pour relancer la demande et l'investissement et donc relancer l'économie.
C'est donc le rôle de la banque centrale de pousser les banques de seconds rangs à octroyer du crédit.

Phrase 2
Ici encore, ce n'est pas tout à fait cela.
Par leur rôle de création monétaire, les banques jouent un rôle prépondérant dans l'économie en soutenant la demande.
Reprenons l'idée de l'auteur présentée au dessus de votre phrase dans le cadre d'une économie en sous emploi de ses moyens de productions. Dans ce cas, si les banques se mettent à octroyer du crédit avec plus de facilités, mécaniquement, cette masse monétaire injectée directement dans l'économie devrait avoir un effet sur la demande ce qui permettrait théoriquement un redémarrage de l'économie. De ce fait, de par leur rôle de création monétaire, les banques peuvent avoir un véritable pouvoir sur la demande et donc la production.

Cas n°1
L'ide de base est une hausse de l'offre de monnaie banque centrale ainsi qu'une baisse du taux d'intérêt directeur. Ceci va pousser les banques de seconds rangs à baisser leur taux d'intérêt dans la mesure où elles peuvent emprunter de la monnaie centrale à moindre coût et à augmenter le volume de leurs crédits.
Cela va pousser les ménages et les entreprises à contracter des emprunts ce qui devrait entraîner une hausse de la consommation et de l'investissement ce qui bien évidement entraîne une hausse de la demande et donc de la production qui se matérialise par une hausse de l'emploi.

Cas n°2
Même chose mais dans le cadre d'une économie aux capacités de productions saturés : les entreprises ne doivent donc pas être capable de faire face à des demandes supplémentaires même en investissant.
Nous commençons donc par une augmentation de l'offre de monnaie banque centrale et une baisse du taux d'intérêt directeur de la banque centrale. Les banques de seconds rangs répercutent cette baisse sur leur offre de crédit ce qui entraine une baisse d'intérêt, le surplus de création monétaire entraînant une hausse du volume du crédit par les banques de second rangs.
On assiste bien à une augmentation de la demande mais la production se trouve dans l'incapacité de suivre et la production reste donc constante. La demande étant supérieure à l'offre, les prix grimpent donc automatiquement.

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