Les banques centrales face à la crise

Publié le 17 janv. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 19 févr. 2014 dans 10A
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Sujet du devoir

III. Les banques centrales face à la crise : la fonction de « prêteur en dernier ressort » et ses limites. Document 4. Un danger majeur : l’effondrement du crédit. Le principal canal de transmission de la crise des subprimes à l’économie réelle est la contraction de l’offre de crédit : comme les banques éprouvent les plus grandes difficultés à trouver des fonds, elles sont moins en mesure d’octroyer des prêts aux entreprises et aux ménages. Le coût des emprunts –le taux d’intérêt- est également accru, car l’ensemble des créanciers exige des primes de risque plus élevées en raison de la crise de confiance qui s’est installée. Le risque est que cette situation aboutisse à une contraction progressive et durable du volume de crédits octroyés par les banques à l’économie (credit crunch), comme cela s’est produit dans les années 1980 aux Etats-Unis à la suite de la crise des Caisses d’épargne (Saving and Loans) ou, pire encore, dans les années 1930 au niveau mondial. L’assèchement du crédit réduit la consommation et l’investissement des ménages et des entreprises. Les petites et moyennes et entreprises, notamment, sont très dépendantes du crédit pour leur création et pour leur croissance. Les entreprises sont également mises en difficulté par des problèmes de trésorerie, car elles ont de plus en plus de difficulté à emprunter de l’argent à court terme. Nicolas Couderc, Olivia Montel Dumont, Des subprimes à la récession, comprendre la crise, La Documentation française, 2009. Document 5. Principal taux d’intérêt de référence de la BCE et de la Réserve fédérale (FED) 1998-2009 (en %) >>> http://www.casimages.com/img.php?i=1101171124414343.png Questions : 1. Qu’est-ce qu’une « prime de risque » ? Pourquoi le coût du crédit a-t-il tendance à s’élever en période de crise ? (document 4) 2. Expliquez la phrase soulignée dans le document 4. 3. Quelle a été la réponse des banques centrales face à la crise de 2007-2008 ? (utiliser les chiffres du document 5 pour la BCE et la FED) 4. Quels sont les effets escomptés de ce type de mesure sur les crédits à l’économie (document 5) ?

Où j'en suis dans mon devoir

1. Prime de risque : mesure l'ecart de rentabilité attendue entre le marché dans sa totalité et l'actif sans risque Le cout du credit a tendance a s'élever car l’ensemble des créanciers exige des primes de risque plus élevées en raison de la crise de confiance qui s’est installée. (c'est un definition que j'ai trouvée sur internet quand a la reponse , il est vrai qu'elle est pris du texte, mais je je n'ai pas tout a fait compris cette partie sur la prime de risque ... si vous pouvez m'expliquer rapidement ...) 2. POur pouvoir bien se développer et avoir de la rentabilitée , les petites et moyennes entreprise ont besoin que de faire des credit dont le taux d'interet n'est pas tres élévé, sinon elle risquent de faire faillite , c'est pour sa qu'elles dependent du credit . (est-ce bon ? ou y a t'il quelque chose a ajouter ?) 3. Le taux d'interet de la BCE a eu tendance a s'élever tandis que celui de la FED a eu tendance a diminuer... (je ne sais pas quoi mettre) 4. je n'ais pas compris cette question




3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 17 janv. 2011
1/
Le principe de la prime de risque est assez simple à comprendre. Lorsque vous prêtez de l'argent, vous vous attendez à ce que l'on vous rembourse.
Si vous ne disposez que d'actifs sans risques (vous êtes certaines du remboursement), cela ne pose pas de problèmes et vous pouvez vous permettre un taux d'intérêt assez bas.
Imaginons maintenant que vos actifs soient à risques (le remboursement n'est pas assuré), vous prenez un risque en prêtant de l'argent : celui de ne pas être remboursé et donc de perdre de l'argent.
Vous pouvez donc augmenter votre taux d'intérêt pour compenser le risque que vous prenez en prêtant cet argent, ce qui au passage permet de mutualiser le risque.

2/
Quelle phrase ?

3/
Ce que l'on veut vous faire voir principalement, c'est une baisse généralisée des taux d'intérêts pratiqués par les banques centrales, même si en l'espèce la Fed a réagis plus rapidement que la BCE.

4/
La baisse des taux d'intérêt devrait pousser les banques à emprunter des liquidités sur le marché monétaire et à faire baisser le taux d'intérêt des banques de seconds rangs, ce qui à terme devrait entraîner à une accès facilité au crédit nécessaire au bon fonctionnement de l'économie.
Anonyme
Posté le 17 janv. 2011
La phrase est a la 10eme ligne en partant du bas , " les petites ... jusqu'a croissance "
merci de votre aide , je compren beaucoup mieu et plus facilement ! :)
Anonyme
Posté le 17 janv. 2011
2/
Contrairement aux très grandes entreprises qui disposent de la possibilité de faire appel à l'épargne publique auprès des marchés financiers et qui sont moins soumises aux problèmes de trésoreries à court terme, les petites et moyennes entreprises sont beaucoup plus dépendantes des crédits octroyés par les banques, que ce soit dans les fonds nécessaires à la création de la société lorsque les apports des associés ne suffisent pas ou même dans les crédits à courts termes pour compenser les habituels problèmes de trésoreries.
Le fait d'assécher le crédit pour ces entreprises empêche donc non seulement la création de nouveaux projets d'entreprises mais risque également d'entraîner des procédures de redressements pour de nombreuses entreprises viables qui subissent des problèmes passagers de trésoreries.

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