Corpus Francais corriger pls

Publié le 6 janv. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 9 janv. 2017 dans 7A
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Sujet du devoir

Pourriez vous me corriger mon corpus SVP

 

Corpus :
    - Texte A : Molière, Le Bourgeois gentilhomme, 1670 (II,4)
    - Texte B : E. Ionesco : La Leçon, 1951 (extrait)
    - Texte C : G. Feydeau : On purge bébé, 1910 (extrait)

TEXTE A - Molière, Le Bourgeois Gentilhomme, Acte II, scène 4, 1670
Monsieur Jourdain est un bourgeois enrichi qui rêve d'imiter la noblesse de la cour du roi. Il prend toutes sortes de leçons.

MAITRE DE PHILOSOPHIE. - Que voulez-vous donc que je vous apprenne ?
MONSIEUR JOURDAIN. - Apprenez-moi l'orthographe.
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - Très volontiers.
MONSIEUR JOURDAIN. - Après, vous m'apprendrez l'almanach, pour savoir quand il y a de la lune et quand il n'y en a point.
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - Soit. Pour bien suivre votre pensée et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer selon l'ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des lettres, et de la différente manière de les prononcer toutes. Et là-dessus j'ai à vous dire que les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles parce qu'elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes parce qu'elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les différentes articulations des voix. Il y a cinq voyelles ou voix : A, E, I, O, U.
MONSIEUR JOURDAIN. - J'entends tout cela.
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - La voix A se forme en ouvrant fort la bouche : A.
MONSIEUR JOURDAIN. - A, A. Oui.
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - La voix E se forme en rapprochant la mâchoire d'en bas de celle d'en haut : A, E.
MONSIEUR JOURDAIN. - A, E, A, E. Ma foi ! oui. Ah ! que cela est beau !
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - Et la voix I en rapprochant encore davantage les mâchoires l'une de l'autre, et écartant les deux coins de la bouche vers les oreilles : A, E, I.
MONSIEUR JOURDAIN. - A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la science !
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - La voix O se forme en rouvrant les mâchoires, et rapprochant les lèvres par les deux coins, le haut et le bas : O.
MONSIEUR JOURDAIN. - O, O. Il n'y a rien de plus juste. A, E, I, O, I, O. Cela est admirable! I, O, I, O.
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - L'ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O.
MONSIEUR JOURDAIN. - O, O, O. Vous avez raison, O. Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - La voix U se forme en rapprochant les dents sans les joindre entièrement, et allongeant les deux lèvres en dehors, les approchant aussi l'une de l'autre sans les joindre tout à fait : U.
MONSIEUR JOURDAIN. - U, U. Il n'y a rien de plus véritable : U.
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - Vos deux lèvres s'allongent comme si vous faisiez la moue : d'où vient que si vous la voulez faire à quelqu'un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que : U.
MONSIEUR JOURDAIN. - U, U. Cela est vrai. Ah ! que n'ai-je étudié plus tôt, pour savoir tout cela ?
MAITRE DE PHILOSOPHIE. - Demain, nous verrons les autres lettres, qui sont les consonnes.


TEXTE B - Eugène Ionesco, La Leçon, 1951

Dans La Leçon (1951), Eugène Ionesco met en scène un professeur qui tente d'enseigner son savoir à une jeune élève. Très patient et doux au début, il perd peu à peu son calme.

LE PROFESSEUR - Toute langue, Mademoiselle, sachez-le, souvenez-vous-en jusqu'à l'heure de votre mort...
L'ELEVE - Oh ! Oui, Monsieur, jusqu'à l'heure de ma mort... Oui, Monsieur...
LE PROFESSEUR - ...et ceci est encore un principe fondamental, toute langue n'est en somme qu'un langage, ce qui implique nécessairement qu'elle se compose de sons, ou...
L'ELEVE - Phonèmes...
LE PROFESSEUR - J'allais vous le dire. N'étalez donc pas votre savoir. Ecoutez, plutôt.
L'ELEVE - Bien, Monsieur. Oui, Monsieur.
LE PROFESSEUR - Les sons, Mademoiselle, doivent être saisis au vol par les ailes pour qu'ils ne tombent pas dans les oreilles des sourds. Par conséquent, lorsque vous vous décidez d'articuler, il est recommandé, dans la mesure du possible, de lever très haut le cou et le menton, de vous élever sur la pointe des pieds, tenez, ainsi, vous voyez...
L'ELEVE - Oui, Monsieur.
LE PROFESSEUR - Taisez-vous. Restez assise, n'interrompez pas... Et d'émettre les sons très haut et de toute la force de vos poumons associée à celle de vos cordes vocales. Comme ceci : regardez : "Papillon", "Euréka", "Trafalgar", "papi, papa". De cette façon, les sons remplis d'un air chaud plus léger que l'air environnant voltigeront, voltigeront sans plus risquer de tomber dans les oreilles des sourds qui sont les véritables gouffres, les tombeaux des sonorités. Si vous émettez plusieurs sons à une vitesse accélérée, ceux-ci s'agripperont les uns aux autres automatiquement, constituant ainsi des syllabes, des mots, à la rigueur des phrases, c'est-à-dire des groupements plus ou moins importants, des assemblages purement irrationnels de sons, dénués de tout sens, mais justement pour cela capables de se maintenir sans danger à une altitude élevée dans les airs. Seuls, tombent les mots chargés de signification, alourdis par leur sens, qui finissent toujours par succomber, s'écrouler...
L'ELEVE - ... dans les oreilles des sourds.
LE PROFESSEUR - C'est ça, mais n'interrompez pas... et dans la pire confusion...Ou par crever comme des ballons. Ainsi donc, Mademoiselle...(L'Elève a soudain l'air de souffrir). Qu'avez-vous donc ?
L'ELEVE - J'ai mal aux dents, Monsieur.
LE PROFESSEUR - Ça n'a pas d'importance. Nous n'allons pas nous arrêter pour si peu de chose. Continuons...
L'ELEVE, qui aura l'air de souffrir de plus en plus. - Oui, Monsieur.
LE PROFESSEUR - J'attire au passage votre attention sur les consonnes qui changent de nature en liaisons. Les f deviennent en ce cas des v, les d des t, les g des k et vice versa, comme dans les exemples que je vous signale : "trois heures, les enfants, le coq au vin, l'âge nouveau, voici la nuit".
L'ELEVE - J'ai mal aux dents.
LE PROFESSEUR - Continuons.
L'ELEVE - Oui.


TEXTE C - Georges Feydeau, On purge bébé, 1910

Rose est femme de ménage chez les Follavoine.

FOLLAVOINE - Au fait, dites donc, vous ...!
ROSE - Monsieur ?
FOLLAVOINE - Par hasard, les ... les Hébrides1 ... ?
ROSE, qui ne comprend pas - Comment ?
FOLLAVOINE - Les Hébrides ? ... Vous ne savez pas où c'est ?
ROSE, ahurie - Les Hébrides ?
FOLLAVOINE - Oui.
ROSE - Ah ! non ! ... non ! (Comme pour se justifier). C'est pas moi qui range ici  ! ... C'est Madame.
FOLLAVOINE, se redressant en fermant son dictionnaire sur son index de façon à ne pas perdre la page - Quoi ! quoi, "qui range" ! Les Hébrides ! ... des îles ! bougre d'ignare2 ! ... de la terre entourée d'eau ... vous ne savez pas ce que c'est ?
ROSE, ouvrant de grands yeux - De la terre entourée d'eau ?
FOLLAVOINE - Oui ! de la terre entourée d'eau, comment ça s'appelle ?
ROSE - De la boue ?
FOLLAVOINE, haussant les épaules - Mais non, pas de la boue ! C'est de la boue quand il n'y a pas beaucoup de terre et pas beaucoup d'eau ; mais quand il y a beaucoup de terre et beaucoup d'eau, ça s'appelle des îles !
ROSE, abrutie - Ah ?
FOLLAVOINE - Eh ! bien, les Hébrides, c'est ça ! c'est des îles ! par conséquent, c'est pas dans l'appartement.
ROSE, voulant avoir compris - Ah ! oui ! ... c'est dehors !
FOLLAVOINE, haussant les épaules - Naturellement ! ... c'est dehors !
ROSE - Ah ! ben, non ! non, je les ai pas vues.
FOLLAVOINE, quittant son bureau et poussant familièrement Rose vers la porte. - Oui, bon, merci, ça va bien !
ROSE, comme pour se justifier. - Y a pas longtemps que je suis à Paris, n'est-ce pas ?
FOLLAVOINE - Oui ! ... oui, oui !
ROSE - Et je sors si peu !
FOLLAVOINE - Oui ! ça va bien ! Allez ! ... Allez retrouver Madame.
ROSE - Oui, Monsieur ! (Elle sort).
FOLLAVOINE - Elle ne sait rien, cette fille ! rien ! qu'est-ce qu'on lui a appris à l'école ? "C'est pas elle qui a rangé les Hébrides" ! Je te crois, parbleu ! (Se replongeant dans son  dictionnaire). "Z'Hébrides ... Z'Hébrides ...". C'est extraordinaire ! je trouve zèbre, zébré, zébrure, zébu ! ... Mais les Z'Hébrides, pas plus que dans mon œil ! Si ça y était, ce serait entre zébré et zébrure. On ne trouve rien dans ce dictionnaire !

Introduction : Le corpus proposé à notre étude comporte trois textes, trois extraits de pièces de théâtre. Le premier est tiré de la pièce classique intitulé Le Bourgeois gentilhomme écrit par Molière en 1670 : le dialogue de la scène 4 de l’Acte II, Cette pièce se situe à l’apogée de la période littéraire dite « Classique » qui correspond à la seconde moitié du XVIIème siècle. A cette époque les auteurs étaient soumis à de nombreuses règles, visant à respecter la bienséance du spectateur. Dans cette pièce Molière se moque d’un riche bourgeois qui désire imiter le comportement de la vie des nobles. Les deux autres extraits sont plus contemporains. Le deuxième texte est extrait de la pièce caricaturale et critique intitulée On purge bébé écrit par Feydeau en 1910 : le dialogue de la scène d’exposition ; En revanche le troisième texte provient de l’œuvre d’Eugène Ionesco, La Leçon parue en 1951, un autre dialogue. Le genre littéraire commun à ces trois textes est le Théâtre et de plus, ce sont des comédies. Ces trois pièces appartiennent cependant à des mouvements différents, Le Bourgeois gentilhomme est une comédie ballet, On purge bébé appartient au mouvement du théâtre de l’absurde et La Leçon est un vaudeville cependant ces trois textes mettent tout trois en évidence des rapports de pouvoir et de domination, liés à la connaissance et à la culture.  Dans ces textes, Molière, Feydeau et Ionesco mettent en scène des personnages situation d’apprentissage. Il convient alors de se demander quelles sont les relations entre les personnages en quoi elles rendent ces textes comiques. Nous allons donc comparer les relations entre les différents personnages pour ensuite analyser les différents comiques des textes pour savoir sur quels ressorts comiques jouent ces scènes.

                      Nous pouvons trouver au sein de ces extraits plusieurs ressemblances. C'est trois textes sont de registre comique, Notamment en ce qui concerne les relations présentes entre les différents personnages. Ils ont tous pour fonction un apprentissage et chaque texte présente une relation professeur-élève. Les trois textes du corpus, Le Bourgeois Gentilhomme, La Leçon et On purge bébé mettent en scène des personnages qui possèdent un rapport maître et élève identique, avec les dominants qui sont, le professeur de philosophie, le professeur et Follavoine, et les dominés qui sont monsieur Jourdan, l’élève et Rose. Dès le début de notre lecture, nos hypothèses se confirment, notamment suite à l’usage de nombreux termes appartenant au champ lexical de la connaissance, de l’obéissance et de la soumission. Dans la scène de Molière nous pouvons relever : « apprenez-moi » (ligne 2), « Vous avez raison » (ligne 30) « savoir » (ligne 31), « étudié » (ligne 39). Dans la scène de Feydeau nous trouvons : « savez » (ligne 5), « ignare » (ligne 12), « ce qu’on lui a appris à l’école » (ligne 35), « Oui, Monsieur » (ligne 34). Ce dernier terme faisant bien entendu référence à l’obéissance. Dans le dernier extrait de Ionesco nous pouvons relever : « Oui, Monsieur » (ligne 3), « savoir » (ligne 9), « principe fondamental » (ligne 5), « Monsieur » (ligne 36). Nous pouvons également constater la présence de plusieurs injonctions au sein de ces textes, notamment dans : « au fait, dites donc vos, … ! » (Texte B, ligne 1), « Allez retrouver Madame » (texte B, ligne 33), « N’étalez donc pas votre savoir » (Texte 3, ligne 9), « Taisez-vous, restez assise » (Texte C, ligne 18). Tout Cela sous-entend déjà que l’un en sait plus que le l’autre. Monsieur Jourdain, Rose et l’Élève vont au cours de l’extrait acquérir une connaissance.

Dans Le Bourgeois Gentilhomme, Un maitre de philosophie enseigne M. Jourdain comment prononcer les différentes voyelles. Dans la pièce de Ionesco, le professeur tente d’apprendre à son élève comme l’on doit se tenir pour avoir une élocution parfaite et pour finir dans la pièce de Feydeau, Follavoine qui est le maitre de maison apprends à sa femme de ménage ce qu’est « les Hébrides ». Tous ont respectivement un maître. Ainsi dans les différents textes du corpus, nous n’assistons pas réellement à un cours mais plutôt à ce que l’on pourrait appeler un « étalage de prétendu savoir » entre un élève et son maître. Ces extraits mettent en évidence des rapports de soumission et de pouvoir, liés à la connaissance et la culture, entre les deux personnages. Toutefois cela donne naissance à des scènes ridicules liées à l’inculture « savants ».

                   Cependant, des petites divergences entre les relations subsistent. Le maître de philosophie est engagé par Monsieur Jourdain pour lui apprendre la noblesse de la cour du roi. L’élève, elle, est plus dans un rapport traditionnel d’apprentissage, quant à Rose, elle est la domestique de Mr Follavoine

                   Tous, en revanche, semblent soumis aux exigences de leur maître. Les trois textes proposés mettent en évidence des rapports de pouvoir et de domination, liés à la connaissance.

                     Le registre comique est très présent dans ce corpus de texte. Le comique naît d’une part des personnages eux-mêmes mais aussi des situations dans lesquelles les maîtres d’apprentissages se sont mis. Ainsi ces textes confèrent aux personnages un aspect comique voire ridicule. Nous allons tenter de déterminer la provenance de cette impression. Au préalable il semble utile de rappeler les différents types de comique : nous avons tout d’abord le comique de geste, le comique de langage, le comique de situation et le comique de caractère.

                    Comique de situation Premièrement, nous allons traiter du comique de situation. En effet, chez Molière, Monsieur Jourdain s’enthousiasme d'apprendre quelque chose auprès du Maître de Philosophie, or c'est ridicule car il apprend à articuler les voyelles qu'il sait déjà prononcer. La réplique « Ah ! La belle chose de savoir quelque chose ! », révèle sa naïveté et surtout, son inculture. Il trouve cela « admirable » (ligne trente), « véritable » (ligne trente-huit), et il complimente cette « science » (ligne vingt-six). Pour Molière, il s'agit de ridiculiser le bourgeois gentilhomme. Ses réactions sont comiques parce que son admiration naïve pour les choses fondamentales que lui enseigne le maître de philosophie contraste avec ses aspirations sociales et avec son âge. Ce que lui apprend son maître est une chose innée, que l’on apprend sans s’en rendre compte, à la naissance. Le maître de philosophie est bien satisfait car indirectement il se moque de Monsieur Jourdain : (ligne seize -  dix-sept) « La voix E se forme en rapprochant la mâchoire d'en bas de celle d'en haut : A, E. ». I, O ». Sa réaction est inappropriée par rapport au contenu de l’apprentissage : « A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la Science ! ». M. Jourdain veut se faire passer pour quelqu'un qu'il n'est pas, il se prend pour quelqu'un de plus noble qu'il ne l'est. On trouve de même dans l'extrait de Feydeau du comique de situation, la maîtresse demande à sa domestique où se trouvent les Hébrides. La servante est habituée à ce qu'on lui réclame les objets qu'elle a rangés et elle pense à une chose disparue dans la maison et se cache derrière le fait que « c'est pas moi qui range ici » (ligne huit-neuf). Le maître s’aperçoit que Rose ne sait pas ce que sont les Hébrides, la qualifie « d'ignare » (ligne douze) d'un air supérieur. Au bout d'un moment, il met fin à la discussion et finit par reprendre sa recherche dans le dictionnaire, les « Z'Hébrides » oubliant que c'est la liaison qui crée le son « z ». Sa recherche ne mène à rien, et conclut alors « on ne trouve rien dans ce dictionnaire » (ligne quarante et un). Ainsi cette scène repose sur un malentendu ou un quiproquo comique, le maître de maison, Follavoine apprend à Rose, sa femme de ménage, que les Hébrides sont des îles alors qu'elle croit que c'est un objet qui se trouve dans la maison. Monsieur Follavoine se permet d’insulter sa femme de ménage d’ignare alors qu’il ne sait pas grand-chose de plus qu’elle et est donc mal placé pour lui donner des leçons, ne sachant lui-même pas écrire le terme qu’il cherche dans le dictionnaire. Chez Molière comme chez Feydeau, les bourgeois qui ont réussi sont des incultes qui cherchent à masquer leur absence de connaissances. Le renversement final est de nature à faire rire, car il est inattendu et déplace la moquerie de la bonne à son patron. Rose a un aspect comique par son incompréhension au sujet des Hébrides « C’est pas moi qui les range ici ! » et par son attitude « ahurie », « ouvrant de grands yeux » ou encore « voulant avoir compris ». Dans le troisième texte de Ionesco, le comique de situation domine encore. Effectivement dans ce passage le professeur tourne au ridicule au fil de la pièce car il enseigne une leçon à un élève alors que ce dernier la connait déjà. La preuve est qu'il lui coupe la parole. Nous le voyons aux (lignes cinq à dix) : LE PROFESSEUR « ... et ceci est encore un principe fondamental toute langue n'est en somme qu'un langage, ce qui implique nécessairement qu'elle se compose de sons, ou … » L'ELEVE « Phonèmes … ». On a aussi L’indifférence du Professeur face au mal de dent de sa jeune élève ça n’a pas d’importance. « Nous n’allons pas nous arrêter pour si peu de chose. Continuons… » Mais c'est surtout le comique de mot qui est utilisé chez l'auteur, à travers les répliques du Professeur : il utilise l'expression « tomber dans l'oreille d'un sourd » au premier degré (« […] les sons […] voltigeront sans plus risque de tomber dans les oreilles des sourds qui sont les véritables gouffres »). De plus, lorsqu'il explique à son élève comment bien prononcer, il dit lui-même une série de mots qui n'ont aucun rapport les uns avec les autres ; ("papillon", "Euréka", Trafalgar", "papi, papa) ce qui crée notamment un comique de mot qui est aussi très présent au sein de ces scènes.

 

En effet cette source comique est largement développée au cœur de ces trois textes. Ainsi Rose, dans le texte de Feydeau, est convaincue que les Hébrides sont des objets. La répétition des lettres « I, O, I, O » rappelle le braillement d'un âne, certainement une signature de Molière pour souligner l'absurdité de son personnage. Le comique de geste est aussi présent lorsque le maître lui demande de prononcer certaines syllabes avec sa bouche en exagérant pour le rendre encore plus ridicule. Si l'acteur joue très bien, le comique sera très fort. Par la suite, le comique de mot vient s'installer lorsque Follavoine cherche ces fameuses îles dans le dictionnaire. Il cherche les « Z'hébrides » à la place des Hébrides car il fait la liaison : (lignes trente-neuf et quarante) « C'est extraordinaire ! Je trouve zèbre, zébré, zébrures zébu ! … Mais les Z'hébrides, pas plus que dans mon œil ! Les situations sont également comique. Le maître de philosophie nous fait croire qu’il va apprendre quelque chose de concret à Monsieur Jourdain, alors qu’il lui apprend quelque chose de futile. Les sons remplis d’un air chaud plus léger que l’air environnant voltigeront […] sans risquer de tomber dans l’oreilles des sourds », le professeur emploi un langage imagé et l’utilise au sens propre. Au fil de sa leçon nous entrons dans un comique de mot car nous nous apercevons que sa... Dans l'extrait de Ionesco, le professeur s'obstine à continuer sa leçon : « n'interrompez pas » l.33, « ça n'as pas d'importance » l.37 et la répétition du « continuons » l.38 et l.45. L'élève est distraite, elle complète les phrases du professeur. Elle n'a pas envie d'être en cours, « jusqu'à l'heure de ma mort. » l.3, les paroles du professeur tombent « dans les oreilles des sourds » l.32, le « mal aux dents » qui apparaît tout à coup. Il y a une opposition entre le professeur qui veut poursuivre sa leçon à tout prix et l'élève qui ne cesse de vouloir en finir. Ce qui donne bien lieu à un comique de situation comme nous l’avons dit précédemment. Enfin, l’indifférence du Professeur face au mal de dent de sa jeune élève et le décalage entre son exaltation et l’absence de réaction celle-ci est un puissant effet comique : « ça n’a pas d’importance. Nous n’allons pas nous arrêter pour si peu de chose. Continuons ! » (Ligne trente) Le maître est beaucoup plus autoritaire que ne l'est d'ordinaire un professeur autoritaire, son attitude sera de plus en plus sadique. On remarque bien un comique de caractère. Le professeur file la métaphore jusqu’à l’absurde : « les mots doivent être saisis au vol par les ailes pour qu’ils ne tombent pas dans les oreilles des sourds »

                   Comique de gestes Les grimaces que font le professeur de philosophie et M. Jourdain en ouvrant grand la bouche pour prononcer les sons produisent se retrouvent également chez Ionesco : en expliquant comment articuler à son élève, le Professeur se retrouve dans des positions grotesques (« il est recommandé, dans la mesure du possible, de lever très haut le cou et le menton, de vous élever sur la pointe des pieds, tenez, ainsi, vous voyez... »). On peut imaginer les gestes du professeur mimant la saisie des sons "au vol". Et les mots ridicules qu'il articule "papillon", "Euréka", Trafalgar", "papi, papa

                    Ainsi, ces trois quatre auteurs mettent en scène les rapports qu’entretiennent argent, savoir, pouvoir. Le choix du comique leur permet de dénoncer la vacuité de tels comportements, chacun d’entre eux choisissant une tonalité différente, de la plus souriante (sans doute celle de Molière) à la plus grinçante (celle de Ionesco.   Ainsi, on le voit, tous les types de comiques sont ici à l’œuvre, mis au service d’une dénonciation féroce de la vanité des savoirs, le plus souvent envisagés ici comme arme de domination sociale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 6 janv. 2017

Le premier est tiré de la pièce classique intitulée Le Bourgeois

 

; En revanche le troisième texte provient de l’œuvre d’Eugène Ionesco

Surprime "en revanche", il n'y a pas d'opposition

 

On purge bébé appartient au mouvement du théâtre de l’absurde et La Leçon est un vaudeville cependant ces trois textes mettent tous  trois en évidence

des rapports de pouvoir et de domination, liés à la connaissance et à la culture.  Dans ces textes, Molière, Feydeau et Ionesco mettent en scène des personnages en  situation d’apprentissage.

 

 

                      Nous pouvons trouver au sein de ces extraits plusieurs ressemblances. Ces  trois textes sont de registre comique,

 

Dans Le Bourgeois Gentilhomme, Un maitre de philosophie enseigne à  M. Jourdain comment prononcer les différentes voyelles. Dans la pièce de Ionesco, le professeur tente d’apprendre à son élève comment  l’on doit se tenir pour avoir une élocution parfaite et pour finir dans la pièce de Feydeau, Follavoine qui est le maitre de maison apprend à sa femme de ménage ce que sont  « les Hébrides ». 

Ces extraits mettent en évidence des rapports de soumission et de pouvoir, liés à la connaissance et la culture, entre les deux personnages. Toutefois cela donne naissance à des scènes ridicules liées à l’inculture  des « savants ».

                   Cependant, des petites divergences entre les relations subsistent. Le maître de philosophie est engagé par Monsieur Jourdain pour lui apprendre la noblesse (?? Les usages à ) de la cour du roi. L’élève, elle, est plus dans un rapport traditionnel d’apprentissage, quant à Rose, elle est la domestique de Mr Follavoine

                 

                     Le registre comique est très présent dans ce corpus de texte. Le comique naît d’une part des personnages eux-mêmes mais aussi des situations dans lesquelles les maîtres d’apprentissage se sont mis.

                  

willffy
willffy
Posté le 6 janv. 2017

 Ce que lui apprend son maître est une chose innée ( non,pas innée, puisque ce sont des apprentissages ), que l’on apprend sans s’en rendre compte, à la naissance ( Non, au contact de son environnement) .

Le maître de philosophie est bien( à supprimer) satisfait car indirectement il se moque de Monsieur Jourdain : (ligne seize -  dix-sept) «

. M. Jourdain veut se faire passer pour quelqu'un qu'il n'est pas, il se prend pour quelqu'un de plus noble qu'il ne l'est ( change ta formiule) .

 

  Ainsi cette scène repose sur un malentendu ou un quiproquo comique, le maître de maison, Follavoine apprend à Rose, sa femme de ménage, que les Hébrides sont des îles alors qu'elle croit que c'est un objet qui se trouve dans la maison. Monsieur Follavoine se permet d’insulter sa femme de ménage d’ignare alors qu’il ne sait pas grand-chose ( Il ne connaît pas l'orthographe du mot, ça suffira)  de plus qu’elle et est donc mal placé pour lui donner des leçons, ne sachant lui-même pas écrire le terme qu’il cherche dans le dictionnaire.

 

Chez Molière comme chez Feydeau, les bourgeois qui ont réussi sont des incultes qui cherchent à masquer leur absence de connaissances. Le renversement final est de nature à faire rire, car il est inattendu et déplace la moquerie de la bonne à son patron. Rose apporte  un aspect comique  par son incompréhension au sujet des Hébrides  (qui amplifie l’effet comique suivant )

 

 

Anonyme
Posté le 6 janv. 2017

Le corpus proposé à notre étude comporte trois extraits de pièces de théâtre. Le premier est le dialogue de la scène 4 de l’Acte II du Bourgeois gentilhomme que Molière a écrit en 1670. Cette pièce se situe à l’apogée de la période littéraire dite « Classique » qui correspond à la seconde moitié du XVIIème siècle. A cette époque les auteurs étaient soumis à de nombreuses règles, visant à respecter la bienséance du spectateur. Dans cette pièce, Molière se moque d’un riche bourgeois qui désire imiter le comportement des nobles. Les deux autres extraits sont plus contemporains. Le deuxième texte est extrait de la pièce caricaturale et critique intitulée "On purge bébé" écrite par Feydeau en 1910 : il s'agit du dialogue de la scène d’exposition ; Enfin, le troisième texte est aussi un dialogue tiré de l’œuvre d’Eugène Ionesco," La Leçon" parue en 1951. Ces trois textes ont un genre littéraire commun, le Théâtre et plus particulièrement de la comédie. Cependant ils appartiennent à des mouvements différents. Le Bourgeois gentilhomme est une comédie ballet, On purge bébé appartient au mouvement du théâtre de l’absurde et La Leçon est un vaudeville. Ils mettent tous les trois en évidence des rapports de pouvoir et de domination, liés à la connaissance et à la culture.  Dans ces textes, Molière, Feydeau et Ionesco mettent en scène des personnages en situation d’apprentissage. Nous allons donc comparer les relations entre les différents personnages pour ensuite analyser les différents comiques des textes pour savoir sur quels ressorts comiques jouent ces scènes.

                     

willffy
willffy
Posté le 6 janv. 2017

Dans le texte de Ionesco, le comique de situation domine encore. Effectivement dans ce passage le professeur devient    ridicule au fil de la pièce car il enseigne une leçon à un élève alors que ce dernier la connait déjà.

 

 (« […] les sons […] voltigeront sans plus risque de tomber dans les oreilles des sourds qui sont les véritables gouffres »). De plus, lorsqu'il explique à son élève comment bien prononcer, il dit lui-même une série de mots qui n'ont aucun rapport les uns avec les autres ; ("papillon", "Euréka", Trafalgar", "papi, papa) ce qui crée notamment un comique de mots qui est aussi très présent au sein de ces scènes.

 

.  Il cherche les « Z'hébrides » à la place des Hébrides car il fait la liaison : (lignes trente-neuf et quarante) « C'est extraordinaire ! Je trouve zèbre, zébré, zébrures zébu ! … Mais les Z'hébrides, pas plus que dans mon œil ! Les situations sont également comiques. Le maître de philosophie nous fait croire qu’il va apprendre quelque chose de concret à Monsieur Jourdain, alors qu’il lui apprend quelque chose de futile. Les sons remplis d’un air chaud plus léger que l’air environnant voltigeront […] sans risquer de tomber dans l’oreille des sourds », le professeur emploie un langage imagé et l’utilise au sens propre.

  . Il y a une opposition entre le professeur qui veut poursuivre sa leçon à tout prix et l'élève qui ne cesse de vouloir en finir. Ce qui donne bien lieu à un comique de situation comme nous l’avons dit précédemment. Enfin, l’indifférence du Professeur face au mal de dent de sa jeune élève et le décalage entre son exaltation et l’absence de réaction celle-ci est un puissant effet comique :

               

                    Ainsi, ces trois quatre(??) auteurs mettent en scène les rapports qu’entretiennent argent, savoir, pouvoir. Le choix du comique leur permet de dénoncer la vacuité de tels comportements, chacun d’entre eux choisissant une tonalité différente, de la plus souriante (sans doute celle de Molière) à la plus grinçante (celle de Ionesco).   Ainsi, on le voit, tous les types de comiques sont ici à l’œuvre, mis au service d’une dénonciation féroce de la vanité des savoirs (supposés?) , le plus souvent envisagés ici comme arme de domination sociale.

 

 

 

 

willffy
willffy
Posté le 6 janv. 2017

Je peux difficilement te dire si c'est bon ou non,je t'ai donc corrigé quelques éléments.

Revois aussi la ponctuation, il y a pas de virgules qui manquent.

Anonyme
Posté le 6 janv. 2017

La répétition des lettres « I, O, I, O » rappelle le braiement d'un âne, certainement une signature de Molière pour souligner l'absurdité de son personnage. Le comique de geste est aussi présent lorsque le maître lui demande de prononcer certaines syllabes avec sa bouche en exagérant pour le rendre encore plus ridicule. Si l'acteur joue très bien, le comique sera très fort. Le comique de mot vient s'installer lorsque Follavoine cherche ces fameuses îles dans le dictionnaire. Il cherche les « Z'hébrides » à la place des Hébrides car il fait la liaison : (lignes trente-neuf et quarante) « C'est extraordinaire ! Je trouve zèbre, zébré, zébrures zébu ! … Mais les Z'hébrides, pas plus que dans mon œil ! Le comique de situation est également utilisé par Molière. Le maître de philosophie nous fait croire qu’il va apprendre quelque chose d'important à Monsieur Jourdain, alors qu’il lui apprend quelque chose de futile. Les sons remplis d’un air chaud plus léger que l’air environnant voltigeront […] sans risquer de tomber dans l’oreille des sourds », le professeur emploi un langage imagé et l’utilise au sens propre. Au fil de sa leçon nous entrons dans un comique de mot car nous nous apercevons que sa...

Anonyme
Posté le 6 janv. 2017

Dans l'extrait de Ionesco, le professeur s'obstine à continuer sa leçon : « n'interrompez pas » l.33, « ça n'a pas d'importance » l.37 et la répétition du « continuons » l.38 et l.45. L'élève est distraite, elle complète les phrases du professeur. Elle n'a pas envie d'être en cours, « jusqu'à l'heure de ma mort. » l.3, les paroles du professeur tombent « dans les oreilles des sourds » l.32, le « mal aux dents » apparaît tout à coup. Il y a une opposition entre le professeur qui veut poursuivre sa leçon à tout prix et l'élève qui ne cesse de vouloir en finir, ce qui donne bien lieu à un comique de situation, comme nous l’avons dit précédemment. Enfin, l’indifférence du Professeur face au mal de dent de sa jeune élève et le décalage entre son exaltation et l’absence de réaction de celle-ci a un puissant effet comique : « ça n’a pas d’importance. Nous n’allons pas nous arrêter pour si peu de chose. Continuons ! » (Ligne trente) Le maître est beaucoup plus autoritaire que ne l'est d'ordinaire un professeur, son attitude sera de plus en plus sadique. On remarque bien un comique de caractère. Le professeur file la métaphore jusqu’à l’absurde : « les mots doivent être saisis au vol par les ailes pour qu’ils ne tombent pas dans les oreilles des sourds »

Anonyme
Posté le 6 janv. 2017

Ainsi, ces trois quatre auteurs mettent en scène les rapports qu’entretiennent les hommes avec l' argent, le savoir, le pouvoir. Le choix du comique leur permet de dénoncer la vacuité de tels comportements, chacun d’entre eux choisissant une tonalité différente, de la plus souriante, sans doute celle de Molière, à la plus grinçante, celle de Ionesco. Tous les types de comiques sont ici à l’œuvre, mis au service d’une dénonciation féroce de la vanité des savoirs, le plus souvent envisagés ici comme arme de domination sociale.

Anonyme
Posté le 6 janv. 2017

Comique de gestes ???  Les grimaces que font le professeur de philosophie et M. Jourdain en ouvrant grand la bouche pour prononcer les sons produisent, se retrouvent également chez Ionesco. En expliquant comment articuler à son élève, le Professeur se retrouve dans des positions grotesques (« il est recommandé, dans la mesure du possible, de lever très haut le cou et le menton, de vous élever sur la pointe des pieds, tenez, ainsi, vous voyez... »). On peut imaginer les gestes du professeur mimant la saisie des sons "au vol" et les mots ridicules qu'il articule "papillon", "Euréka", Trafalgar", "papi, papa

djibril.ouaret
djibril.ouaret
Posté le 6 janv. 2017

franchement vous m'avez épater vous deux j'ai lus ce que vous avez fait et c'est vraiment passionnant, ça à du vous prendre énormément de temps

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

le premier est tiré de la pièce classique intitulée Le Bourgeois

 

 

; En revanche le troisième texte provient de l’œuvre d’Eugène Ionesco

Surprime "en revanche", il n'y a pas d'opposition

 

On purge bébé appartient au mouvement du théâtre de l’absurde et La Leçon est un vaudeville cependant ces trois textes mettent tous  trois en évidence

des rapports de pouvoir et de domination, liés à la connaissance et à la culture.  Dans ces textes, Molière, Feydeau et Ionesco mettent en scène des personnages en  situation d’apprentissage.

 

 

                      Nous pouvons trouver au sein de ces extraits plusieurs ressemblances. Ces  trois textes sont de registre comique,

 

Dans Le Bourgeois Gentilhomme, Un maitre de philosophie enseigne à  M. Jourdain comment prononcer les différentes voyelles. Dans la pièce de Ionesco, le professeur tente d’apprendre à son élève comment  l’on doit se tenir pour avoir une élocution parfaite et pour finir dans la pièce de Feydeau, Follavoine qui est le maitre de maison apprend à sa femme de ménage ce que sont  « les Hébrides ». 

Ces extraits mettent en évidence des rapports de soumission et de pouvoir, liés à la connaissance et la culture, entre les deux personnages. Toutefois cela donne naissance à des scènes ridicules liées à l’inculture  des « savants ».

                   Cependant, des petites divergences entre les relations subsistent. Le maître de philosophie est engagé par Monsieur Jourdain pour lui apprendre la noblesse (?? Les usages à ) de la cour du roi. L’élève, elle, est plus dans un rapport traditionnel d’apprentissage, quant à Rose, elle est la domestique de Mr Follavoine

                 


                     Le registre comique est très présent dans ce corpus de texte. Le comique naît d’une part des personnages eux-mêmes mais aussi des situations dans lesquelles les maîtres d’apprentissage se sont mis.


                  


 
 Ce que lui apprend son maître est une chose innée ( non,pas innée, puisque ce sont des apprentissages ), que l’on apprend sans s’en rendre compte, à la naissance ( Non, au contact de son environnement) .

Le maître de philosophie est bien ( à supprimer) satisfait car indirectement il se moque de Monsieur Jourdain : (ligne seize -  dix-sept) «

. M. Jourdain veut se faire passer pour quelqu'un qu'il n'est pas, il se prend pour quelqu'un de plus noble qu'il ne l'est ( change ta formiule) .

 

  Ainsi cette scène repose sur un malentendu ou un quiproquo comique, le maître de maison, Follavoine apprend à Rose, sa femme de ménage, que les Hébrides sont des îles alors qu'elle croit que c'est un objet qui se trouve dans la maison. Monsieur Follavoine se permet d’insulter sa femme de ménage d’ignare alors qu’il ne sait pas grand-chose ( Il ne connaît pas l'orthographe du mot, ça suffira)  de plus qu’elle et est donc mal placé pour lui donner des leçons, ne sachant lui-même pas écrire le terme qu’il cherche dans le dictionnaire.

 

Chez Molière comme chez Feydeau, les bourgeois qui ont réussi sont des incultes qui cherchent à masquer leur absence de connaissances. Le renversement final est de nature à faire rire, car il est inattendu et déplace la moquerie de la bonne à son patron. Rose apporte  un aspect comique  par son incompréhension au sujet des Hébrides  (qui amplifie l’effet comique suivant )

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

c pour quand

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

c'est pour quand;c'est pour quand

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

c'est pour quand

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

c'est pour quand

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

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Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

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Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

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Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

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Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

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Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

c'est pour quand

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

c'est pour quand

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

c'est pour quand

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

c'est pour quand

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

C'est plutôt bien, félicitations ! Il y a juste un truc qui a attiré mon attention : dans ton intro, ne met pas '' en revanche '', car je ne pense pas que tu souhaite marquer une opposition. Il y a également quelques fautes de syntaxes qu'il te reste à corriger !

Bonne chance pour la suite !


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