Analyse de poèmes Victor Hugo

Publié le 9 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 16 févr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Voilà les textes sur lesquels je dois travailler et les questions auxquelles je dois répondre.
Texte 2 - Fable ou histoire

Un jour, maigre et sentant un royal appétit,
Un singe d’une peau de tigre se vêtit.
Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce.
Il avait endossé le droit d’être féroce.
Il se mit à grincer des dents, criant : « Je suis
Le vainqueur des halliers, le roi sombre des nuits ! »
Il s’embusqua, brigand des bois, dans les épines ;
Il entassa l’horreur, le meurtre, les rapines,
Egorgea les passants, dévasta la forêt,
Fit tout ce qu’avait fait la peau qui le couvrait.
Il vivait dans un antre », entouré de carnage. Chacun,
Voyant la peau, croyait au personnage.
Il s’écriait, poussant d’affreux rugissements :
Regardez, ma caverne est pleine d’ossements ;
Devant moi tout recule et frémit, tout émigre,
Tout tremble ; admirez-moi, voyez, je suis un tigre !
Les bêtes l’admiraient, et fuyaient à grands pas.
Un belluaire vint, le saisit dans ses bras,
Déchira cette peau comme on déchire un linge,
Mit à nu ce vainqueur, et dit : « Tu n’es qu’un singe ! »

V. Hugo « Les châtiments, Livre III, 3, « Fable ou histoire » 1853

Texte 1 - A l’obéissance passive

O soldats de l’an deux ! O guerres ! épopées !
Contre les rois tirant ensemble leurs épées,
Prussiens, Autrichiens,
Contre toutes les Tyrs et toutes les Sodomes,
Contre le tzar du Nord, contre ce chasseur d’hommes
Suivi de tous ces chiens,

Contre toute l’Europe avec ses capitaines,
Avec ses fantassins couvrant au loin les plaines,
Avec ses cavaliers,
Tout entière debout comme une hydre vivante,
Ils chantaient, ils allaient, l’âme sans épouvante
Et les pieds sans souliers !

Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle,
Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule,
Passant torrents et monts,
Sans repos, sans sommeil, coudes percées, sans vivres,
Ils allaient, fiers, joyeux, et soufflant dans des cuivres
Ainsi que des démons !

La liberté sublime emplissaient leurs pensées.
Flottes prises d’assaut, frontières effacées
Sous leur pas souverain,
O France, tous les jours c’était quelque prodige,
Chocs, rencontres, combats ; et Joubert sur l’Adige,
Et Marceau sur le Rhin !

On battait l’avant-garde, on culbutait le centre ;
Dans la pluie et la neige et de l’eau jusqu’au ventre,
On allait ! En avant !
Et l’un offrait la paix, et l’autre ouvrait ses portes,
Et les trônes, roulant comme des feuilles mortes,
Se dispersaient au vent !

Oh ! que vous étiez grands au milieu des mêlées,
Soldats ! l’œil plein d’éclairs, faces échevelées
Dans le noir tourbillon,
Ils rayonnaient, debout, ardents, dressant la tête ;
Et comme les lions aspirent la tempête
Quand souffle l’aquilon,

Eux, dans l’emportement de leurs luttes épiques,
Ivres, ils savouraient tous les bruits héroïques,
Le fer heurtant le fer,
La Marseillaise ailée et volant dans les balles,
Les tambours, les obus, les bombes, les cymbales,
Et ton rires, ô Kléber !

La Révolution leur criait : »Volontaires,
Mourez pour délivrer tous les peuples vos frères ! »
Contents, ils disaient oui.
« Allez, mes vieux soldats, mes généreux imberbes ! »
Et l’on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes
Sur le monde ébloui !

La tristesse et la peur leur étaient inconnues ;
Ils eussent, sans nul doute, escaladé les nues,
Si ces audacieux,
En retournant les yeux dans leur course olympique,
Avaient vu derrière eux la grande République
Montrant du doigt les cieux !

V. Hugo, les châtiments, livre II, 7 1853

Questions :
1°) Quelles représentations les deux textes du corpus donnent-ils des personnages qu’ils mettent en scène ? Dans quelle mesure les procédés littéraires servent-ils à chaque fois l’objectif du poète ?
2°) Montrez comment le registre de chacun de ces textes est en accord avec le genre utilisé et le but que s’est fixé le poète.
3°) Dans chacun des deux textes, vous identifierez au moins quatre figure de style différentes.

Où j'en suis dans mon devoir

Bon alors si pour la première je fais appel à vous c'est que j'ai vraiment du mal à faire ce travail. Cela se corse en seconde! J'ai identifié que les personnages sont soumis mais est-ce suffisant? Les procédés littéraires je ne sais pas. Les registres est-ce les registres lexicaux je suppose alors il faut pouvoir les identifier pour ensuite faire la suite. Quant aux figures de style dans ces poèmes je ne les trouve pas.



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 9 févr. 2011
je ne peux pas t'aider et mais moi aussi je suis la et personne m'aide je voudrais que une personne m'aide merciii
Anonyme
Posté le 11 févr. 2011
dans les deux cas les personnages vont au carnage,se défendent et tuent :le corpus est celui de la guerre;dans les deux cas la tristesse et la peur sont inconnues;la fable est morale:l'habit ne fait pas le moine;l'autre texte est une épopée historique de type patriotique;continue;courage!

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