ARGUMENTATION (commentaire de texte)

Publié le 11 févr. 2013 il y a 11A par Anonyme - Fin › 18 févr. 2013 dans 11A
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Sujet du devoir

Bonjour,j'ai un commentaire de texte à faire, mais je n'arrive pas à le faire. J'aurais besoins de votre aide svp pour me dire ce qu'il faut mettre dans le dévellopement de chaque parties (en tout je doit faire 2 partie) par contre je ne doit pas faire l'introduction ni la conclusion

Merci de votre aide :)

Sujet: sujet : extrait Marivaux,La Colonie,scène IX(1750) et je vous donne le site pour l'extrait (sa commence "C'est une beauté fière " jusqu'a "est-ce notre faute ? Nous n'avons que cela à faire )



http://www.théâtre-documentation.com/Marivaux/La%20Colonie/la%20colonie%20sc9.html



ARTHÉNICE. C’est une beauté fière, et pourtant une beauté mignarde ; elle imprime un respect qu’on n’ose perdre, si elle ne s’en mêle ; elle inspire un amour qui ne saurait se taire ; dire qu’elle est belle, qu’elle est aimable, ce n’est que commencer son portrait ; dire que sa beauté surprend, qu’elle occupe, qu’elle attendrit, qu’elle ravit, c’est dire, à peu près, ce qu’on en voit, ce n’est pas effleurer ce qu’on en pense.



MADAME SORBIN. Et ce qui est encore incomparable, c’est de vivre avec toutes ces belles choses-là, comme si de rien n’était ; voilà le surprenant, mais ce que j’en dis n’est pas pour interrompre, paix !



ARTHÉNICE. Venons à l’esprit, et voyez combien le nôtre a paru redoutable à nos tyrans ; jugez-en par les précautions qu’ils ont prises pour l’étouffer, pour nous empêcher d’en faire usage ; c’est à filer, c’est à la quenouille, c’est à l’économie de leur maison, c’est au misérable tracas d’un ménage, enfin c’est à faire des nœuds, que ces messieurs nous condamnent.



UNE FEMME. Véritablement, cela crie vengeance.



ARTHÉNICE. Ou bien, c’est à savoir prononcer sur des ajustements, c’est à les réjouir dans leurs soupers, c’est à leur inspirer d’agréables passions, c’est à régner dans la bagatelle, c’est à n’être nous-mêmes que la première de toutes les bagatelles ; voilà toutes les fonctions qu’ils nous laissent ici-bas ; à nous qui les avons polis, qui leur avons donné des mœurs, qui avons corrigé la férocité de leur âme ; à nous, sans qui la terre ne serait qu’un séjour de sauvages, qui ne mériteraient pas le nom d’hommes.



UNE DES FEMMES. Ah ! les ingrats ; allons, Mesdames, supprimons les soupers dès ce jour.



UNE AUTRE. Et pour des passions, qu’ils en cherchent.



MADAME SORBIN. En un mot comme en cent, qu’ils filent à leur tour.



ARTHÉNICE. Il est vrai qu’on nous traite de charmantes, que nous sommes des astres, qu’on nous distribue des teints de lis et de roses, qu’on nous chante dans les vers, où le soleil insulté pâlit de honte à notre aspect, et, comme vous voyez, cela est considérable ; et puis les transports, les extases, les désespoirs dont on nous régale, quand il nous plaît.



MADAME SORBIN. Vraiment, c’est de la friandise qu’on donne à ces enfants. UNE



AUTRE FEMME. Friandise, dont il y a plus de six mille ans que nous vivons.



ARTHÉNICE. Et qu’en arrive-t-il ? que par simplicité nous nous entêtons du vil honneur de leur plaire, et que nous nous amusons bonnement à être coquettes, car nous le sommes, il en faut convenir.



UNE FEMME. Est-ce notre faute ? Nous n’avons que cela à faire

Où j'en suis dans mon devoir

Il utilise des figures de styles comme par exemple dans la phrase 5, c'est une litote (je ne suis pas sur de moi)

aidez-moi svp !!



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