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Sujet du devoir
Les questions :
1. Quels sont les indices qui montrent que ce texte est une fiction ?
2. Commentez l'état physique de l'esclave de surinam et la condition dans laquelle il se trouve au début de l'extrait.
3. Annalyser l'ironie et ses effets en repérant notament l'implicite
4. Quels ascpects de la traite des noirs Voltaire dénonce-t-il ? Justifier.
Voici le texte du sujet (Candide de Voltaire) :
En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais- tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? -- J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. -- Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? -- Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : " Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux, tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère. " Hélas ! je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible.
Où j'en suis dans mon devoir
1.
2. L'esclave n'as plus sa jambe gauche et sa main droite.
3.
4. Volataire dénonce les maitres cruels. Il dénonce aussi le fait que les noirs soient considérés comme des marchandises.
Merci a ceux qui m'aideront a compléter mes réponses :)
5 commentaires pour ce devoir
Annalyser l'ironie et ses effets en repérant notament l'implicite
J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant,
n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue
C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe
tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère.
Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam
Merci beaucoup
Bonne suite!
Quels sont les indices qui montrent que ce texte est une fiction ? Voltaire pousse le trait jusqu’à la caricature : le nom donné au maître (on entend que celui-ci à la dent dure, donc qu’il est d’une grande méchanceté). L’homme noir d’origine Guinéenne parle trop bien le Hollandais !
1. Commentez l'état physique de l'esclave de Surinam et la condition dans laquelle il se trouve au début de l'extrait. Il est étendu au sol car il lui manque une jambe. Il n’a que la moitié de ses vêtements, un caleçon, il lui manque une de ses mains.
Analyser l'ironie et ses effets en repérant notamment l'implicite. Implicitement si l’homme noir n’a plus qu’une jambe, il ne peut tenir debout donc on le trouve allongé au sol. On en déduit qu'il a la moitié de tout : de son corps et de ses habits. C'est un sous homme, une moitié d'homme !
Quels aspects de la traite des noirs Voltaire dénonce-t-il ? Justifier.
L’esclavage : Le maître qui s’appelle Vanderdendur, la vente de l’homme quand il était enfant par ses parents trop pauvres, le fait que malgré son état déplorable il attende son maître qui l’a réduit en esclavage en lui autant jambe et main. Il continue à servir son négrier de maître.
La torture physique : le maître coupe la main pour une maladresse dans le travail de l’homme noir
La torture morale : -« J’attends mon maître … ».
L’indifférence des personnes nanties : -« C’est à ce prix que vous que vous mangez du sucre en Europe.
Le pouvoir de nuisance des croyances qui manipulent l’individu : Les fétiches : " Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux, tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par-là la fortune de ton père et de ta mère. "
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Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible.
Aucun esclave ne s'exprimerait ainsi, ils étaient incultes.
il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite.
A quoi sert un esclave à qui il manque une jambe et un bras?