Chap11 Thérèse Raquin, introduction de commentaire

Publié le 19 mars 2020 il y a 4A par Catelune - Fin › 21 mars 2020 dans 4A
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Sujet du devoir

Bonjour j'ai besoin d'aide pour mon devoir d français (c'est urgent). Je doit rédiger l'introductiondd'un commentaire sur le texte de therese raquin suivant. Il me faudrait aussi un plan détaillé (les axes et les sous parties) du commentaire. Merci beaucoup beaucoup

     Le crépuscule venait. De grandes ombres tombaient des arbres, et les eaux étaient noires sur les bords. Au milieu de la rivière, il y avait de larges traînées d’argent pâle. La barque fut bientôt en pleine Seine. Là, tous les bruits des quais s’adoucissaient ; les chants, les cris arrivaient, vagues et mélancoliques, avec des langueurs tristes. On ne sentait plus l’odeur de friture et de poussière. Des fraîcheurs traînaient. Il faisait froid. 

     Laurent cessa de ramer et laissa descendre le canot au fil du courant. 

     En face, se dressait le grand massif rougeâtre des îles. Les deux rives, d’un brun sombre taché de gris, étaient comme deux larges bandes qui allaient se rejoindre à l’horizon. L’eau et le ciel semblaient coupés dans la même étoffe blanchâtre. Rien n’est plus douloureusement calme qu’un crépuscule d’automne. Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles. La campagne, brûlée par les rayons ardents de l’été, sent la mort venir avec les premiers vents froids. Et il y a, dans les cieux, des souffles plaintifs de désespérance. La nuit descend de haut, apportant des linceuls dans son ombre. 

     Les promeneurs se taisaient. Assis au fond de la barque qui coulait avec l’eau, ils regardaient les dernières lueurs quitter les hautes branches. Ils approchaient des îles. Les grandes masses rougeâtres devenaient sombres ; tout le paysage se simplifiait dans le crépuscule ; la Seine, le ciel, les îles, les coteaux n’étaient plus que des taches brunes et grises qui s’effaçaient au milieu d’un brouillard laiteux. 

     Camille, qui avait fini par se coucher à plat ventre, la tête au-dessus de l’eau, trempa ses mains dans la rivière. 

     — Fichtre ! que c’est froid ! s’écria-t-il. Il ne ferait pas bon de piquer une tête dans ce bouillon-là. 

     Laurent ne répondit pas. Depuis un instant il regardait les deux rives avec inquiétude ; il avançait ses grosses mains sur ses genoux, en serrant les lèvres. Thérèse, roide, immobile, la tête un peu renversée, attendait. 

     La barque allait s’engager dans un petit bras, sombre et étroit, s’enfonçant entre deux îles. On entendait, derrière l’une des îles, les chants adoucis d’une équipe de canotiers qui devaient remonter la Seine. Au loin, en amont, la rivière était libre. 

Emile Zola, Thérèse Raquin, extrait du chapitre 11 (1867)

 

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai besoin d'aide pour toute cette partie. Ainsi je pourrais rédiger le commentaire grâce au plan. Merci pour l'aide




6 commentaires pour ce devoir


Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 19 mars 2020

Propose d'abord ton travail.

Catelune
Catelune
Posté le 19 mars 2020

Malheureusement je ne suis pas du tout douée pour trouver les axes. L'introduction j'y ai réfléchi et je pense pouvoir me débrouiller (sauf pour l'accroche) don toute aide est bienvenue 

seconde34rm
seconde34rm
Posté le 19 mars 2020

propose ton travaille

Catelune
Catelune
Posté le 19 mars 2020

Je n'ai rien fait ou presque

 

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Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 19 mars 2020

Situer cet extrait.

Une pause dans l'action:

- description du décor

- tonalité dominante de cette nature (relève le champ lexical et ce qu'il évoque)

Un moment tendu:

- pour Thérèse

- et Laurent

- suspens.

Tu dois trouver dans le texte de quoi fonder ces axes.

Catelune
Catelune
Posté le 19 mars 2020

Merci 


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