Comment le Naturalisme est-il représente dans l'incipit de Therese Raquin?

Publié le 26 sept. 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 29 sept. 2018 dans 5A
2

Sujet du devoir

 Bonjour. J'ai un projet de français a faire. Pour cela mon groupe et moi devons faire une lecture analytique d'un bout de l'extrait de l'incipit de Therese Raquin. Dans ma partie, je dois dire comment Emile Zola a réussi a représente le Naturalisme dans l'incipit. Pour ceux qui peuvent m'aider, notre extrait de l'incipit commence a "Le soir, lorsque la lampe..." et se termine a "dans une indifference dédaigneuse". Enfaîte l'extrait représente surtout la description de la boutique des Raquins et de leurs soirees monotone.

Où j'en suis dans mon devoir

 J'ai réussi a trouver cela: 

"Dans cette extrait, nous rencontrons le Naturalisme. Pour que vous compreniez mieux le naturalisme, voici sa definition: décrire ou dépeindre la réalité de la manière la plus precise possible.

C'est ce que fait Zola dans l'incipit: il décrit avec une telle precision les pieces et leurs objets qu'on a l'impression d'y être : "on voyait l’intérieure de la boutique [...] a l'un des bouts ce trouver un petit comptoir; a l'autre bout un escalier en forme de vis' (l.1-3)

"au fond [...] se trouvait une cuisine noir'(l.21-22); "cette chambre avait une seconde porte donnant sur un escalier" (l.24-25)

 

Croyez-vous que c'est suffisant pour représenter le Naturalisme?

 

Merci d'avance pour votre aide.




2 commentaires pour ce devoir


2
niogret2m
niogret2m
Posté le 26 sept. 2018

Le soir, lorsque la lampe était allumée, on voyait l'intérieur de la boutique.
Elle était plus longue que profonde ; à l'un des bouts, se trouvait un petit
comptoir ; à l'autre bout, un escalier en forme de vis menait aux chambres
du premier étage. Contre les murs étaient plaquées des vitrines, des
armoires, des rangées de cartons verts ; quatre chaises et une table
complétaient le mobilier. La pièce paraissait nue, glaciale ; les
marchandises, empaquetées, serrées dans des coins, ne traînaient pas çà et
là avec leur joyeux tapage de couleurs.
D'ordinaire, il y avait deux femmes assises derrière le comptoir : la jeune
femme au profil grave et une vieille dame qui souriait en sommeillant.
Cette dernière avait environ soixante ans ; son visage gras et placide
blanchissait sous les clartés de la lampe. Un gros chat tigré, accroupi sur
un angle du comptoir, la regardait dormir.
Plus bas, assis sur une chaise, un homme d'une trentaine d'années lisait ou
causait à demi-voix avec la jeune femme. Il était petit, chétif, d'allure
languissante ; les cheveux d'un blond fade, la barbe rare, le visage couvert
de taches de rousseur, il ressemblait à un enfant malade et gâté.
Un peu avant dix heures, la vieille dame se réveillait. On fermait la
boutique, et toute la famille montait se coucher. Le chat tigré suivait ses
maîtres en ronronnant, en se frottant la tête contre chaque barreau de la
rampe.

Ce qui caractérise le naturalisme : le déterminisme , le milieu, le lieu, l'environnement conditionnent les personnages. ici, tout est froid, obscur, étriqué.

La fidélité au réel : importance des description des personnages, figés, toujours à la même place. Routine, absence d'air, d'ouverture, espace confiné.

Anonyme
Posté le 27 sept. 2018

Merci beaucoup! 


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte