COMMENTAIRE COMPOSE: éxtrait des misérables de Victor Hugo.

Publié le 8 mai 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 10 mai 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Sujet :
J'ai un commentaire composé à faire mais je ne trouve pas d'axe directeur ... pouvez vous m'aider SVP.



Etudiant pauvre, Marius a trouvé un logement dans un quartier déshérité de Paris. Intrigué par ses voisins en qui le lecteur a reconnu les Thénardier, il s'aperçoit qu'il peut observer l'intéreur de leur logis par un trou dans le mur.

Il escalada la commode, approcha sa prunelle de la crevasse et regarda.

VI:

Les villes, comme les forêts, ont leurs antres où se cachent tout ce qu'elles ont de plus méchant et de plus redoutable. Seulement, dans les villes, ce qui se cache ainsi est féroce, immonde et petit, c'est-à-dire laid ; dans les forêts, ce qui se cache est féroce, sauvage et grand, c'est-à-dire beau. Repaires pour repaires, ceux des bêtes sont préférables à ceux des hommes. Les cavernes valent mieux que les bouges.
Ce que Marius voyait était un bouge.
Marius était pauvre et sa chambre était indigente ; mais, de même que sa pauvreté était noble, son grenier était propre. Le taudis où son regard plongeait en ce moment était abject, sale, fétide, infect, ténébreux, sordide. Pour tous meubles, une chaise de paille, une table infirme, quelques vieux tessons, et dans deux coins deux grabats indescriptibles ; pour toute clarté, une fenêtre-mansarde à quatre carreaux, drapée de toiles d'araignée. Il venait par cette lucarne juste assez de jour pour qu'une face d'homme parût une face de fantôme. Les murs avaient un aspect lépreux, et étaient couverts de coutures et de cicatrices comme un visage défiguré par quelque horrible maladie. Une humidité chassieuse y suintait. On y distinguait des dessins obscènes grossièrement charbonnés.
La chambre que Marius occupait avait un pavage de briques délabré ; celle-ci n'était ni carrelée, ni planchéiée ; on y marchait à cru sur l'antique plâtre de la masure devenu noir sous les pieds. Sur ce sol inégal, où la poussière était comme incrustée, et qui n'avait qu'une virginité, celle du balai, se groupaient capricieusement des constellations de vieux chaussons, de savates et de chiffons affreux ; du reste cette chambre avait une cheminée ; aussi la louait-on quarante francs par an. Il y avait de tout dans cette cheminée, un réchaud, une marmite, des planches cassées, des loques pendues à des clous, une cage d'oiseau, de la cendre, et même un peu de feu. Deux tisons y fumaient tristement.
Une chose qui ajoutait encore à l'horreur de ce galetas, c'est que c'était grand. Cela avait des saillies, des angles, des trous noirs, des dessous de toits, des baies et des promontoires. De là d'affreux coins insondables où il semblait que devaient se blottir des araignées grosses comme le poing, des cloportes larges comme le pied, et peut-être même on ne sait quels êtres humains monstrueux.
L'un des grabats était près de la porte, l'autre près de la fenêtre. Tous deux touchaient par une extrémité à la cheminée et faisaient face à Marius.


Où j'en suis dans mon devoir

Je pense q'il y a un focalisation interne et aussi que l'auteur compare les deux habitations. SVP aider moi.



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 8 mai 2010
Merci Cyberpro de m'avoir corrigé sinon je fesais fausse route. A bientôt.
Anonyme
Posté le 9 mai 2010
Aurait tu d'autre piste car, un copain de ma classe ma dit qu'il décrit la chambre de ses voisins et non la sienne. Je sais plus si c'est moi qui a réson ou lui. SVP esque tu peut m'aider.

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