Commentaire composé noté

Publié le 16 févr. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 20 févr. 2017 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour, je suis en 2nde, et je dois faire un commentaire sur l'acte 3 scène 3 de Lucrèce Borgia. Mais je dois uniquement trouver un plan et une problématique. Je dois aussi chercher le maximum de procédé littéraire (car elle peut nous interroger à l'oral). Cependant, je n'arrive pas à le faire. Pouvez vous m'aider svp ? 

 

 

Où j'en suis dans mon devoir

Voici l'extrait en question : 

Gennaro. Vous êtes ma tante. Vous êtes la sœur de mon père. Qu’avez-vous fait de ma mère, Madame Lucrèce Borgia ?

Dona Lucrezia. Attends, attends ! Mon dieu, je ne puis tout dire. Et puis, si je te disais tout, je ne ferais peut-être que redoubler ton horreur et ton mépris pour moi ! écoute-moi encore un instant. Oh ! Que je voudrais bien que tu me reçusses r epentante à tes pieds ! Tu me feras grâce de la vie, n’est-ce pas ? Eh bien, veux-tu que je prenne le voile ? Veux-tu que je m’enferme dans un cloître, dis ? Voyons, si l’on te disait : cette malheureuse femme s’est fait raser la tête, elle couche dans la cendre, elle creuse sa fosse de ses mains, elle prie Dieu nuit et jour, non pour elle, qui en aurait besoin cependant, mais pour toi, qui peux t’en passer ; elle fait tout cela, cette femme, pour que tu abaisses un jour sur sa tête un regard de miséricorde, pour que tu laisses tomber une larme sur toutes les plaies vives de son cœur et de son âme, pour que tu ne lui dises plus comme tu viens de le faire avec cette voix plus sévère que celle du jugement dernier : vous êtes Lucrèce Borgia ! Si l’on te disait cela, Gennaro, est-ce que tu aurais le coeur de la repousser ! Oh ! Grâce ! Ne me tue pas, mon Gennaro ! Vivons tous les deux, toi pour me pardonner, moi, pour me repentir ! Aie quelque compassion de moi ! Enfin cela ne sert à rien de traiter sans miséricorde une pauvre misérable femme qui ne demande qu’un peu de pitié !

—un peu de pitié ! Grâce de la vie ! -et puis, vois-tu bien, mon Gennaro, je te le dis pour toi, ce serait vraiment lâche ce que tu ferais là, ce serait un crime affreux, un assassinat ! Un homme tuer une femme ! Un homme qui est le plus fort ! Oh ! Tu ne voudras pas ! Tu ne voudras pas !

Gennaro, ébranlé. Madame…

Dona Lucrezia. Oh ! Je le vois bien, j’ai ma grâce. Cela se lit dans tes yeux. Oh ! Laisse-moi pleurer à tes pieds !

Une Voix au-dehors. Gennaro !

Gennaro. Qui m’appelle ?

La Voix. Mon frère Gennaro !

Gennaro. C’est Maffio !

La Voix. Gennaro ! Je meurs ! Venge-moi !

Gennaro, relevant le couteau. C’est dit. Je n’écoute plus rien. Vous l’entendez, madame, il faut mourir !

Dona Lucrezia, se débattant et lui retenant le bras. Grâce ! Grâce ! Encore un mot !

Gennaro. Non !

Dona Lucrezia. Pardon ! écoute-moi !

Gennaro. Non !

Dona Lucrezia. Au nom du ciel !

Gennaro. Non !

Il la frappe.

Dona Lucrezia. Ah !… tu m’as tuée ! -Gennaro ! Je suis ta mère !

 

 




4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 16 févr. 2017

Ton plan doit etre compose de grande partie dans lequels se trouveront 2 ou 3 sous parties, en ce qui concerne ta problématique, il faut que tu relève les elements principaux du texte pour en faire une question comme les sentiment du personnage par exemple ou comment .... est t 'elle représenter dans le texte

Anonyme
Posté le 16 févr. 2017

Ici, c'est plus la souffrance de Lucrèce Borgia, la colère de Gennaro ... Mais cela ne peut pas faire l'objet d'une problématique

Anonyme
Anonyme
Posté le 16 févr. 2017

Salut dans ce texte avec ce que j'ai pu comprendre tu pourrais montrer qu’il s’agit d’une fin ouverte qui s’apparente en partie seulement à une fin de mélodrame et qui peut se lire ou peut se voir  comme une tragédie de la déception ou bien comme une tragédie de la rédemption.  

il faut que tu essaie de construire une interprétation de cette fin extrêmement ouverte et brutale. Tu peux te  demander si Gennaro acceptera ou non le contrepoison et comment il réagira à cette reconnaissance œdipienne (la découverte de l’identité de la mère coïncidant avec la découverte de sa propre identité). Gennaro et Lucrèce deviennent-ils définitivement des êtres maudits ? Une réconciliation (ou une rédemption) est-elle possible ? Hugo ne livre pas de réponse puisque la pièce s’achève brusquement sur la révélation « je suis ta mère » mais des indices peuvent se trouver dans le passage qui précède la révélation finale, dans les conditions de représentation et dans les brouillons de Hugo.

Lucrèce Borgia est créée au théâtre de la Porte Saint-Martin et s’adresse à un public globalement populaire (cf. opposition entre les deux types de public sur les peintures de Daumier). Dans le premier cas, le public, très ému, semble assister à une scène terrible : la jeune fille semble désespérée car un traître tue quelqu’un qui lui est cher (son amoureux ou son père ?). Il s’agit d’une scène typique de mélodrame, pièce à grand succès qui était joué dans les théâtres du Boulevard Saint-Martin au début du XIXème s.

  Le mélodrame est écrit en prose dans un style haletant et s’achève de façon heureuse grâce au héros qui vient sauver l’innocente victime, rétablir l’honneur de la famille et punir le traître. Ce type de pièce était extrêmement en vogue à l’époque de Hugo.

 La question qui se pose est donc la suivante : est-ce que Lucrèce Borgia est un mélodrame ? Son dénouement doit-il se lire comme un dénouement de mélodrame ?

   De fait, Gennaro s’apparente au héros du mélodrame. On souligne sa noblesse de sentiment et le fait qu’il vient venger « son frère » Maffio Gennaro. Quant à Lucrèce, elle a tout de la criminelle dont il faut se venger. Elle le reconnaît elle-même : « j’ai commis bien des actions mauvaises, je suis une grande criminelle ». Par ailleurs, Gennaro tue Lucrèce car il pense que cette dernière a causé le malheur de sa mère : « Qu’avez-vous fait de ma mère, Madame Lucrèce Borgia ? ». Il incarne donc le sauveur de la famille. La voix de Maffio qui surgit brusquement s’apparente à la voix du ciel ou à la voix de la justice. Gennaro est un héros justicier qui peut mourir la conscience tranquille. Cette fin serait donc globalement heureuse.

 Mais cette interprétation n’est pas complètement satisfaisante puisque ici le justicier est en même temps un parricide. Par ailleurs, le texte ne propose une opposition lexicale du type crime / châtiment. Si Lucrèce est une « criminelle », sa mort représente aussi « un crime affreux » comme le dit l’héroïne. L’isolexisme montre que la fin de la pièce, contrairement au mélodrame, n’oppose pas clairement le bien et le mal. 

je viens de te faire un petit topic de ce  que j'ai compris et ce que j'ai pu comprendre sur internet.

je vais encore faire des recherches et t'envoyer quelques sites qui peuvent t'aider, ou des idées que je trouve de moi même.      

Anonyme
Posté le 18 févr. 2017

il faut d' abord faire un plan détaillé


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