Commentaire composé sur le Cid (j'ai presque fini mon analyse de texte il me faut juste un peu d'aide pour le plan )

Publié le 20 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 22 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Bonjour je dois faire un commentaire composé sur la tirade de Don Diègue ( acte III scène 6).Les axes directeurs que j'ai trouvé sont:
I) Honneur et devoir.
II) L'obéissance et la soumission au roi.
Mais je ne sais vraiment pas quoi mettre dans ces deux axes. J'ai fais mon annalyse, mais e n'arrive pas a différencier ce que je dois mettre dans le I et le II.
Pouvez vous m'aidez ?
Merci d'avance.
Voici la tirade qu'il faut étudier:

DON DIÈGUE
Il n'est pas temps encor de chercher le trépas :
Ton prince et ton pays ont besoin de ton bras.
La flotte qu'on craignait, dans ce grand fleuve entrée,
Croit surprendre la ville et piller la contrée.
Les Maures vont descendre, et le flux et la nuit
Dans une heure à nos murs les amènent sans bruit.
La cour est en désordre, et le peuple en alarmes ;
On n'entend que des cris, on ne voit que des larmes.
Dans ce malheur public,mon bonheur a permis
Que j'ai trouvé chez moi cinq cents de mes amis,
Qui, sachant mon affront, poussés d'un même zèle,
Se venaient tous offrir à venger ma querelle.
Tu les a prévenus ; mais leurs vaillantes mains
Se tremperont bien mieux au sang des Africains.
Va marcher à leur tête où l'honneur te demande ;
C'est toi que veut pour chef leur généreuse bande.
De ces vieux ennemis va soutenir l'abord :
Là, si tu veux mourir, trouve une belle mort,
Prends-en l'occasion, puisqu'elle t'est offerte ;
Fais devoir à ton roi son salut à ta perte ;
Mais reviens-en plutôt les palmes sur le front.
Ne borne pas ta gloire à venger un affront,
Porte-la plus avant, force par ta vaillance
Ce monarque au pardon, et Chimène au silence ;
Si tu l'aimes, apprends que revenir vainqueur
C'est l'unique moyen de ragagner son coeur.
Mais le temps est trop cher pour le perdre en paroles ;
J'arrête ce discours, et je veux que tu voles.
Viens, suis-moi, va combattre, et montrer à ton roi
Que ce qu'il perd au comte il le recouvre en toi.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai annalysé le texte:
Dans les propos de Don Diègue, on peut relever le champ lexical de la guerre, et de l'honneur . Pour lui, l'amour n'a pas sa place . Il considère qu'il y a des choses plus importantes, comme le devoir par exemple: («Va marcher à leur tête là où l'honneur te demande» ; vers 1085). On note également l'importance de la famille, donnant l'impression que Rodrigue est redevable à son père.
+ je pense que je dois mettre ces vers pour ma partie II :
Le père utilise le mode imperatif et encore une foi ordonne a son fls ce qu'il doit faire "va" "prends" "fais"...
Il décide ce que doit faire son fils, il veut que son fils gagne la bataille contre les Maures pour que le rois ne le punis pas.
"Ton prince et ton pays ont besoin de ton bras."; "Fais devoir à ton roi son salut à ta perte "
"J'arrête ce discours, et je veux que tu voles.
Viens, suis-moi, va combattre, et montrer à ton roi
Que ce qu'il perd au comte il le recouvre en toi. "

Mais j'hésite énormément à mettre ça dans ma partie II car c'est aussi son devoir de protéger sa patrie donc je sais pas si je dois tous mettre dans ma partie I et si c'est le cas qu'est-ce que je dois mettre dans ma parte II ?
Si mon plan n'est pas bon vous pouvez aussi me proposé un autre plan.
SVP aider moi .
Merci d'avance.



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 20 mars 2010
Salut ça devrait pouvoir t'aider :

L’honneur

L’Honneur reste au centre des préoccupations de Chimène et Rodrigue. Dès le premier vers de l’Acte Scène (‘’ Rodrigue, as-tu du cœur ‘’), don Diègue réclame la vengeance que seul son fils pourra exécuter : aussi, don Diègue n’hésite pas à recourir à l’argument de la lignée (au moyen du symbole du ‘’ sang ‘’) pour le convaincre ; Rodrigue devra ‘’reverser ‘’ le sang qu’il a reçu à sa naissance pour mettre en œuvre la rédemption de la race, c’est-à-dire de la famille. Avec la métonymie dans ‘’ viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte ‘’, Rodrigue et le sang ne font qu’un. En effet, dans le dernier vers don Diègue prononce le pronom ‘’ nous ‘’ plutôt que ‘’ me ‘’ après la gradation ascendante ‘’va, cours, vole ‘’. C’est l’épée (métonymie : ‘’ et ce fer, je le remets à ton bras ‘’) assure le lien entre la victime et le vengeur, c’est elle qui va ‘’laver ‘’ le sang de la famille déshonorée. Cette transmission de l’épée peut faire penser à un adoubement : c’est par elle, en recourant l’honneur perdu qu’il va devenir un héros tragique.
Chimène à son tour ne peut concevoir une quelconque relation avec Rodrigue et veut sa mort par la justice. A la fois dure et sensible, elle aime l’assassin de son père mais va préférer récompenser celui qui aura vaincu Rodrigue lors d’un combat é sacrifier son amour. Elle utilisera donc don Sanche. Malheureusement cette démarche n’aboutie pas.



Le devoir

Le devoir est une obligation morale que le personnage éprouve à l’égard d’une autre personne. Dans l’œuvre ‘’ Le Cid ‘’, par son obligation morale (le devoir) à l’égard de son père don Diègue, Rodrigue après réflexion, oublie, omet temporairement son amour, ses sentiments pour sa bien-aimée. En tuant don Gomès, Comte de Gormars pour venger l’affront fait à son père. De son coté, Chimène fait de même en persistant auprès du roi pour obtenir justice en faveur de son père en tentant de l’émouvoir par l’évocation de la douleur qui meurtrit son cœur.



La relation entre ‘’ Honneur ‘’ et ‘’ Devoir ‘’

Par les actions se rapportant à l’honneur et au devoir dans le Cid, il se crée une relation entre deux de cause et de conséquence et vice versa.


Le Devoir par Honneur
En effet le devoir est une responsabilité acquise de l’honneur. Dans le Cid, nous le démontrons par : Rodrigue qui combat don Gomès pour sauver l’honneur de son sang ; don Diègue passe par l’honneur pour inciter son fils au devoir ; Chimène va voir le roi, et lui offre une scène sanglante :
‘’ Sire, mon père est mort ; mes yeux ont vu son sang
Couler à gros bouillons de son généreux flanc ;
Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles
Ce sang qui tant de fois vous des batailles
Ce sang qui tout sorti fume encor du courroux… ‘’
Elle réclame justice auprès du roi en évoquant les services rendus par son père à ce dernier. Ainsi donc par sa position de chef, le roi a le devoir de dissoudre le dilemme qui empêche l’union des deux amants. Pour cela, il utilise une stratégie qui conduit les amoureux à une évidence : l’amour qu’ils ressentent l’un pour l’autre.


L’Honneur par le Devoir
L’honneur est aussi un aboutissement du devoir exercé par les personnages comme don Diègue qui a servir son royaume à la guerre et en revenir vainqueur, de même son fils, don Rodrigue vainc les Maures et se voit nommer pleinement Cid, sous la souveraineté du roi de Castille.


Conclusion :

Pour conclure, l’Honneur et le Devoir sont deux concepts complémentaires à ce dilemme cornélien, qui exigent vengeance et haine. Mais Chimène aimant éperdument l’assassin de son père, ne put lutter contre cet amour face à la tragédie ; l’amour l’emporte.

L’unité d’action

C’est bien l’amour menacé de Rodrigue et Chimène qui constitue le sujet de la pièce. Cependant, on ne peut nier que la " tragédie de l’infante " est une intrigue secondaire venant se greffer, sans nécessité absolue, sur l’intrigue principale.
Corneille d’ailleurs le reconnaîtra dans un passage du Discours :
"Aristote blâme fort les épisodes détachés et dit que les mauvais poètes en font par ignorance et les bons en faveur des comédiens pour leur donner de l’emploi."
La " tragédie de l’infante " est de ce nombre.


L’unité de temps

L’action occupe sensiblement vingt-quatre heures ainsi réparties :

Premier jour, dans l’après-midi : querelle de Don Diègue et du comte, duel de Rodrigue et du comte.
Nuit : bataille contre les Maures.
Deuxième jour : assemblée chez le roi. Comme on le voit, la règle des vingt-quatre heures a été respectée mais Corneille dira dans son Examen combien cette contrainte a porté préjudice à la vraisemblance de l’intrigue :

" La mort du comte et l’arrivée des Maures s’y pouvaient entre-suivre d’aussi près qu’elles font, parce que cette arrivée est une surprise qui n’a point de communication, ni de mesure à prendre avec le reste ; mais il n’en va pas ainsi du combat de don Sanche, dont le roi était le maître, et pouvait lui choisir un autre temps que deux heures après la fuite des Maures. Leur défaite avait assez fatigué Rodrigue toute la nuit pour mériter deux ou trois jours de repos. "

" Ces mêmes règles pressent aussi trop Chimène de demander justice au roi la seconde fois. Elle l’avait fait le soir d’auparavant, et n’avait aucun sujet d’y retourner le lendemain matin pour en importuner le roi, dont elle n’avait encore aucun lieu de se plaindre, puisqu’elle ne pouvait encore dire qu’il lui eût manqué de promesse.

Le roman lui aurait donné sept ou huit jours de patience avant de l’en presser de nouveau ; mais les vingt quatre heures ne l’ont pas permis : c’est l’incommodité de la règle. "

L’unité de lieu

La pièce se déroule dans trois endroits différents : la place publique, le palais du roi et la maison de Chimène. Corneille a donc dévié la règle qui préconise le choix d’un lieu unique. Voici les explications qu’il donnera dans son Examen : " Tout s’y passe donc dans Séville, et garde ainsi quelque espèce d’unité de lieu en général ; mais le lieu particulier change de scène en scène, et tantôt, c’est le palais du roi, tantôt l’appartement de l’infante, tantôt la maison de Chimène, et tantôt une rue ou une place publique. On le détermine aisément pour les scènes détachées ; mais pour celles qui ont leur liaison ensemble, comme les quatre dernières du premier acte, il est malaisé d’en choisir un qui convienne à toutes. Le comte et Don Diègue se querellent au sortir du palais ; cela se peut passer dans une rue ; mais, après le soufflet reçu, Don Diègue ne peut pas demeurer en cette rue à faire ses plaintes, attendant que son fils survienne, qu’il ne soit tout aussitôt environné de peuple, et ne reçoive l’offre de quelques amis. Ainsi il serait plus à propos qu’il se plaignît dans sa maison, où le met l’espagnol, pour laisser aller ses sentiments en liberté ; mais en ce cas, il faudrait délier les scènes comme il a fait. En l’état où elles sont ici, on peut dire qu’il faut quelquefois aider au théâtre et suppléer favorablement ce qui ne s’y peut représenter. Deux personnes s’y arrêtent pour parler, et quelquefois il faut présumer qu’ils marchent, ce qu’on ne peut exposer sensiblement à la vue, parce qu’ils échapperaient aux yeux avant que d’avoir pu dire ce qu’il est nécessaire qu’ils fassent savoir à l’auditeur. Ainsi par une fiction de théâtre, on peut s’imaginer que don Diègue et le comte, sortant du palais du roi, avancent toujours en se querellant, et sont arrivés devant la maison de ce premier lorsqu’il reçoit le soufflet qui l’oblige à y entrer pour y chercher du secours. "
Anonyme
Posté le 20 mars 2010
Mon commentaire composé n'est pas sur l'acte I scene 6 mais l'acte III scene 6 donc il n'y a plus de dilemne; Don Rodrigue à déjà tué le père a Chimène ...
Anonyme
Posté le 20 mars 2010
Je te donne un lien où il y a l'étude du livre :

http://www.philagora.net/le-cid/le-cid1.htm

Excuse je me suis trompé lorsque j'ai lu.
Acte III Scène 6

Résumé:
La scène 6 de l'acte III intervient après le meurtre de Don Gomès par Rodrigue, évènement qui constitue le nœud de l'action. Cette scène présente le retour de Rodrigue et son dialogue avec son père Don Diègue. Cette scène permet de visualiser les idéologies de deux personnages, Don Diègue, pour qui l'honneur est la seule valeur qui vaille le coup qu'on se batte pour elle, et Rodrigue, qui, après avoir accomplit son devoir ne peut s'empêcher d'espérer un dénouement heureux pour son amour avec Chimène.

I. La confrontation des valeurs

A) La figure du père : l'honneur
B) Rodrigue : le héros cornélien

II. Une scène qui suspend l'action

A) Une scène qui ne fait pas avancer l'action
B) Le danger de la guerre recule le problème de l'amour

Dans les propos de Don Diègue, on peut relever le champ lexical de la guerre, et de l'honneur : les termes comme «héros», «renommée», «honneur», «courage», et «glorieux» reviennent à plusieurs reprises. Pour lui, l'amour n'a pas sa place : il «n'est qu'un plaisir», alors que «l'honneur est un devoir» (vers 1059) ; de plus, il pense que l'acte d'aimer est une preuve de «faiblesse» (vers 1057), que l'on peut donc dépasser. Il considère qu'il y a des choses plus importantes, comme le devoir par exemple, notion également très présente dans cette scène : elle apparaît dans la troisième réplique du père («Va marcher à leur tête là où l'honneur te demande» ; vers 1085). On note également l'importance de la famille et des liens du sang : les éléments de succession tels que «C'est d'eux que tu descends, c'est de moi que tu viens» (vers 1031), ou encore «Etant sorti de vous et nourri par vos soins», donnent l'impression que Rodrigue est redevable à son père.

Le père utilise le mode imperatif et encore une foi ordonne a son fls ce qu'il doit faire "va" "prends" "fais"...
Il décide ce que doit faire son fils, il veut que son fils gagne la bataille contre les Maures pour que le rois ne le punis pas.
"Ton prince et ton pays ont besoin de ton bras."; "Fais devoir à ton roi son salut à ta perte "
"J'arrête ce discours, et je veux que tu voles.
Viens, suis-moi, va combattre, et montrer à ton roi
Que ce qu'il perd au comte il le recouvre en toi. "


Excuse je me suis trompé lorsque j'ai lu.
Acte III Scène 6

Résumé:
La scène 6 de l'acte III intervient après le meurtre de Don Gomès par Rodrigue, évènement qui constitue le nœud de l'action. Cette scène présente le retour de Rodrigue et son dialogue avec son père Don Diègue. Cette scène permet de visualiser les idéologies de deux personnages, Don Diègue, pour qui l'honneur est la seule valeur qui vaille le coup qu'on se batte pour elle, et Rodrigue, qui, après avoir accomplit son devoir ne peut s'empêcher d'espérer un dénouement heureux pour son amour avec Chimène.

I. La confrontation des valeurs

A) La figure du père : l'honneur
B) Rodrigue : le héros cornélien

II. Une scène qui suspend l'action

A) Une scène qui ne fait pas avancer l'action
B) Le danger de la guerre recule le problème de l'amour

Dans les propos de Don Diègue, on peut relever le champ lexical de la guerre, et de l'honneur : les termes comme «héros», «renommée», «honneur», «courage», et «glorieux» reviennent à plusieurs reprises. Pour lui, l'amour n'a pas sa place : il «n'est qu'un plaisir», alors que «l'honneur est un devoir» (vers 1059) ; de plus, il pense que l'acte d'aimer est une preuve de «faiblesse» (vers 1057), que l'on peut donc dépasser. Il considère qu'il y a des choses plus importantes, comme le devoir par exemple, notion également très présente dans cette scène : elle apparaît dans la troisième réplique du père («Va marcher à leur tête là où l'honneur te demande» ; vers 1085). On note également l'importance de la famille et des liens du sang : les éléments de succession tels que «C'est d'eux que tu descends, c'est de moi que tu viens» (vers 1031), ou encore «Etant sorti de vous et nourri par vos soins», donnent l'impression que Rodrigue est redevable à son père.

Le père utilise le mode imperatif et encore une foi ordonne a son fls ce qu'il doit faire "va" "prends" "fais"...
Il décide ce que doit faire son fils, il veut que son fils gagne la bataille contre les Maures pour que le rois ne le punis pas.
"Ton prince et ton pays ont besoin de ton bras."; "Fais devoir à ton roi son salut à ta perte "
"J'arrête ce discours, et je veux que tu voles.
Viens, suis-moi, va combattre, et montrer à ton roi
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