Commentaire d'extrait correction.

Sujet du devoir

Commentaire composé correction sur "En famille" de Guy De Maupassant ( Nouvelle ) . Le plan est déjà fait.

Où j'en suis dans mon devoir

Bonjour.
Pour mardi je dois faire un commentaire composé, le plan a déjà été fait en classe. Mais je sais pas si mon commentaire est bien fait et assez complet. Je vous met l'extrait ci dessous ainsi que le plan & le commentaire. " En famille " de Guy de Maupassant.

" Le tramway de Neuilly venait de passer la porte Maillot et il filait maintenant tout le long de la grande avenue qui aboutit à la Seine. La petite machine, attelée à son wagon, cornait pour éviter les obstacles, crachait sa vapeur, haletait comme une personne essoufflée qui court ; et ses pistons faisaient un bruit précipité de jambes de fer en mouvement. La lourde chaleur d'une fin de journée d'été tombait sur la route d'où s'élevait, bien qu'aucune brise ne soufflât, une poussière blanche, crayeuse, opaque, suffocante et chaude, qui se collait sur la peau moite, emplissait les yeux, entrait dans les poumons. Des gens venaient sur leurs portes, cherchant de l'air. Les glaces de la voiture étaient baissées et tous les rideaux flottaient, agités par la course rapide. Quelques personnes seulement occupaient l'intérieur (car on préférait, par ces jours chauds, l'impériale ou les plates-formes). C'étaient de grosses dames aux toilettes farces, de ces bourgeoises de banlieue qui remplacent la distinction dont elles manquent par une dignité intempestive ; des messieurs las du bureau, la figure jaunie, la taille tournée, une épaule un peu remontée par les longs travaux courbés sur les tables. Leurs faces inquiètes et tristes disaient encore les soucis domestiques, les incessants besoins d'argent, les anciennes espérances définitivement déçues ; car tous appartenaient à cette armée de pauvres diables râpés qui végètent économiquement dans une chétive maison de plâtre, avec une plate-bande pour jardin, au milieu de cette campagne à dépotoirs qui borde Paris. Tout près de la portière, un homme petit et gros, la figure bouffie, le ventre tombant entre ses jambes ouvertes, tout habillé de noir et décoré, causait avec un grand maigre d'aspect débraillé, vêtu de coutil blanc très sale et coiffé d'un vieux panama. "

PLAN:
I. Une page réaliste.
- Description précise, minutieuse, détaillée.
- La vie quotidienne: un sujet d'actualité ( le tramway ) souci de vrai, de l'authenticité.
- L'abondance de sensation, soucis du concret, donner à voir à entendre, à toucher, du mouvement, décor dynamique.
- Point de vue omniscient.
- Plan d'ensemble au plan rapproché: Plongé & contreplongée.
- Le malaise est déjà installé grâce à tout ces descriptions.

II. Un texte satirique: Regard pessimiste de Maupassant.
- Des caricatures -> Grossissement simplification.
- Caricature et les autres moyens de dénonciation.
- Ce que dénonce en les personnages Maupassant: Défaut/portrait noir, être médiocres.
- Egoisme, cupidité, monotonie ( routine ).
- Vocabulaire dévalorisant: pas de progrès, lassitude.

COMMENTAIRE:

( Introduction ) : Nous allons étudier une partie de la nouvelle " En famille " de Guy de Maupassant qui est une nouvelle satirique. On va évoquer la page réaliste à travers cette nouvelle ainsi que le texte satirique et le regard pessimiste de Maupassant sur un monde de médiocre.

( Développement ) : D'abord il nous fait une description minutieuse, précise et détaillée de ou va le tramway ( l 1 ), il le compare même à une personne "haletait comme une personne essoufflée qui court. (l.5). Il évoque la vie quotidienne: un sujet d'actualité ( le tramway ) donc il y a un souci du vrai, de l'authenticité, il a la volonté de faire vrai et il nous en fait une description très précise avec les noms propres "Neuilly", "porte Maillot", et "la Seine" qui évoque Paris. Il nous montre l'abondance de sensation tel que le tactile "collait sur la peau moite" et gustative "entrait dans les poumons". La sensation auditive est la plus dominante tel que "faisaient un bruit précipité". Il y a un vrai décor dynamique "Il fait maintenant", "qui court". L'auteur à le point de vue omniscient en en effet il sait tout. Dans cet extrait on a un plan d'ensemble au plan rapproché et ça se termine par le gros plan. On a une vue de plongée ( de haut en bas ) et contre-plongée ( prise de vue de bas vers le haut ). Grâce à toute ces description, le malaise est déjà installé.

L'écrivrain réaliste nous fait aussi des caricature de personnes tels que "la taille tournée, une épaule un peu remontée par les longs travaux courbés sur les tables" il nous fait des grossissement simplification.
Maupassant dénonce un tableau désabusé de ces personnes tel que la monotonie "des messieurs las du bureau".
Pour les dévaloriser, l'auteur utilise un vocabulaire péjoratif: "besoin d'argent", "cette armée de pauvres diables râpés" périphrase qui exprime la pitié.

( Conclusion ) : Maupassant à l'idée de montrer le réalisme, tout est dit dès le début de cette nouvelle on entre donc rapidement, de manière dynamique dans un univers. Le spectateur est informé sur le lieu, la banlieue parisienne, sur la saison, le lieu, le milieu social ( les acteurs de cette histoire et l'atmosphère ). Il fait un portrait noir de ces personnes des êtres diminués, ce sont des machines, des victimes de la routine. Le tableau est désespéré. Maupassant dénonce.

Merci à vous.
Aurélie