Commentaire de l'incipit de " Le port " extrait de " La main gauche " de Maupassant.

Publié le 7 janv. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 14 janv. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Voici le plan que l'on m'a donnée pour faire mon commentaire sur l'extrait de " Le port " ( voir ci-dessous ). Le texte est écrit plus bas , je n'es fait que l'introduction et je n'arrive pas a pourssuivre.. Pouvez vous m'aider rapidement s'il vous plais ?


Maupassant , La main gauche , " Le port " , incipit - Commentaire.

Problématique : Comment cet incipit annonce-t-il déjà , mais implicitement, le développement tragique de la nouvelle ?

Introduction

1- Histoire d'un retour au pays.
a) Un récit très documenté sur la vie des marins d'autrefois.
b) Exotisme et retour au quotidien.
c) Une humanité très primitive.

2- L'athmosphère tragique.
a) La mise en place progressive de l'angoisse.
b) Le thème de la corruption ( = pourriture ) généralisée.
c) Duclos : héros populaire ou victime du destin.

Conclusion


Sorti du Havre le 3 mai 1882, pour un voyage dans les mers de Chine, le trois-mâts carré Notre-Dame-des-Vents rentra au port de Marseille le 8 août 1886, après quatre ans de voyages. Son premier chargement déposé dans le port chinois où il se rendait, il avait trouvé sur-le-champ un fret nouveau pour Buenos-Aires, et, de là, avait pris des marchandises pour le Brésil.
D'autres traversées, encore des avaries, des réparations, les calmes de plusieurs mois, les coups de vent qui jettent hors la route, tous les accidents, aventures et mésaventures de mer enfin, avaient tenu loin de sa patrie ce trois-mâts normand qui revenait à Marseille le ventre plein de boites de fer-blanc contenant des conserves d'Amérique.
Au départ il avait à bord, outre le capitaine et le second, quatorze matelots, huit normands et six bretons. Au retour il ne lui restait plus que cinq bretons et quatre normands, le breton était mort en route, les quatre normands disparus en des circonstances diverses avaient été remplacés par deux américains, un nègre et un norvégien racolé, un soir, dans un cabaret de Singapour.
Le gros bateau, les voiles carguées, vergues en croix sur sa mâture, traîné par un remorqueur marseillais qui haletait devant lui, roulant sur un reste de houle que le calme survenu laissait mourir tout doucement, passa devant le château d'If, puis sous tous les rochers gris de la rade que le soleil couchant couvrait d'une buée d'or, et il entra dans le vieux port où sont entassés, flanc contre flanc, le long des quais, tous les navires du monde, pêle-mêle, grands et petits, de toute forme et de tout gréement, trempant comme une bouillabaisse de bateaux en ce bassin trop restreint, plein d'eau putride, où les coques se frôlent, se frottent, semblent marinées dans un jus de flotte.
Notre-Dame-des-Vents prit sa place, entre un brick italien et une goélette anglaise qui s'écartèrent pour laisser passer ce camarade ; puis, quand toutes les formalités de la douane et du port eurent été remplies, le capitaine autorisa les deux tiers de son équipage à passer la soirée dehors.
La nuit était venue. Marseille s'éclairait. Dans la chaleur de ce soir d'été, un fumet de cuisine à l'ail flottait sur la cité bruyante pleine de voix, de roulements, de claquements, de gaieté méridionale.
Dès qu'ils se sentirent sur le port, les dix hommes que la mer roulait depuis des mois se mirent en marche tout doucement, avec une hésitation d'êtres dépaysés, désaccoutumés des villes, deux par deux, en procession.
Ils se balançaient, s'orientaient, flairant les ruelles qui aboutissent au port, enfiévrés par un, appétit d'amour qui avait grandi dans leurs corps pendant leurs derniers soixante-six jours de. mer. Les normands marchaient en tête, conduits par Célestin Duclos, un grand gars fort et malin qui servait de capitaine aux autres chaque fois qu'ils mettaient pied à terre. Il devinait les bons endroits, inventait des tours de sa façon et ne s'aventurait pas trop dans les bagarres si fréquentes entre matelots dans les ports. Mais quand il y était pris il ne redoutait personne.
Après quelque hésitation entre toutes les rues obscures qui descendent vers la mer comme des égouts et dont sortent des odeurs lourdes, une sorte d'haleine de bouges, Célestin se décida pour une espèce de couloir tortueux où brillaient, au-dessus des portes, des lanternes en saillie portant des numéros énormes sur leurs verres dépolis et colorés. Sous la voûte étroite des entrées, des femmes en tablier, pareilles à des bonnes, assises sur des chaises de paille, se levaient en les voyant venir, faisant trois pas jusqu'au ruisseau qui séparait la rue en deux, et coupaient la route à cette file d'hommes qui s'avançaient lentement, en chantonnant et en ricanant, allumés déjà par le voisinage de ces prisons de prostituées.

Où j'en suis dans mon devoir

Introduction :

Maupassant , célèbre auteur de nouvelles réalistes , écrit l'incipit " Le port " , récit extrait du recueil La main gauche. Ce texte nous raconte l'histoire tragique de Celestin Duclos , capitaine , d'un groupe de matelos d'un bateau nommé Notre-dame-des-des-vents. Ceux-ci débarquaient au port de Marseille après avoir fait un voyage dans les mers de Chine. Ils se mirent en marche dans les ruelles sombres et obscures de Marseille lorsque Celestin ce décida pour une espèce de couloir tortueux qui les conduits en des lieux peu fréquentable , qui pourrait bien réserver des surprises..



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 7 janv. 2012
Bonjour , et bien je n'arrive pas a développer les 2 parties et
Anonyme
Posté le 7 janv. 2012
Bonjour , je n'arrive pas à trouver les informations nécessaire dans le texte ci-dessus afin de développer :(

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