Commentaire de texte 2nd

Publié le 16 nov. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 18 nov. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Bonjour, je suis en seconde et j'ai un commentaire de texte sur une poésie de Victor Hugo là voici :

On vit, on meurt

On vit, on parle, on a le ciel et les nuages
Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ;
On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement
En voiture publique à quelque endroit charmant,
En riant aux éclats de l'auberge et du gîte ;
Le regard d'une femme en passant vous agite ;
On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois !
On écoute le chant des oiseaux dans les bois
Le matin, on s'éveille, et toute une famille
Vous embrasse, une mère, une soeur, une fille !
On déjeune en lisant son journal. Tout le jour
On mêle à sa pensée espoir, travail, amour ;
La vie arrive avec ses passions troublées ;
On jette sa parole aux sombres assemblées ;
Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend,
On se sent faible et fort, on est petit et grand ;
On est flot dans la foule, âme dans la tempête ;
Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ;
On arrive, on recule, on lutte avec effort...
Puis, le vaste et profond silence de la mort !

Je vais poster mon travail en dessous, pouvez-vous me dire si j'ai une bonne formulation ou une réponse qui n'est pas assez correct etc
Merci de vos réponses et votre lecture
PS : Je n'ai pas souvent la ligne appartient à la citation je le ferais ça au propre, et j'ai mis des indications entre parenthèses sur mon plan


Où j'en suis dans mon devoir


Introduction

Le poème "On vit, on meurt" tiré du recueille Les comtemplations écrit par Victor Hugo en 1856, qui suit le mouvement Romantique
Victor Hugo laisse dans ce poème une pensée : pourquoi la vie nous procure une joie de vivre et nous entraînent vers le deuil
Le poème met en scène tout d'abord 2 axes, la force dynamique de la vie ainsi que une médiation sur la vanité humaine face à la mort


(1er sous-axe)

Victor Hugo nous montre ici que la vie est faite de sensation positive.En effet on trouve des termes du champ lexical de la joie : joyeusement(v, riant, bonheur.
Nous remarquons l'utilisation pléthorique de nom : mère, soeur, fille ,termes liés aux membres d'une famille, et l'expression " On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois" car les rois possèdent la richesse et le pouvoirs mais l'amour manque parfois à leur bonheur.

Et de sensation forte, la phrase : On vit on parle, on a le ciel et les nuages" (v.1) évoque le ciel pour exprimer qu'on peut s'évader plus loin que l'au-delà mais avec une petite barrière : les nuages
L'expression "On lit Virgile et Dante" signifie qu'on aime lire les anciens livre qui raconte l'histoire d'une amitié entre 2 personnes
L'expression "Le regard d'une femme en passant vous agite" exprime qu'on tombe sous les charmes d'une personne

(2ème sous-axe)
Victor Hugo nous montre ici que la vie est un mouvement perpétuel, effectivement nous observons que la phrase: "On déjeune" en lisant son journal" est un présent de répétition signifie que le temps s'écoule sans qu'on puisse l'arrêter

Et la vie est aussi un changement permanent, nous remarquons l'utilisation pléthorique de cadre spatio-temporel : "On va joyeusement / En voiture publique à quelque endroit charmant" (v.4-5), l'auberge, gîte
Une occurrence pléthorique d'adjectif antonymes : "faible" et "fort", "grand" et "petit"
On pense à plusieurs chose à la fois : "on mêle à sa pensée espoir,travail et amour"

(Transition) Ce poème illustre la force dynamique mais aussi une médiation sur la vanité humaine face à la mort

(1er sous-axe)
Victor Hugo nous montre que la mort est à la fois effrayante et inéluctable effectivement l'expression "on est flot dans la foule, ame dans la tempête"
(v.17) exprime qu'on rejoindra les morts, on ne sait pas où on sera transporté et qu'on est seul dans cette tempête
Ainsi que une l'utilisation des termes du champ lexical du mal : troublées, sombres, deuil, silence, mort qui renforce cette la mort

(2ème sous-axe)
Victor Hugo nous montre que la mort surprend tous les hommes en effet la phrase exclamative de la ligne 20 "Puis,le vaste et profond silence de la mort !" que la mort est soudaine
Le pronom personnel "On" est fréquemment répété qui est universelle pour affirmer que la mort touche n'importe qui.

Conclusion

(Bilan Général)

Pour le bilan général je ne sais pas comment la formuler ainsi que l'ouverture que je ne trouve pas, pouvez-vous m'aider comment faire le bilan général ?

Voici mon plan sur 2 axes

1) La force dynamique de la vie :
a) la vie est faite de sensations positives et fortes
b) la vie est un mouvement perpétuel et un changement permanent

2) Une médiation sur la vanité humaine face à la mort
a) La mort est à la fois effrayante et inélucatable
b) La mort surprend tous les hommes



4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 16 nov. 2010
Commentaire :

Les 11000 vers des Contemplations furent écrits dès 1834, mais surtout pendant l’exil à Jersey, puis à Guernesey, en particulier à partir de 1853 alors que Hugo composait les Châtiments. Mettant fin au silence lyrique qu’il observait depuis les Rayons et les Ombres (1840), le recueil, sommet de sa production poétique, somme de sa vie, de sa sensibilité et de sa pensée, se présente comme «les Mémoires d’une âme» (Préface). Si «une destinée est écrite là jour à jour», le recueil s’érige aussi en expression d’une expérience, celle d’un homme qui se veut comme les autres: «Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous.». La structure du recueil se fait autour de deux parties d’égale ampleur, «Autrefois» (77 pièces) et «Aujourd’hui» (59 textes), diptyque centré sur la mort de Léopoldine («Un abîme les sépare, le tombeau», Préface). Chacune de ces parties comporte trois livres qui sont autant d’étapes de ce cheminement «sortant de l’énigme du berceau et aboutissant à l’énigme du cercueil» (Préface), et dont les poèmes se voient attribuer une date fictive de rédaction, ceux de la première partie étant censés avoir été rédigés avant 1843.
Nous sommes ici au troisième livre du premier versant de l’œuvre, « Les Luttes et les rêves ». Le poème intitulé « Ecrit sur la plinthe d’un bas-relief antique » est dédié à Louise Bertin, une musicienne, qui s’était mise à composer, à partir de 1833 (d’où la date fictive selon Vianey) un opéra sur un livret de Hugo, La Esméralda, qui fut représenté en 1836 et connut un échec cuisant.
Anonyme
Posté le 16 nov. 2010
euh là je suis désoler de te dire que ce que tu a écrit et inutile à ce que j'ai demandé
Anonyme
Posté le 17 nov. 2010
Alors je corrige et apporte quelques idées ou modifications:

Introduction

En 1856, dans une période qui suit le mouvement romantique, Victor Hugo écrit le poème "On vit, on meurt" tiré du recueil Les comtemplations (à mettre en italique).
Dans ce poème, Victor Hugo évoque le mouvement de la vie qui nous procure joie et plaisir en nous entraînant néanmoins vers le deuil.
Le poème met en avant la force dynamique de la vie, faite de sensations positives et fortes, et se mouvant dans un changement perpétuel, mais il se présente également comme une médiation sur la vanité humaine face à la mort, faucheuse effrayante et inéluctable qui surprend tout de même les hommes.


1)a)

Victor Hugo nous montre ici que la vie est faite de sensations positives. En effet, le champ lexical de la joie est très présent dans le poème: joyeusement(v, riant, bonheur.
(Nous remarquons l'utilisation pléthorique de nom : mère, soeur, fille ,termes liés aux membres d'une famille, et l'expression " On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois" car les rois possèdent la richesse et le pouvoirs mais l'amour manque parfois à leur bonheur.) Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire dans ce dernier passage que j'ai mis entre parenthèse...
Les sensations fortes sont elles aussi présente dans le poème: la phrase "On vit on parle, on a le ciel et les nuages" (v.1) évoque le ciel pour exprimer que l'on peut certes s'évader plus loin que l'au-delà, mais non sans rencontrer des obstacles, ici représentés par les nuages. Je pense qu'il y a quelque chose à faire avec l'anaphore "on".
L'expression "On lit Virgile et Dante" signifie qu'on aime lire (les anciens livre qui raconte l'histoire d'une amitié entre 2 personnes.
L'expression "Le regard d'une femme en passant vous agite" exprime qu'on tombe sous les charmes d'une personne) pareil que précédemment, je ne vois pas où tu veux en venir avec ces constatations. Ne te contente pas de constater, analyse: qu'est-ce que cela fait que l'expression "Le regard d'une femme en passant vous agite" exprime qu'on tombe sous les charmes d'une personne? Il te faut développer, va plus en profondeur.

b)
Victor Hugo nous montre ici que la vie est un mouvement perpétuel. Effectivement nous observons que la phrase: "On déjeune" en lisant son journal" est un présent de répétition signifiant que le temps s'écoule sans qu'on puisse l'arrêter. Encore une fois ce serait bien d'étoffer ton idée...
(La vie est aussi un changement permanent. Nous remarquons l'utilisation pléthorique de cadre spatio-temporel : "On va joyeusement / En voiture publique à quelque endroit charmant" (v.4-5), l'auberge, gîte
Une occurrence pléthorique d'adjectif antonymes : "faible" et "fort", "grand" et "petit"
On pense à plusieurs chose à la fois : "on mêle à sa pensée espoir,travail et amour") Je pense voir ce que tu veux dire mais ce n'est pas clair du tout soit plus explicite.

(Transition) Si ce poème illustre la force dynamique de la vie, il représente aussi une médiation sur la vanité humaine face à la mort.

2)a)
Victor Hugo met en exergue le fait que la mort est à la fois effrayante et inéluctable. (C'est d'ailleurs l'inéluctabilité de la mort qui la rend si effrayante, le fait que l'homme soit impuissant face à elle et que quoi qu'il fasse c'est sa finitude). Effectivement, l'expression "on est flot dans la foule, ame dans la tempête"
(v.17) exprime qu'on rejoindra les morts. On ne sait pas où on sera transporté et on est seul, en perdition, dans cette tempête. (Moi j'aurais plutôt dit que cela soulignait le fait qu'il mettait tout le monde dans le même panier puisqu'on mourra tous un jour).
L'utilisation du champ lexical du mal renforce cette idée: troublées, sombres, deuil, silence, mort qui renforce cette la mort

b)
Victor Hugo nous montre que la mort surprend tous les hommes. En effet la phrase exclamative du vers 20 (attention ce ne sont pas des lignes mais des vers!)"Puis,le vaste et profond silence de la mort !" montre que la mort est soudaine.
Le pronom personnel "On" à valeur universel qui est fréquemment répété semble avoir pour but d'affirmer que la mort touche n'importe qui. (C'est sans doute le moment d'exploiter l'anaphore "on" plus amplement).

Alors remarques générales: Attention à l'orthographe mais surtout à l'expression. Tes analyses sont bonnes, tu as de bonnes idées, mais il ne s'agit là que d'un brouillon, ce sont des pistes pour rédiger ton commentaire, mais ça reste trop en surface et c'est trop court. Quand tu trouves une idée exploite la à fond, ne te contente pas de constater.

Cordialement
Anonyme
Posté le 17 nov. 2010
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