Commentaire de texte sur Ariane de Le Clezio

Publié le 12 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 14 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Voici le texte:

Au bord du fleuve sec, il y a la cité des HLM. C'est une véritable cité en elle-même, avec des dizaines d'immeubles, grandes falaises de béton gris debout sur les esplanades de goudron, dans tout le paysage de collines de pierres, de routes, de ponts, avec le lit de galets poussiéreux du fleuve, et l'usine de crémation qui laisse flotter son nuage âcre et lourd au-dessus de la vallée. Ici, on est loin de la mer, loin de la ville, loin de la liberté, loin de l'air même, à cause de la filmée de l'usine de crémation, et loin des hommes, parce que c'est une cité qui ressemble à une ville désertée. Peut-être qu'il n'y a personne en vérité, personne dans ces grands immeubles gris aux milliers de fenêtres rectangulaires, personne dans ces cages d'escalier, dans ces ascenseurs, et personne encore dans ces grands parkings où sont arrêtées les autos ? Peut-être que ces fenêtres et ces portes sont murées, aveuglées, et que plus personne ne peut sortir de ces murs, de ces appartements, de ces caves ? Mais ceux qui vont et viennent entre les grandes murailles grises, hommes, femmes, enfants, chiens parfois, ne sont-ils pas comme des fantômes sans ombre, insaisissables, introuvables, aux yeux vides, perdus dans l'espace sans chaleur, et ils ne peuvent jamais se rencontrer, jamais se trouver, comme s'ils n'avaient pas de vrai nom. De temps en temps passe une ombre, fuyante entre les murs blancs. On voit le ciel parfois, malgré la brume, malgré l'épais nuage qui descend de la cheminée de l'usine de crémation, à l'ouest. On voit des avions aussi, un instant échappés des nuées, traçant derrière leurs ailes étincelantes de longs filaments cotonneux. Mais il n'y a pas d'oiseaux par ici, ni de mouches, ni de sauterelles. Parfois il y a une coccinelle égarée sur les grands parkings de ciment. Elle marche sur le sol, puis elle essaie d'échapper, volant lourdement vers les bacs à fleurs pleins de terre craquelée, où il y a un géranium brûlé.

Où j'en suis dans mon devoir

Je pense qu'il ne faut pas faire des partie correspondant a la description, car puisqu'elle est présente du début a la fin, je ne pourais développer beaucoup cette idée; mais autrement je suis presque au point mort!! Pouvez-vous m'aider s'il vous plait???



4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
Et bien je vois que je ne suis pas le seul à avoir lu le superbe récit de Le clezio --'

je te propose le plan :

Je vais démontrer que la ville est hostile
1) C'est monotone
2) La machine remplace l'homme
3) Il n'y a pas de vie dans la ville

Je te conseille de rester dans le sujet de la ville car ton extrait est relativement concentré la dessus.
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
ok, je te remercie cela va me permettre d'avancer un peu!
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
Bon voila tes idées sont très bonnes, le problème est que je les ai utilisé comme sous partie dans une 1ère grande partie "une atmosphère angoissante" et je ne peu plus rien faire en 2ème partie! c'est idiot mais si j'utilise tes idées comme grandes parties, mon commentaire est beaucoup trop court, même en développant. ce texte commence a me taper sur le système!!
Anonyme
Posté le 13 avr. 2010
je peux te proposer celui-ci :

I- L'homme est deshumanisé
1) Ils ne peuvent plus éprouver leurs sens
2) L'homme est Animalisé
3) La solitude des hommes

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