commentaire littéraire :)

Publié le 17 janv. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 24 janv. 2012 dans 12A
5.00 / 20
5

Sujet du devoir

Sur cette partiedu texte de Balzac (Eugénie Grandet) ^^


(page 97) Monsieur Charles Grandet, beau jeune homme de vingt-deux ans, produisait en ce moment un singulier contraste avec les bons provinciaux que déjà ses manières aristocratiques révoltaient passablement, et que tous étudiaient pour se moquer de lui. Ceci veut une explication. À vingt-deux ans, les jeunes gens sont encore assez voisins de l’enfance pour se laisser aller à des enfantillages. Aussi, peut-être, sur cent d’entre eux, s’en rencontrerait-il bien quatre-vingt-dix-neuf qui se seraient conduits comme se conduisait Charles Grandet. Quelques jours avant cette soirée, son père lui avait dit d’aller pour quelques mois chez son frère de Saumur. Peut-être monsieur Grandet de Paris pensait-il à Eugénie. Charles, qui tombait en province pour la première fois, eut la pensée d’y paraître avec la supériorité d’un jeune homme à la mode, de désespérer l’arrondissement par son luxe, d’y faire époque, et d’y importer les inventions de la vie parisienne. Enfin, pour tout expliquer d’un mot, il voulait passer à Saumur plus de temps qu’à Paris à se brosser les ongles, et y affecter l’excessive recherche de mise que parfois un jeune homme élégant abandonne pour une négligence qui ne manque pas de grâce. Charles emporta donc le plus joli costume de chasse, le plus joli fusil, le plus joli couteau, la plus jolie gaine de Paris. Il emporta sa collection de gilets les plus (page 98) ingénieux : il y en avait de gris, de blancs, de noirs, de couleur scarabée, à reflets d’or, de pailletés, de chinés, de doubles, à châle ou droits de col, à col renversé, de boutonnés jusqu’en haut, à boutons d’or. Il emporta toutes les variétés de cols et de cravates en faveur à cette époque. Il emporta deux habits de Buisson, et son linge le plus fin. Il emporta sa jolie toilette d’or, présent de sa mère. Il emporta ses colifichets de dandy, sans (page 99) oublier une ravissante petite écritoire donnée par la plus aimable des femmes, pour lui du moins, par une grande dame qu’il nommait Annette, et qui voyageait maritalement, ennuyeusement, en Écosse, victime de quelques soupçons auxquels besoin était de sacrifier momentanément son bonheur ; puis force joli papier pour lui écrire une lettre par quinzaine. Ce fut, enfin, une cargaison de futilités parisiennes aussi complète qu’il était possible de la faire, et où, depuis la cravache qui sert à commencer un duel, jusqu’aux beaux pistolets ciselés qui le terminent, se trouvaient tous les instruments aratoires dont se sert un jeune oisif pour labourer la vie. Son père lui ayant dit de voyager seul et modestement, il était venu dans le coupé de la diligence retenu pour lui seul, assez content de ne pas gâter une délicieuse voiture de voyage commandée pour aller au-devant de son Annette, la grande dame que… etc., et qu’il devait rejoindre en juin prochain aux Eaux de Baden. Charles comptait rencontrer cent personnes chez son oncle, chasser à courre dans les forêts de son oncle, y vivre enfin de la vie de château ; il ne savait pas le trouver à Saumur où il ne s’était informé de lui que pour demander le chemin de Froidfond ; mais, en le sachant en ville, il crut l’y voir dans un grand hôtel. Afin de débuter convenablement chez son oncle, soit à Saumur, soit à Froidfond, il avait fait la toilette de voyage la plus coquette, la plus simplement recherchée ; la plus adorable, pour employer le mot qui dans ce temps résumait les perfections spéciales d’une chose ou d’un homme. À Tours, un coiffeur venait de lui refriser ses beaux cheveux châtains ; il y avait changé de linge, et mis une cravate de satin noir combinée avec (page 100) un col rond de manière à encadrer agréablement sa blanche et rieuse figure. Une redingote de voyage à demi boutonnée lui pinçait la taille, et laissait voir un gilet de cachemire à châle sous lequel était un second gilet blanc. Sa montre, négligemment abandonnée au hasard dans une poche, se rattachait par une courte chaîne d’or à l’une des boutonnières. Son pantalon gris se boutonnait sur les côtés, où des dessins brodés en soie noire enjolivaient les coutures. Il maniait agréablement une canne dont la pomme d’or sculpté n’altérait point la fraîcheur de ses gants gris. Enfin, sa casquette était d’un goût excellent. Un Parisien, un Parisien de la sphère la plus élevée, pouvait seul et s’agencer ainsi sans paraître ridicule, et donner une harmonie de fatuité à toutes ces niaiseries, que soutenait d’ailleurs un air brave, l’air d’un jeune homme qui a de beaux pistolets, le coup sûr et Annette.

Où j'en suis dans mon devoir


Introduction

Le roman , Eugenie Grandet, publié en septembre 1833 situe l'histoire du père Grandet et de sa fille Eugénie dans la ville de Saumur. L'arrivée du cousin Charles constitue un événement dans la province. C'est pourquoi Balzac commence par un portrait détaillé savamment organisé destiné à faire de l'effet. Effet sur les provinciaux ou sur les lecteurs ? Le personnage va très vite provoquer la curiosité et l'étonnement .

I) Un cousin qui vient de Paris

Charles Grandet est un beau jeune homme ingénieux de 22 ans. Il est un peut superficielle car il mène une vie plutôt luxueuse.
En se moment il produit un singulier contraste avec les bons provinciaux.
Il a un comportement voisin de l'enfance car la maturité n'a pas encore installé.
Avant une soirée le père de se dernier, qui est donc le petit frère de Felix Grandet annonce à son fils unique qu'il l'envoie dans la ville de Saumur en Province pour quelques mois.
Le fils accepte et donc il veut importer les inventions de la vie parisienne à cette petite ville car il trouve que c'est pas un endroit assez moderne pour lui. Il va enfin pouvoir mené une vie de château près de son oncle.
Sur lui il emporte tous ses accessoires qui montre sa richesse comme les cravates qui a un rapport avec la société très modeste ensuite des habits de Buisson qui est un célèbre tailleur de Richelieu et ses colifichets de dandy qui était à l'époque la référence absolue de distinction et d'élégance. Il prend au-près de lui sa jolie toilette d'or présent de sa mère il prouve au lecteur qu'il tient beaucoup à sa mère un écritoire donné par la plus aimable des femmes pour lui; Annette qui voyage en Ecosse.
"un jeune oisif pour labourer la vie" -> Métaphore agricole en parfait contraste avec l’élégance des objets dont dispose Charles.
Pourtant il ne sait pas le chemin mais il va juste demander Froidfond (Félix Grandet)
Il emporte sa toilette de maquillage la plus coquette pour résumé sa perfections
-"des dessins brodés en soie" -> perfection

II) Un sujet d'étonnement

Dans ce texte il est question d'un cousin nommée Charles Grandet qui est le neveu de Felix Grandet. Il mène une vie plutôt luxueuse mais voilà que son père fait faillite et donc décide d'envoyer son fils auprès de son frère mais Charles ne sait pas la raison.
Le narrateur a un point de vue externe car il connait l'identité du personnage. Ont utilise ici un registre de langue plutôt courant ex : "enfantillage"; "pistolets" et un registre de langue soutenu ex "niaiseries"; "redingote".
Balzac dans ce passage s'oppose à la mode de vie de Paris et de Saumur. Paris est une ville très populaire visité par des étrangers alors que Saumur est une ville en province pas très connue. Pour faire la différence il joue sur les adverbes exemple :
"désespérer l'arrondissement par son luxe"
Il utilise une énumération aussi pour montrer sa richesse :
Charles emporta donc le plus joli costume de chasse, le plus joli fusil, le plus joli couteau, la plus jolie gaine de Paris. Il emporta sa collection de gilets les plus (page 98) ingénieux : il y en avait de gris, de blancs, de noirs, de couleur scarabée, à reflets d’or, de pailletés, de chinés, de doubles, à châle ou droits de col, à col renversé, de boutonnés jusqu’en haut, à boutons d’or."

III) Analyse du texte


Nous avons ici des les premières lignes une description physique de Charles Grandet,/
le narrateur a un point de vue externe car il connait l'identité du personnage (contradictoire) -> C'est à dire ? .
Les verbes sont conjuguée au présent de l'indicatif(xxx) -> Je n'est pas trouver :/ imparfait Ont comprend que c'est ou jeune bourgeois car ont mets en valeurs son comportement c'est aussi une anaphore (figure de répétition qui consiste à répéter un même mot au début d’un vers, d’une phrase ou d’une proposition.) car ont commence souvent par "le plus joli" : "Charles emporta donc le plus joli costume de chasse, le plus joli fusil, le plus joli couteau, la plus jolie gaine de Paris." Nous retrouvons ici un analepse car nous avons un retour en arrière dans le présent pour comprendre comment C.G a pu venir jusqu'ici !
Charles Grandet a été envoyé à Paris chez son oncle par son père car ce dernier a fait faillite et compte se suicider donc il confie son fils unique par une lettre à Felix Grandet.
"Il emporta sa jolie toilette d’or, présent de sa mère" -> cette partie attire l'oeil du lecteur car sa fait un effet plutôt négatif, sa mère lui manque énormément c'est ce qu'il veut faire comprendre ! Il tient beaucoup à sa mère au point de porter une photo sur lui.
Il laissa derrière lui sa bien aimée nomée Annette -> " par la plus aimable des femmes"
Un peu plus bàs nous avons le champ lexicale de vêtements -> mis une cravate de satin noir combinée avec (page 100) un col rond de manière à encadrer agréablement sa blanche et rieuse figure. Une redingote de voyage à demi boutonnée lui pinçait la taille, et laissait voir un gilet de cachemire à châle sous lequel était un second gilet blanc.
L'auteur du texte utilise le registre de langue soutenue vers la fin du texte.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 17 janv. 2012
Pouvais vous me faire une correction du III/ s'il vous plaît ? ^^ !
Vous trouvez qu'il manque quelques petites chose dans le II/ ?

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte