commentaire litteraire d'un extrait de la petite marchande de prose de danniel pennac

Publié le 6 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 12 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

A partir d'un extrait de la petite marchande de prose , je dois realisé un commentaire littéraire en partant d'un plan donné par mon proffesseur , qui es le suivant :
1) un personnage singulier:
1. Hors du commun
2. d'un autre temps
3. agressif
2) un retour au chaos:
1. un crescendo
2. vers le déordre et la destruction
3) un humour discordant :
1.dans les attitudes, paroles ou pensées
2. dans les choix de figures de style ou vocabuaire du narrateur

Où j'en suis dans mon devoir

Je doit rendre mon devoir jeudi 10 mars , mais je sui bloqué le texte est assez compliquer et je suis vraiment nul en francais ! je n'arrive pas a partir du plan a realisé mon commentaire
voici l'extrait :
C'est d'abord une phrase qui m'a traversé la tête :"la mort est un processus rectiligne." Le genre de déclaration à l'emporte-pièce qu'on s'attend plutôt à trouver en anglais : "Death is a straight on process"... quelque chose comme ça.

J'étais en train de me demander où j'avais lu ça quand le géant a fait irruption dans mon bureau. La porte n'avait pas encore claqué derrière lui qu'il était déjà penché sur moi:
- C'est vous, Malaussène?

Un squelette immense avec une forme approximative autour. Des os comme des massues et le taillis des cheveux planté au ras du pif.

- Benjamin Malaussène, c'est
vous?
Courbé comme un arc par-dessus ma table de travail, il me maintenait prisonnier dans mon fauteuil, ses mains énormes étranglant les accoudoirs. La préhistoire en personne. J'étais plaqué à mon dossier, ma tête s'enlisait dans mes épaules et j'étais incapable de dire si j'étais moi. Je me demandais seulement où j'avais lu cette phrase: "la mort est processus rectiligne", si c'étais de l'anglais, du français, une traduction...

C'est alors qu'il a décidé de nous mettre à niveau : d'un coup de reins, il nous a arrachés au sol, mon fauteuil et moi, pour nous poser en face de lui, sur le bureau. Même dans cette position, il continuait à dominer la situation d'une bonne tête. À travers le roncier de ses sourcils, son oeil de sanglier fouillait ma conscience comme s'il avait perdu ses clefs.

- Ça vous amuse de torturer les gens?
Il avait une voix bizarrement enfantine, avec un accent de douleur qui se voulait terrorisant.

- C'est ça?
Et moi, là-haut, sur mon trône, incapable de penser à autre chose qu'à cette foutue phrase. Pas même belle. Du toc. Un Français qui veut faire l'Amerloque, peut-être. Où est-ce que j'ai lu ça?

- Vous n'avez jamais peur qu'on vienne vous casser la gueule?
Ses bras s'étaient mis à trembler. Ils communiquaient aux accoudoirs de mon fauteuil une vibration profonde de tout son corps, façon roulement de tambour avant-coureur des tremblements de terre.



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