Commentaire littéraire, L'oeuvre de Zola Chapitre 10!!

Publié le 15 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 18 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Bonjour, j’ai un commentaire littéraire à faire pour Mercredi et qui comptera coefficient 3 dans ma moyenne de français du trimestre, si quelqu un pourrait m’aider ce serait formidable!! … ce qui me manque le plus pour faire ce commentaire c’est un bon vocabulaire…Pouvez vous m’aider SVP SVP!!!

Voici tout le texte:

« « « Il parcourut d’un coup d’œil les tableaux des murs, une immense scène de massacre en face, ruisselant de rouge, une colossale et pâle sainteté à gauche, une commande de l’État, la banale illustration d’une fête officielle à droite, puis des portraits, des paysages, des intérieurs, tous éclatant en notes aigres, dans l’or trop neuf des cadres. Mais la peur qu’il gardait du public fameux de cette solennité, lui fit ramener ses regards sur la foule peu à peu grossie. Le pouf circulaire, placé au centre, et d’où jaillissait une gerbe de plantes vertes, n’était occupé que par trois dames, trois monstres, abominablement mises, installées pour une journée de médisances. Derrière lui, il entendit une voix rauque broyer de dures syllabes : c’était un Anglais en veston à carreaux, expliquant la scène de massacre à une femme jaune, enfouie au fond d’un cache-poussière de voyage. Des espaces restaient vides, des groupes se fourraient, s’émiettaient, allaient se reformer plus loin ; toutes les têtes étaient levées, les hommes avaient des cannes, des paletots sur le bras, les femmes marchaient doucement, s’arrêtaient en profil perdu ; et son œil de peintre était surtout accroché par les fleurs de leurs chapeaux, très aiguës de ton, parmi les vagues sombres des hauts chapeaux de soie noire. Il aperçut trois prêtres, deux simples soldats tombés là on ne savait d’où, des queues ininterrompues de messieurs décorés, des cortèges de jeunes filles et de mères barrant la circulation. Cependant, beaucoup se connaissaient, il y avait, de loin, des sourires, des saluts, parfois une poignée de main rapide, au passage. Les voix demeuraient discrètes ; couvertes par le roulement continu des pieds.
Alors, Claude se mit à chercher son tableau.[…]
Bientôt, ce qui domina, ce fut l’odeur de chien mouillé. Il devait pleuvoir, une de ces averses brusques de printemps, car les derniers venus apportaient une humidité, des vêtements lourds qui semblaient fumer, dès qu’ils entraient dans la chaleur de la salle. En effet, des coups de ténèbres passaient, depuis un instant, sur l’écran du plafond. Claude, qui leva les yeux, devina un galop de grandes nuées fouettées, de bise, des trombes d’eau battant les vitres de la baie. Une moire d’ombres courait le long des murs, tous les tableaux s’obscurcissaient, le public se noyait de nuit ; jusqu’à ce que la nuée emportée, le peintre revît sortir les têtes de ce crépuscule, avec les mêmes bouches rondes, les mêmes yeux ronds de ravissement imbécile.[…]
Mais, comme il se retrouvait dans la salle de l’Est, cette halle où agonise le grand art, le dépotoir où l’on empile les vastes compositions historiques et religieuses, d’un froid sombre, il eut une secousse, il demeura immobile, les yeux en l’air. Cependant, il était passé deux fois déjà. Là-haut, c’était bien sa toile, si haut, si haut, qu’il hésitait à la reconnaître, toute petite, posée en hirondelle, sur le coin d’un cadre, le cadre monumental d’un immense tableau de dix maîtres, représentant le Déluge, le grouillement d’un peuple jaune, culbuté dans de l’eau lie-de-vin, À gauche, il y avait encore le pitoyable portrait en pied d’un général couleur de cendre ; à droite, une nymphe colosse, dans un paysage lunaire, le cadavre exsangue d’une assassinée, qui se gâtait sur l’herbe ; et alentour, partout, des choses rosâtres, violâtres, des images tristes, jusqu’à une scène comique de moines se grisant, jusqu’à une ouverture de la Chambre, avec toute une page écrite sur un cartouche doré, où les têtes des députés connus étaient reproduites au trait, accompagnées des noms. Et, là-haut, là-haut, au milieu de ces voisinages blafards, la petite toile, trop rude, éclatait férocement, dans une grimace douloureuse de monstre.[…]
Claude s’en alla, revint à trois reprises, le cœur battant, chaque fois qu’un rare visiteur stationnait et promenait un lent regard de la cimaise au plafond. Un besoin maladif l’enrageait d’entendre une parole, une seule. Pourquoi exposer ? comment savoir ? tout, plutôt que cette torture du silence ! Et il étouffa, lorsqu’il vit s’approcher un jeune ménage, la femme ravissante, l’allure délicate et fluette d’une bergère en Saxe. Elle avait aperçu le tableau, elle en demandait le sujet, stupéfaite de n’y rien comprendre ; et, quand son mari, feuilletant le catalogue, eut trouvé le titre : l’Enfant mort, elle l’entraîna, frissonnante, avec ce cri d’effroi :
« Oh ! l’horreur ! est-ce que la police devrait permettre une horreur pareille ! ». » » »


Conclusion (pouvez vous m’aider SVP!)

MERCI de votre aide!SVP SVP

Où j'en suis dans mon devoir

Voici mon plan:
Introduction dont je n’ai trouvé aucune idée…une problématique:
Comment Zola va-t-il utiliser des éléments de la réalité (la foule du salon) pour exprimé le désespoir de l’artiste?

I- (QUI N’EST PAS A FAIRE)
Description de la Salle objective du Salon inspiré par « Les carnet d’enquête »

II- L’élaboration, la transfiguration romanesque : Zola élabore des éléments du réel dans une écriture dramatique et poétique
a)Le regard du peintre et l’élaboration picturale des détails
b)Dramatisation d’une scène de groupe « verbes de mouvement+ sons qui anime les détails dans un mouvement collectif
c)La dimension symbolique de la description de l’orage (poétique, figure de style , orage plonge le salon dans l’obscurité)
Zola a choisit de regarder la scène par le point de vue du peintre: dimension pathétique sentiment douloureux et fort, ultime confrontation du peintre et du public qui ne le comprend pas (étape importante)

III- Échec du peintre

a) La quête du tableau , de la peinture caché pour les grandes. L’opposition entre ce tableau et les autres.
b) Les sentiments douloureux de l’artiste commentez les phrase de son désir …
c) Point de vue du public: scène jeune couple symbolique de la réaction détaillé du public.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 16 mars 2010
tu cherches sur google :
"Commentaire littéraire, L'oeuvre de Zola Chapitre 10!!"
tu choisiras celui qui te plaira .bon courage.

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