Commentaire littéraire Sur La cité Ariane de Clezio

Publié le 27 févr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 1 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Voici le texte:

Au bord du fleuve sec, il y a la cité des HLM. C'est une véritable cité en elle-même, avec des dizaines d'immeubles, grandes falaises de béton gris debout sur les esplanades de goudron, dans tout le paysage de collines de pierres, de routes, de ponts, avec le lit de galets poussiéreux du fleuve, et l'usine de crémation qui laisse flotter son nuage âcre et lourd au-dessus de la vallée. Ici, on est loin de la mer, loin de la ville, loin de la liberté, loin de l'air même, à cause de la filmée de l'usine de crémation, et loin des hommes, parce que c'est une cité qui ressemble à une ville désertée. Peut-être qu'il n'y a personne en vérité, personne dans ces grands immeubles gris aux milliers de fenêtres rectangulaires, personne dans ces cages d'escalier, dans ces ascenseurs, et personne encore dans ces grands parkings où sont arrêtées les autos ? Peut-être que ces fenêtres et ces portes sont murées, aveuglées, et que plus personne ne peut sortir de ces murs, de ces appartements, de ces caves ? Mais ceux qui vont et viennent entre les grandes murailles grises, hommes, femmes, enfants, chiens parfois, ne sont-ils pas comme des fantômes sans ombre, insaisissables, introuvables, aux yeux vides, perdus dans l'espace sans chaleur, et ils ne peuvent jamais se rencontrer, jamais se trouver, comme s'ils n'avaient pas de vrai nom. De temps en temps passe une ombre, fuyante entre les murs blancs. On voit le ciel parfois, malgré la brume, malgré l'épais nuage qui descend de la cheminée de l'usine de crémation, à l'ouest. On voit des avions aussi, un instant échappés des nuées, traçant derrière leurs ailes étincelantes de longs filaments cotonneux. Mais il n'y a pas d'oiseaux par ici, ni de mouches, ni de sauterelles. Parfois il y a une coccinelle égarée sur les grands parkings de ciment. Elle marche sur le sol, puis elle essaie d'échapper, volant lourdement vers les bacs à fleurs pleins de terre craquelée, où il y a un géranium brûlé.

Où j'en suis dans mon devoir

Voila pour faire mon commentaire littéraire j'ai mon plan:

I.Une image déshumanisée de la cité HLM.
1)L'emploi de l'impersonnel
2)L'usage intensif de la négation
3)L'absence de sensations

II.La tonalité fantastique.
1)Le gigantisme
2)La deformation du réel
3)La création d'une atmosphere angoissante

Voila mais je ne sais pas comment commencer c'est mon premier commentaire littéraire
Merci de votre aide



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 27 févr. 2010
Ton plan me parait pas mal, peut être un peu compliqué. Mais Pour rédiger un axe :

Arguements --> sous arguments --> procédé du texte (avec le numéro des lignes si possible) et l'expliqué par une interprétation.

Evite les : "d'abord, ensuite, enfin, puis..." mais rédige plûtot tes sous arguments sous la forme : "Premièrement, deuxiemement, troisièmement..."

Eventuellement une introduction et une conclusion mais ce n'est pas une obligation.
Anonyme
Posté le 27 févr. 2010
contrygrey aurais tu une adresse msn pour te montrer mon introduction pour me conseiller merci
Anonyme
Posté le 27 févr. 2010
bonjour cyberpro tu aurais une adresse msn pour te montrer mon introduction merci

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