Complétez les blancs du commentaire ci-dessous en exploitant les exemples soulignés (ajoutez, directement dans ce texte tapé à l'ordinateur, autant de

Publié le 19 mai 2020 il y a 3A par Ermy - Fin › 21 mai 2020 dans 3A
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Sujet du devoir

En accueillant monsieur Dimanche, Dom Juan multiplie avec hypocrisie les marques de civilité :

– « Ah , Monsieur Dimanche, approchez » (1. 1)

– « que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord » (1. 2)

– « J'avais donné ordre qu'on ne me fît (= laissât) parler personne ; mais cet ordre n'est pas pour vous » (1. 2-3)

(blanc)

Dom Juan ne se contente pas d'anesthésier le courage de monsieur Dimanche à accomplir une démarche désagréable, en le couvrant d'amabilités, il s'amuse aussi de lui avec une cruelle ironie :

« vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi » (1. 3-4).

(blanc)

Monsieur Dimanche est désarçonné par cet excès d'affabilités mondaines. Il réagit sur un ton de gêne et de soumission : « Monsieur, je vous suis fort obligé » (1. 5), « Monsieur, cela n'est rien » (1. 8), « Monsieur, je suis votre serviteur » (1. 11).

(blanc)

Notons aussi que Dom Juan appelle en permanence le marchand « Monsieur Dimanche » (l. 1, 7, 9, 12).

(blanc)

Il use à son égard du langage élégant de la politesse mondaine, mais de façon impertinente et drôle : « Comment ! vous dire que je n'y suis pas » (1. 9).

(blanc)

Il utilise même pour le désigner cette expression : « au meilleur de mes amis » (1. 9-10).

(blanc)

La comédie du fauteuil (1. 12 à 26)

 

Dom Juan demande un siège pour monsieur Dimanche : « Allons vite, un siège pour M. Dimanche » (l. 12).

(blanc)

M. Dimanche ne manque pas d'être embarrassé : « Monsieur, je suis bien comme cela » (l. 13).

(blanc)

Mais Dom Juan insiste et pousse les marques de considération jusqu'à lui offrir un « fauteuil » (l. 16), plutôt qu'un « pliant » (l. 16).

(blanc)

Et le marchand de répondre : « Monsieur, vous vous moquez » (1. 17).

(blanc)

Mais Dom Juan continue son manège et cherche, en pervertissant le rapport normal à l'époque entre les classes sociales, à troubler l'esprit du roturier : « Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux » (1. 18-19). Notons l'impertinence du « ce que je vous dois » (l. 18).

(blanc)

Mais Dom Juan ne recourt pas seulement au puissant ressort de la flatterie. Notons aussi les points de suspension récurrents (l. 11, 17, 20, 24, 26, etc.).

Dom Juan est cruel et odieux avec monsieur Dimanche, mais on est du côté du plus fort : on rit de l'embarras du marchand, qui se débat comme un insecte dans une toile d'araignée. Nous sommes néanmoins touchés par la bonhomie et l'humilité du bourgeois qui a conscience de son rang et qui vient réclamer à juste titre le fruit de son travail.

(blanc)

 

La revue de famille (1. 27 à 46)

 

Une fois que monsieur Dimanche est assis, il faut, pour gagner du temps, que Dom Juan trouve un nouveau sujet de conversation. Il décide de passer en revue toute la famille du marchand, en commençant par monsieur Dimanche lui-même. Sa seule transition pour aborder ce sujet est le juron « Parbleu ! » (l. 27).

(blanc)

Il force le bourgeois à lui parler de sa santé : « Vous vous portez bien » (l. 27), « Vous avez un fonds de santé admirable, des lèvres fraîches, un teint vermeil et des yeux vifs » (1. 29-30).

(blanc)

Et M. Dimanche de dire : « je viens pour... » (l. 24), « Je suis venu... » (l. 28), « Je voudrais bien... » (l. 31).

(blanc)

Mais Dom Juan continue à traiter son visiteur avec arrogance. Il monopolise la parole et le contraint à un interrogatoire forcé sur sa famille. Son insolence est accrue par la façon dont il évoque madame Dimanche : « C'est une brave femme » (1. 34).

(blanc)

L'interrogatoire atteint le comble de l'impertinence et du comique, quand Dom Juan, après avoir loué la santé de monsieur Dimanche, évoque un à un tous les membres de sa famille : son « épouse » (l. 32), sa « fille Claudine » (l. 36), son fils « Colin » (l. 40) , son « chien Brusquet » (l. 42).

(blanc)

À propos de Claudine, il s'exclame : « La jolie petite fille que c'est ! je l'aime de tout mon cœur » (l. 38) ; il évoque habilement le « tambour » du« petit Colin » (l. 40) et le « petit chien Brusquet » qui « gronde » et « mord […] bien aux jambes » les visiteurs (l. 42-43).

(blanc)

Notons aussi le recours à l'adjectif « petit » (l. 36, 38, 40, 42).

(blanc)

Dom Juan va même jusqu'à dire : « Ne vous étonnez pas si je m'informe des nouvelles de toute la famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt » (1. 45-46).

(blanc)

Il maîtrise parfaitement le langage et nous offre un bon divertissement. Mais le comique est grinçant : on rit du brio de Dom Juan, mais il écrase un faible et l'on a pitié du marchand impuissant et berné.

 

(blanc)

Où j'en suis dans mon devoir

Remplir les ''blanc'' par une phrase rouge et une phrase verte, je suis nouvelle sur ce site mais si quelqu'un pourait m'aider à en faire quelques uns ce serait cool...

Merci d'avance !




1 commentaire pour ce devoir


Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 19 mai 2020

Tu n'as pas donné la totalité de la consigne. Que représentent les phrases rouges et les phrases vertes  qui doivent combler les blancs ?


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