Developpement sur extrait de MEMOIRES DE GUERRE (De Gaulle)

Publié le 29 déc. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 3 janv. 2016 dans 8A
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Sujet du devoir

Bonjour, 

Je dois fais un développement sur ce texte : (voir photo)

Août 1944 : Libération de Paris. De Gaulle qui incarne le libérateur, rencontre plus tard, à l'automne 1944, plusieurs personnages de haut rang pour prendre leurs avis sur le gouvernement futur de la France.

     Enfin M. Albert Lebrun vint joindre à l'approbation générale celle du fantôme mélancolique de la IIIe République. Je le reçus le 13 octobre. "J'ai toujours été, je suis, me déclara le président, en plein accord avec ce que vous faites. Sans vous, tout était perdu. Grâce à vous, tout peut être sauvé. Personnellement, je ne saurais me manifester d'aucune manière, sauf toutefois par cette visite que je vous prie de faire publier. Il est vrai que, formellement, je n'ai jamais donné ma démission. A qui d'ailleurs, l'aurais-je remise, puisqu'il n'existait plus d'Assemblée nationale qualifiée pour me remplacer ? Mais je tiens à vous attester que je vous suis tout acquis".

     Nous parlâmes des événements de 1940. Albert Lebrun revint avec chagrin sur cette journée du 16 juin 1940 où il avait accepté la démission de M. Paul Reynaud et chargé le Maréchal de former le nouveau ministère. Les larmes aux yeux, levant les bras au ciel, il confessait son erreur «Ce qui m'a, dit-il, décidé dans le mauvais sens, comme la plupart des ministres, ce fut l'attitude de Weygand. Il était si catégorique en exigeant l'armistice ! Il affirmait péremptoirement qu'il n'y avait rien d'autre à faire ! Pourtant, je croyeis, comme Reunaud, Jeannenay, Herriot, Mandel, vous-même, qu'il fallait aller en Afrique, qu'on pouvait poursuivre la guerre avec l'armée qui s'y trouvait, les forces que l'on avait encore les moyens d'y transporter, notre flotte intacte, notre empire, nos alliés. Mais le Conseil a réputation ! Ah ! Quel malheur quand, dans l'extrême péril, ce sont les généraux qui se refusent à combattre ! »

     Le président Lebrun prit congé. Je lui serai la main avec compassion et cordialité. Au fond, comme chef de l'État, deux choses lui avaient manqué: qu'il fût un chef ; qu'il eût un État.

 

Où j'en suis dans mon devoir

Je ne sais quoi dire d'autre et je ne sais pas comment ranger mes infos :

L'expression "fantôme mélancolique" est une présence inconsistante au sommet de l'État. C'est un souvenir d'un système politique mort. Lebrun apparaît comme un personnage émotif, impressionnable. C'est l'idée d'un manque de dureté. Il utilise des phrases exclamatives, cette modalité exprime son impuissance, ce qui se marque aussi dans la phrase: " Que voulez-vous?". Il était sans moyen d'agir. La critique se porte aussi sur la IIIe République. De Gaulle prépare la constitution de la Ve République, il fait sa campagne. Lebrun est faible et sans autorité. La IIIe République est dont un État inconsistant pour De Gaulle. Le mémorialiste essaye d'être précis et essaye de rendre l'histoire vivante.

 

Voilà, merci pour votre aide :)




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