D.M. DE FRANCAIS ;( ( CYBERPRO:D)

Publié le 1 juin 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 4 juin 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Bonjour,


J'ai un d.m de français à rendre pour jeudi, je l'ai fais mais j'aimerai que quelqu'un m'aide à faire une belle intro et conclusion et si possible bien développé mes parties, j'ai des idées mais je les plaque^^


Merci d'avance;D

Le texte est celui ci:

DOCUMENT B

Le chapitre V du roman de Jules Verne, intitulé « La cité de l’Acier », s’ouvre sur une présentation de cette ville, « propriété » industrielle du professeur Schultze.
Cette masse est Stahlstadt, la Cité de l’Acier, la ville allemande, la propriété personnelle de Herr Schultze, l’ex-professeur de chimie d’Iéna, devenu, de par les millions de le bégum , le plus grand travailleur du fer et, spécialement, le plus grand fondeur de
canons des deux mondes.
Il en fond, en vérité, de toutes formes et de tout calibre, à âme lisse et à raies, à culasse mobile et à culasse fixe , pour la Russie et pour la Turquie, pour la Roumanie et pour le Japon, pour l’Italie et pour la Chine, mais surtout pour l’Allemagne.
Grâce à la puissance d’un capital énorme, un établissement monstre, une ville véritable,qui est en même temps une usine modèle, est sortie de terre comme à un coup de baguette.Trente mille travailleurs, pour la plupart Allemands d’origine, sont venus se grouper autour
d’elle et en former les faubourgs. En quelques mois, ses produits ont dû à leur écrasante supériorité une célébrité universelle.
Le professeur Schultze extrait le minerai de fer et la houille de ses propres mines. Sur place, il les transforme en acier fondu. Sur place, il en fait des canons.
Ce qu’aucun de ses concurrents ne peut faire, il arrive, lui, à le réaliser. En France, on obtient des lingots d’acier de quarante mille kilogrammes. En Angleterre, on a fabriqué un canon en fer forgé de cent tonnes. À Essen, M. Krupp est arrivé à fondre des blocs d’acier
de cinq cent mille kilogrammes. Herr Schultze ne connaît pas de limites : demandez-lui un canon d’un poids quelconque et d’une puissance quelle qu’elle soit, il vous servira ce canon, brillant comme un sou neuf, dans les délais convenus.
Mais, par exemple, il vous le fera payer ! Il semble que les deux cent cinquante millions de 1871 n’aient fait que le mettre en appétit.
En industrie canonnière comme en toutes choses, on est bien fort lorsqu’on peut ce que les autres ne peuvent pas. Et il n’y a pas à dire, non seulement les canons de Herr Schultze atteignent des dimensions sans précédent, mais, s’ils sont susceptibles de se détériorer par l’usage, ils n’éclatent jamais. L’acier de Stahlstadt semble avoir des propriétés spéciales.
Il court à cet égard des légendes d’alliages mystérieux, de secrets chimiques. Ce qu’il y a de sûr, c’est que personne n’en sait le fin mot.
Ce qu’il y a de sûr aussi, c’est qu’à Stahlstadt, le secret est gardé avec un soin jaloux.
Dans ce coin écarté de l’Amérique septentrionale , entouré de déserts, isolé du monde par un rempart de montagnes, situé à cinq cents milles des petites agglomérations humaines les plus voisines, on chercherait vainement aucun vestige de cette liberté qui a fondé la puissance de la république des Etats-Unis.
En arrivant sous les murailles mêmes de Stahlstadt, n’essayez pas de franchir une des portes massives qui coupent de distance en distance la ligne des fossés et des fortifications.La consigne la plus impitoyable vous repousserait. Il faut descendre dans l’un des faubourgs. Vous n’entrerez dans la Cité de l’Acier que si vous avez la formule magique,
le mot d’ordre, ou tout au moins une autorisation dûment timbrée, signée et paraphée.

Jules Verne, Les cinq cents millions de la bégum, 1879,extrait du chapitre V.

Où j'en suis dans mon devoir

Le commentaire est sur:

Vous commenterez l’extrait du roman de Jules Verne, Les cinq cents millions de la bégum, de ‘Le professeur Schultze extrait le minerai’ jusqu’à la fin du texte, à partir du parcours de lecture suivant :
I- Montrez que se met progressivement en place un univers oppressant.
II- En quoi le portrait du Professeur Schultze constitue-t-il une dénonciation ?


J'ai fais mon commentaire mais j'aimerais changer si possible la conclusion ainsi que la conclusion , et bien développer mes parties.


Le XIXème siècle, avec sa révolution industrielle, ses progrès scientifiques et technologiques, a vu émerger un nouveau type de personnage littéraire, celui du savant fou qui tire profit des sciences pour répandre le mal, souvent par cupidité. Ce côté sombre du personnage et de son dessein le fait assimiler, dans les romans, à une source de danger et de mystères. Il fascine et inquiète.
Jules Verne, dans Les Cinq Cents Millions de la Bégum, sacrifie à cette mode littéraire. Deux héritiers se partagent un héritage fabuleux. L’un, le docteur Sarrasin, fonde France-Ville, une ville idéale, utopique. L’autre, le professeur Schultze, un Allemand, construit Stahlstadt, la Cité de l’Acier avec ses usines et ses fabriques d’armement. À une période où le souvenir de la guerre franco-allemande de 1870 est encore tout neuf, le message de l’auteur est clair : à travers la description angoissante d’un univers oppressant et le portrait d’un personnage mystérieux et puissant, la dénonciation des dérives mégalomanes d’individus maléfiques qui menacent le monde est évidente.

I- Montrez que se met progressivement en place un univers oppressant.

Jules Verne a mis en place un univers imaginaire qu’il va progressivement rendre oppressant :
- en faisant référence au ‘quantitatif’, il multiplie les précisions
chiffrées traduisant la démesure de la cité :
..des lingots de « quarante mille kilogrammes »
.. les sommes d’argent qui sont demandées
.. les volumes, les masses des canons qui sont de plus en plus importantes.Or, ces indications ne concernent que les fabrications des « concurrents » de Herr Schultze, déjà impressionnantes. Jules Verne met ainsi en valeur le gigantisme des réalisations du professeur qui dépassent ces chiffres et l’entendement humain ; il ne les exprime pas directement mais laisse le lecteur imaginer la démesure de cet univers par des expressions imagées : ligne 18 Herr Schultze ne connaît pas de limites, ligne 19 demandez lui un canon d’un poids quelconque et d’une puissance quelle qu’elle soit, il vous servira ce canon. Et en plus, il respectera les délais de fabrication. Les canons ont des dimensions sans précédent (ligne 25). Enfin, il fait ce qu’aucun des concurrents ne peut faire (ligne 15).À l’aide de ces expressions vagues mais très éloquentes, l’auteur laisse l’imagination du lecteur concrétiser la démesure
- en décrivant une usine éloignée du regard de tous, isolée et
hyper-protégée :
JV localise ce lieu de fabrication de manière angoissante :
..ligne 30 Dans ce coin écarté de l’Amérique septentrionale
..ligne 31 entouré de déserts, isolé du monde par un rempart de montagnes
..ligne 32 situé à cinq cents milles des petites agglomérations humaines les plus voisines (que la conversion effectuée à l’aide du paratexte évalue à sept cent cinquante kilomètres).
..la géographie hostile des lieux concourt à ce malaise : rempart de montagnes (ligne 31) d’autant que les constructions humaines ont amplifiées cet abord sauvage : portes massives …fossés …fortifications (ligne 35)Parmi toutes ces allusions, c’est encore plus le nombre qui accentue cette sensation d’oppression.
En plus des canons évoqués ligne 24 et de l’acier (induisant en plus une connotation froide et inhumaine) de la cité éponyme, cette architecture des lieux constitue un véritable dispositif défensif, laissant percevoir les effets néfastes de la guerre.
- en entourant ce lieu et ces matériaux de secrets et de
mystères :
La fabrication de cet arsenal est cependant mystérieuse et secrète :
Ligne 26 propriétés spéciales, ligne légendes d’alliages mystérieux, de secrets chimiques.
Mais rien n’est officiel et ce n’est que la rumeur qui rend cette description fantastique.
En plus, JV accentue cette perception oppressante par des phrases affirmatives ne permettant pas au lecteur de mettre en doute la noirceur de sa perception et affichant un protectionnisme outrancier de la cité:
..ce qu’il y a de sûr lignes 27 à 29 : impose l’impossibilité de connaître le secret
..l’adverbe vainement de la ligne 32 amène même le lecteur au désespoir de ne jamais en savoir plus
..l’accès lui-même à la cité est réglementé par une autorisation, un mot d’ordre (ligne 38) qu’une métaphore assimile à « une formule magique »
..lignes 36 à 38 : ici, en plus, JV s’adresse directement au lecteur (2ème personne du pluriel) de manière impérieuse : n’essayez pas de franchir…, vous n’entrerez que si…ce qui implique encore davantage le lecteur dans la description et lui indique les risques encourus s’il contrevenait
Bref, l’univers ainsi mis en place se veut oppressant par :
- la perte des libertés individuelles
- la mise en place d’un régime totalitaire
- l’absence d’information.

II- En quoi le portrait du Professeur Schultze constitue-t-il une dénonciation ?

Comme cela a été évoqué, le professeur Schultze est à la tête d’un régime totalitaire avec perte des libertés individuelles sur lequel il n’y a pas d’information, se situant en Amérique mais en plus à huis clos (plus de 700 km de toute agglomération humaine : lignes 31-32) et ceint de murailles et de montagnes (ligne 31).
Ainsi, on comprend que JV dénonce à travers le personnage de Herr Schultze le monopole par un seul homme des techniques et des idées et par une narration oppressante met en garde le lecteur des dangers de cette situation.
À travers sa description, JV réalise le portrait d’un savant fou.
Ainsi, il nous décrit :
- un thaumaturge, car il semble en effet que ce soit Herr Schultze
qui réalise tout en étant le seul sujet de multiples verbes d’action :
extrait, transforme, fait, réaliser (lignes 13 à 15).
La juxtaposition de phrases courtes (lignes 18 à 20) majore l’effet des verbes d’action et semble indiquer la facilité de la construction. L’évocation tiendrait d’ailleurs plus du conte de fée que d’armement quand l’auteur par deux fois écrit sur place (ligne 14) et qu’il cite brillant comme un sou neuf (ligne 20).
_ un industriel de l’acier de renommée mondiale :
JV utilise pour cela plusieurs procédés :
..des termes intensifs : ligne 26 ils n’éclatent jamais et ligne 28 personne
..des expressions superlatives : ligne 23 on est bien fort et ligne 25 sans précédent
..l’emploi d’hyperboles énorme, monstre (ligne 8)
..la comparaison avec ses concurrents :
… par une gradation ascendante France, Angleterre, Essen finalisée par l’évocation d’un patronyme M. Krupp, JV assoit la supériorité mondiale de Herr Schultze.
…il oppose systématiquement les autres à la marque de la 3ème personne du singulier qui concerne le professeur : lui, il.
Cette description, en permanence élogieuse, représente en fait une dénonciation des savants et industriels qui, ayant puissance et argent, oeuvrent pour le malheur de la planète.
Elle rejoint ainsi François Rabelais (Pantagruel) : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme … ».
Tout au long du texte, on ne perçoit aucune vie, aucune chaleur dans la cité sauf celle des canons
La seule fois que l’auteur évoque une tierce personne dans la cité, c’est ligne 28 personne !
Sa puissance, Herr Schultze la met au service de l’armement et de la guerre et non de l’humanité, représentant une menace d’autant plus importante que sa puissance est grande.
L’auteur rend compte de son indignation par une exclamation adressée au lecteur : Mais, par exemple, il vous le fera payer ! (ligne 21) évoquant non seulement la cupidité du professeur mais aussi, avec un sens plus large et non monétaire, les souffrances occasionnées à l’humanité par une telle folie.
Les valeurs de Herr Schultze ne sont du reste pas très morales : cupidité et soif insatiable de pouvoir. Les précisions financières chiffrées sont colossales et ne sont qu’un début, qu’image la métaphore n’aient fait que le mettre en appétit (ligne 22), de l’alimentation d’un ogre.
Son personnage semble être alors un dictateur vivant dans un régime totalitaire :
-lignes 32-32 : on chercherait vainement aucun vestige de cette liberté
-ligne 36 : la consigne la plus impitoyable, il faut
-ligne 38 : le mot d’ordre
Les termes de ces passages signalent la force des contraintes et des obligations dans cette cité dont le nom à consonance germanique Stahlstadt, dans une époque où la rivalité franco-allemande était dans tous les esprits, aide à dénoncer les dangers d’un armement sans limites aux mains de savants sans scrupule
Je ne pense pas qu’il faille voir dans l’écriture de JV une comparaison de Herr Schultze et d’Hitler car il faut rappeler que la publication du roman, 1879, est bien antérieure à l’avènement d’Hitler.
Par contre, cette publication intervient quelques années seulement après la guerre de 1870, qui a vu la défaite des Français face aux Allemands. Et, il ne semble pas trop osé de penser que ce document révèle de l’antigermanisme primaire et un appel à la revanche.



IV- Conclusion

Cette œuvre de Jules Verne, en plus de distraire et d’intéresser le lecteur en le transposant dans un univers qui suscite son émotion, l’incite à réfléchir sur le monde qui l’entoure et tout particulièrement sur les dangers qui le menacent.
Rétrospectivement, on peut dire que Jules Verne a été un extraordinaire visionnaire comme en attestent les folies meurtrières d’un Hitler ou d’un Pol Pot.



Comme vous le voyez j'ai des idées mais je les plaque seulement et j'aimerai que quelqu'un puisse m'aider



Merci d'avance:D



9 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 2 juin 2010
Merci, il faut faire un commentaire rédigé entierement, tu peut m'aider?
Anonyme
Posté le 2 juin 2010
ok merci sa arrive...
Anonyme
Posté le 2 juin 2010
pour la première partie


Jules Verne a mis en place un univers imaginaire qu’il va progressivement rendre oppressant ,
en faisant référence au ‘quantitatif’, il multiplie les précisions chiffrées traduisant la démesure de la cité tels que des lingots de « quarante mille kilogrammes », les sommes d’argent qui sont demandées, les volumes, les masses des canons qui sont de plus en plus importantes. Or, ces indications ne concernent que les fabrications des « concurrents » de Herr Schultze, déjà impressionnantes. Jules Verne met ainsi en valeur le gigantisme des réalisations du professeur qui dépassent ces chiffres et l’entendement humain ; il ne les exprime pas directement mais laisse le lecteur imaginer la démesure de cet univers par des expressions imagées tels que à la ligne 18,Herr Schultze ne connaît pas de limites, ligne 19 demandez lui un canon d’un poids quelconque et d’une puissance quelle qu’elle soit, il vous servira ce canon. Et en plus, il respectera les délais de fabrication. Les canons ont des dimensions sans précédent (ligne 25). Enfin, il fait ce qu’aucun des concurrents ne peut faire (ligne 15).À l’aide de ces expressions vagues mais très éloquentes, l’auteur laisse l’imagination du lecteur concrétiser la démesure en décrivant une usine éloignée du regard de tous, isolée et hyper-protégée .JV localise ce lieu de fabrication de manière angoissante ,
« Dans ce coin écarté de l’Amérique septentrionale »,« entouré de déserts, isolé du monde par un rempart de montagnes »,et à la ligne 32 situé à cinq cents milles des petites agglomérations humaines les plus voisines (que la conversion effectuée à l’aide du paratexte évalue à sept cent cinquante kilomètres).La géographie hostile des lieux concourt à ce malaise ,: rempart de montagnes (ligne 31) d’autant que les constructions humaines ont amplifiées cet abord sauvage : portes massives …fossés …fortifications (ligne 35)Parmi toutes ces allusions, c’est encore plus le nombre qui accentue cette sensation d’oppression.
En plus des canons évoqués ligne 24 et de l’acier (induisant en plus une connotation froide et inhumaine) de la cité éponyme, cette architecture des lieux constitue un véritable dispositif défensif, laissant percevoir les effets néfastes de la guerre,en entourant ce lieu et ces matériaux de secrets et de mystères .En effet,la fabrication de cet arsenal est cependant mystérieuse et secrète « propriétés spéciales, ligne légendes d’alliages mystérieux, de secrets chimiques. »
Mais rien n’est officiel et ce n’est que la rumeur qui rend cette description fantastique.
En plus, JV accentue cette perception oppressante par des phrases affirmatives ne permettant pas au lecteur de mettre en doute la noirceur de sa perception et affichant un protectionnisme outrancier de la cité,ce qu’il y a de sûr lignes 27 à 29 : impose l’impossibilité de connaître le secret,l’adverbe vainement de la ligne 32 amène même le lecteur au désespoir de ne jamais en savoir plus,l’accès lui-même à la cité est réglementé par une autorisation, un mot d’ordre (ligne 38) qu’une métaphore assimile à « une formule magique »,lignes 36 à 38 : ici, en plus, JV s’adresse directement au lecteur (2ème personne du pluriel) de manière impérieuse : n’essayez pas de franchir…, vous n’entrerez que si…ce qui implique encore davantage le lecteur dans la description et lui indique les risques encourus s’il contrevenait
Bref, l’univers ainsi mis en place se veut oppressant par la perte des libertés individuelles,
la mise en place d’un régime totalitaire, l’absence d’information.


2ème partie....
PS: C'est à rendre pour demain;(
Anonyme
Posté le 2 juin 2010
Comme cela a été évoqué, le professeur Schultze est à la tête d’un régime totalitaire avec perte des libertés individuelles sur lequel il n’y a pas d’information, se situant en Amérique mais en plus à huis clos (plus de 700 km de toute agglomération humaine : lignes 31-32) et ceint de murailles et de montagnes (ligne 31).Ainsi, on comprend que JV dénonce à travers le personnage de Herr Schultze le monopole par un seul homme des techniques et des idées et par une narration oppressante met en garde le lecteur des dangers de cette situation.
À travers sa description, JV réalise le portrait d’un savant fou.Ainsi, il nous décrit un thaumaturge, car il semble en effet que ce soit Herr Schultze qui réalise tout en étant le seul sujet de multiples verbes d’action tels que extrait, transforme, fait, réaliser (lignes 13 à 15).
La juxtaposition de phrases courtes (lignes 18 à 20) majore l’effet des verbes d’action et semble indiquer la facilité de la construction. L’évocation tiendrait d’ailleurs plus du conte de fée que d’armement quand l’auteur par deux fois écrit sur place (ligne 14) et qu’il cite brillant comme un sou neuf (ligne 20) un industriel de l’acier de renommée mondiale .JV utilise pour cela plusieurs procédés tels que des termes intensifs : ligne 26 ils n’éclatent jamais et ligne 28 personne,des expressions superlatives : ligne 23 on est bien fort et ligne 25 sans précédent
,l’emploi d’hyperboles énorme, monstre (ligne 8),la comparaison avec ses concurrents par une gradation ascendante France, Angleterre, Essen finalisée par l’évocation d’un patronyme M. Krupp, JV assoit la supériorité mondiale de Herr Schultze.Il oppose systématiquement les autres à la marque de la 3ème personne du singulier qui concerne le professeur : lui, il.
Cette description, en permanence élogieuse, représente en fait une dénonciation des savants et industriels qui, ayant puissance et argent, oeuvrent pour le malheur de la planète.
Elle rejoint ainsi François Rabelais (Pantagruel) : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme … ».Tout au long du texte, on ne perçoit aucune vie, aucune chaleur dans la cité sauf celle des canons.La seule fois que l’auteur évoque une tierce personne dans la cité, c’est ligne 28 personne !Sa puissance, Herr Schultze la met au service de l’armement et de la guerre et non de l’humanité, représentant une menace d’autant plus importante que sa puissance est grande.L’auteur rend compte de son indignation par une exclamation adressée au lecteur : Mais, par exemple, il vous le fera payer ! (ligne 21) évoquant non seulement la cupidité du professeur mais aussi, avec un sens plus large et non monétaire, les souffrances occasionnées à l’humanité par une telle folie.Les valeurs de Herr Schultze ne sont du reste pas très morales : cupidité et soif insatiable de pouvoir. Les précisions financières chiffrées sont colossales et ne sont qu’un début, qu’image la métaphore n’aient fait que le mettre en appétit (ligne 22), de l’alimentation d’un ogre.Son personnage semble être alors un dictateur vivant dans un régime totalitaire « on chercherait vainement aucun vestige de cette liberté », « le mot d’ordre ».
Les termes de ces passages signalent la force des contraintes et des obligations dans cette cité dont le nom à consonance germanique Stahlstadt, dans une époque où la rivalité franco-allemande était dans tous les esprits, aide à dénoncer les dangers d’un armement sans limites aux mains de savants sans scrupule.Je ne pense pas qu’il faille voir dans l’écriture de JV une comparaison de Herr Schultze et d’Hitler car il faut rappeler que la publication du roman, 1879, est bien antérieure à l’avènement d’Hitler.Par contre, cette publication intervient quelques années seulement après la guerre de 1870, qui a vu la défaite des Français face aux Allemands. Et, il ne semble pas trop osé de penser que ce document révèle de l’antigermanisme primaire et un appel à la revanche.


Merci pour ton aide;D
Anonyme
Posté le 2 juin 2010
Tu peut m'aider?, merci
Anonyme
Posté le 2 juin 2010
Ok , pour les parties c'est bon mais est ce que tu peut m'aider à faire une belle intro et conclusion ? merci
Anonyme
Posté le 2 juin 2010
Si j'arrange ce que tu ma conseillé tu penses que j'aurais quel note environ?


a bientot
Anonyme
Posté le 2 juin 2010
Merci , biensur que sa me convient;) tu peut m'aidé aussi pour la conclusion sa seré vraiment génial:)
Anonyme
Posté le 2 juin 2010
Merci beaucoup:)

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