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Sujet du devoir
En vous inspirant des lignes qui lui sont consacrées dans Une Vie, sans pour autant vous y limiter, faite, au point de vue omniscient, le portrait physique et moral du personnage de Rosalie. 35 lignes min
Où j'en suis dans mon devoir
je sais pas trop rédiger aidez moi
5 commentaires pour ce devoir
physique:
Elle semblait un portrait de véronèse avec
ses cheveux d'un blond luisant qu'on aurait dit avoir déteint sur sa chair,
une chair d'aristocrate à peine nuancée de rose, ombrée d'un léger duvet,
d'une sorte de velours pâle qu'on apercevait un peu quand le soleil la
caressait. Ses yeux étaient bleus, de ce bleu opaque qu'ont ceux des
bonshommes en faïence de Hollande.
Elle avait, sur l'aile gauche de la narine, un petit grain de beauté, un autre à
droite, sur le menton, où frisaient quelques poils si semblables à sa peau
qu'on les distinguait à peine. Elle était grande, mûre de poitrine, ondoyante
de la taille. Sa voix nette semblait parfois trop aiguë ; mais son rire franc
jetait de la joie autour d'elle
vous decrivez bien rosalie ?
Je crois que c'est Jeanne!
DSL
c pas grave
Ils ont besoin d'aide !
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Jeanne, sortie la veille du couvent, libre enfin pour toujours, prête à saisir
tous les bonheurs de la vie dont elle rêvait depuis si longtemps,
il l'avait tenue là
sévèrement enfermée, cloîtrée, ignorée et ignorante des choses humaines
Elle sortait maintenant du couvent, radieuse, pleine de sèves et d'appétits
de bonheur prête à toutes les joies, à tous les hasards charmants que dans le
désoeuvrement des jours, la longueur des nuits, la solitude des espérances,
son esprit avait déjà parcourus. Elle semblait un portrait de véronèse avec
ses cheveux d'un blond luisant qu'on aurait dit avoir déteint sur sa chair,
une chair d'aristocrate à peine nuancée de rose, ombrée d'un léger duvet,
d'une sorte de velours pâle qu'on apercevait un peu quand le soleil la
caressait. Ses yeux étaient bleus, de ce bleu opaque qu'ont ceux des
bonshommes en faïence de Hollande.
Elle avait, sur l'aile gauche de la narine, un petit grain de beauté, un autre à
droite, sur le menton, où frisaient quelques poils si semblables à sa peau
qu'on les distinguait à peine. Elle était grande, mûre de poitrine, ondoyante
de la taille. Sa voix nette semblait parfois trop aiguë ; mais son rire franc
jetait de la joie autour d'elle. Souvent, d'un geste familier elle portait ses
deux mains à ses tempes comme pour lisser sa chevelure
Depuis son entrée au Sacré-Coeur elle n'avait pas quitté Rouen, son père
ne permettant aucune distraction avant l'âge qu'il avait fixé. Deux fois
seulement on l'avait emmenée quinze jours à Paris, mais c'était une ville
encore, et elle ne rêvait que la campagne
Mais Jeanne, sous ce ruissellement tiède, se sentait revivre ainsi qu'une
plante enfermée qu'on vient de remettre à l'air ; et l'épaisseur de sa joie,
comme un feuillage, abritait son coeur de la tristesse. Bien qu'elle ne parlât
pas, elle avait envie de chanter de tendre au-dehors sa main pour l'emplir
d'eau qu'elle boirait, et elle jouissait d'être emportée au grand trot des
chevaux, de voir la désolation des paysages, et de se sentir à l'abri au
milieu de cette inondation.
t elle se mit à rêver d'amour, L'amour ! Il l'emplissait depuis deux années
de l'anxiété croissante de son approche. Maintenant elle était libre d'aimer ;
elle n'avait plus qu'à le rencontrer lui !
Comment serait-il ?
Elle ne le savait pas au juste et ne se le demandait même pas. Il serait lui,
voilà tout.
Elle savait seulement qu'elle l'adorerait de toute son âme et qu'il la chérirait
de toute sa force. Ils se promèneraient par les soirs pareils à celui-ci, sous
la cendre lumineuse qui tombait des étoiles