Etudier un texte

Sujet du devoir

Une rencontre :
2)Relevez tous les éléments du portrait de l'esclave. Quels renseignements apportent-ils? Quelle est la visée de ce portrait?
3)Relevez les marques d'adresse entre Candide et l'esclave? Quelle différence sociale soulignent-elles?
4)Quels sentiments cette rencontre suscite-t-elle chez Candide? A quels indices le voyez-vous (ponctuation,types de phrase,vocabulaire,etc.)? Par quels mots Candide se différencie-t-il des esclavagistes?
5)Qui caractérise l'esclave de "pauvre homme"? Quelle information apporte l'emploie de cet adjectif?

Une dénonciation de l'esclavage:
6)Quels usages l'esclave rappelle-t-il à Candide? Par quel procédé d'écriture le narrateur en souligne-t-il l'injustice?
7)Lignes 9-19: qui sont désignés par les pronoms personnels"on" et "nous"? Et par le "nous" (l.20)? Quelle critique ce glissement installe-t-il?
8)Lignes 9-23:reformulez le raisonnement de l'esclave en vous appuyant sur les connecteurs logiques. Quels arguments emploie-t-il pour dénoncer l'esclavage?
9)Le maître de l'esclave s'appelle "M.Vanderdeur":en quoi ce nom est-il ironique?
10)"C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe"(l.13)
a)Qui est désigné par le pronom personnel "vous"?
b)Selon vous, qui prononce cette phrase? Sur quel ton?
c)Quelle critique implicite cette phrase contient-elle ?

Où j'en suis dans mon devoir

Voici le texte:

En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais- tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? -- J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. -- Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? -- Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : " Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux, tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère. " Hélas ! je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible. - O Pangloss! s'écria Candide, tu n'avais pas deviné cette abomination; c'en est fait, il faudra qu'à la fin je renonce à ton optimisme.
- Qu'est-ce qu'optimisme? disait Cacambo.
- Hélas! dit Candide, c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal"; et il versait des larmes en regardant son nègre; et en pleurant, il entra dans Surinam.

Je suis pas très bonne en français, quelqu'un pourrait m'aider s'il vous plaît?