FAIRE UNE DESCRIPTIONS RÉALISTE (ÉCRITURE D'INVENTION)

Publié le 2 oct. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 2 oct. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Ennoncer: décriver de la maniere de Flaubert la vie du couple Bumble telle que vous l'imaginer à partir des deux textes de chaque auteur:

Texte de Flaubert:

Madame bovary raconte la vie d'un couple dont l'épouse s'ennuie mortellement et goute à l'amour en trompant son mari. Le passage suivant dépeint le cours de leur existence peu après le mariage, à une époque où Emma est encore fidèle à Charles.

Emma, d'autre part, savait conduire sa maison. Elle envoyait aux malades le compte des visites dans des lettres bien tournées qui ne sentaient pas la facture. Quand ils avaient, le dimanche, quelque voisin à dîner, elle trouvait moyen d'offrir un plat coquet, s'entendait à poser sur des feuilles de vigne les pyramides de reines- claudes, servait renversés les pots de confitures dans une assiette, et même elle parlait d'acheter des rince-bouche pour le dessert. Il rejaillissait de tout cela beaucoup de considération sur Bovary.
Charles finissait par s'estimer davantage de ce qu'il possédait une pareille femme. Il montait avec orgueil, dans la salle, deux petits croquis d'elle, à la mine de plomb, qu'il avait fait encadrer de cadres très larges et suspendus contre le papier de la muraille à de longs cordons verts. Au sortir de la messe, on le voyait sur sa porte avec de belles pantoufles en tapisserie.
Il rentrait tard, à dix heures, minuit quelquefois. Alors il demandait à manger, et, comme la bonne était couchée, c'était Emma qui le servait. Il retirait sa redingote pour dîner plus à son aise. Il disait les uns après les autres tous les gens qu'il avait rencontré, les villages où il avait été, les ordonnances qu'il avait écrites, et satisfait de lui-même, il mangeait le reste du miroton, épluchait son fromage, croquait une pomme, vidait sa carafe, puis s'allait mettre au lit, se couchait sur le dos et ronflait.
Comme il avait eu longtemps l'habitude du bonnet de coton, son foulard ne lui tenait pas aux oreilles; aussi ses cheveux, le matin, étaient rabattus pêle-mêle sur sa figure et blanchis par le duvet de son oreiller, dont les cordons se dénouaient pendant la nuit.

Texte de Charles Dickens:

M. Bumble avait épousé Mme Corney et était directeur du dépôt de mendicité ; un autre bedeau était entré en fonction et avait hérité du tricorne; de l’habit galonné et de la canne; tous trois ensemble.

« Dire qu’il y aura demain deux mois de cela ! dit M. Bumble avec un soupir. Il me semble qu’il y a un siècle. »

Ces paroles de M. Bumble auraient pu signifier qu’il avait parcouru; dans le court espace de huit semaines; toute une existence de félicité ; mais ce soupir… ce soupir voulait dire bien des choses.

« Je me suis vendu; dit M. Bumble en suivant le cours de ses réflexions; pour six cuillers à thé; une pince à sucre; un pot au lait; quelques meubles d’occasion; et vingt livres sterling en monnaie sonnante. C’est; en vérité; bien bon marché; affreusement bon marché !

– Bon marché ! s’écria une voix aigre à l’oreille de M. Bumble ; c’est encore plus que vous ne valez; et je vous ai payé assez cher; Dieu le sait ! »

M. Bumble tourna la tête et rencontra le visage de son intéressante moitié; laquelle; n’ayant entendu que les derniers mots de M. Bumble; avait à tout hasard risqué la repartie; qui ne manquait pas d’à-propos.

« Madame Bumble ? dit M. Bumble d’un ton à la fois sentimental et sévère.

– Eh bien ? dit la dame.

– Ayez la bonté de me regarder; dit M. Bumble en la toisant de la tête aux pieds. Si elle soutient un regard comme celui-là; se disait M. Bumble; elle peut soutenir n’importe quoi ; c’est un regard que je n’ai jamais vu manquer son effet sur les pauvres; et s’il le manque sur elle; c’en est fait de mon autorité. »

Peut-être un regard ordinaire suffit-il pour intimider les pauvres qui; vu la légèreté de leur nourriture; ne sont jamais bien vaillants ; peut-être aussi l’ex-madame Corney était-elle particulièrement à l’épreuve des regards d’aigle. Je n’ai pas d’avis là-dessus ; mais ce qui est certain; c’est que la matrone ne fut nullement démontée par le sourcil froncé de M. Bumble ; qu’au contraire elle le vit de l’air le plus dédaigneux; et partit même d’un éclat de rire qui avait l’air franc et naturel.

À ce rire inattendu; M. Bumble n’en crut d’abord pas ses oreilles; puis il en resta stupéfait. Il retomba dans sa rêverie; et il n’en sortit que lorsqu’il en fut tiré de nouveau par la voix de sa moitié.

« Est-ce que vous allez rester là à ronfler toute la journée ? demanda Mme Bumble.

– Je resterai là; madame; aussi longtemps que je le jugerai convenable; répliqua M. Bumble ; Je ne ronflais pas; mais je ronflerai; je bâillerai; j’éternuerai; je rirai; je parlerai comme il me plaira; parce que telle est ma prérogative.

– Votre prérogative ! dit Mme Bumble avec un dédain inexprimable.

– J’ai dit le mot; madame. La prérogative de l’homme est de commander.

Où j'en suis dans mon devoir

Il faut raconter la routine du couple Bumble selon la manière de Flaubert, c'est a dire avec des petits details vrais (réalisme). Mais je n'arrive pas à imagnier comment pourrait vivre ce couple.. Et c'est la première fois que je fais une ecriture d'invention, j'ai peur de faire un hors sujet. Pourrais-je avoir des idées, des renseignements..? svp.



4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 2 oct. 2011
Oui, c'est ce que je conte faire, rester dans le contexte anglais du 19eme.
Anonyme
Posté le 2 oct. 2011
Est-ce que je peux vous faire corriger ma rédaction?
Anonyme
Posté le 2 oct. 2011
S'il vous plait
Anonyme
Posté le 2 oct. 2011
Moi aussi j'ai la même rédaction à faire et moi aussi ça ne m'inspire pas beaucoup et je voudrai juste que quelqu'un me donne une phrase pour que je pusse commencer. Alors s'il vous plait est-ce que quelqu'un peut m'aider.

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