Français aideeez moiii bonne mise

Publié le 1 déc. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 4 déc. 2016 dans 7A
1

Sujet du devoir

Interrogez vous et analysez les composantes de cet extrait:

-1:lieu,temps, point de vue(focalisation)

-2:l'action

-3:personnages

Extrait:

Dès qu’il les eut aperçus, le comte se coucha contre terre,
puis il se traîna sur les mains et sur les genoux, semblable à une
sorte de monstre avec son grand corps souillé de boue et sa
coiffure en poil de bête. Il rampa jusqu’à la cabane solitaire et se
cacha dessous pour n’être point découvert par les fentes des
planches.
Les chevaux, l’ayant vu, s’agitaient. Il coupa lentement
leurs brides avec son couteau qu’il tenait ouvert à la main et,
une bourrasque étant survenue, les animaux s’enfuirent,
harcelés par la grêle qui cinglait le toit penché de la maison de
bois, la faisant trembler sur ses roues.
Le comte alors, redressé sur les genoux, colla son œil au
bas de la porte, en regardant dedans.
Il ne bougeait plus ; il semblait attendre. Un temps assez
long s’écoula ; et tout à coup il se releva, fangeux de la tête aux
pieds. Avec un geste forcené il poussa le verrou qui fermait
l’auvent au-dehors, et, saisissant les brancards, il se mit à
secouer cette niche comme s’il eût voulu la briser en pièces. Puis
soudain, il s’attela, pliant sa haute taille dans un effort
désespéré, tirant comme un bœuf, et haletant ; et il entraîna,
vers la pente rapide, la maison voyageuse et ceux qu’elle
enfermait.

Ils criaient là-dedans, heurtant la cloison du poing, ne
comprenant pas ce qui leur arrivait.
Lorsqu’il fut en haut de la descente, il lâcha la légère
demeure qui se mit à rouler sur la côte inclinée.
Elle précipitait sa course, emportée follement, allant
toujours plus vite, sautant, trébuchant comme une bête, battant
la terre de ses brancards.
Un vieux mendiant, blotti dans un fossé, la vit passer d’un
élan sur sa tête ; et il entendit des cris affreux poussés dans le
coffre de bois.
Tout à coup elle perdit une roue arrachée d’un heurt,
s’abattit sur le flanc et se remit à dévaler comme une boule,
comme une maison déracinée dégringolerait du sommet d’un
mont. Puis, arrivant au rebord du dernier ravin, elle bondit en
décrivant une courbe, et, tombant au fond, s’y creva comme un
œuf.
Dès qu’elle se fut brisée sur le sol de pierre, le vieux
mendiant, qui l’avait vue passer, descendit à petits pas à travers
les ronces ; et, mû par une prudence de paysan, n’osant
approcher du coffre éventré, il alla jusqu’à la ferme voisine
annoncer l’accident.

On accourut ; on souleva les débris ; on aperçut deux corps.
Ils étaient meurtris, broyés, saignants. L’homme avait le front
ouvert et toute la face écrasée. La mâchoire de la femme
pendait, détachée dans un choc ; et leurs membres cassés
étaient mous comme s’il n’y avait plus d’os sous la chair.

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'ai presque rien fait je comprends pas du tout ce que je dois faire aidez moi s'il vous plait le travail est pour demain(je ne m'y prends pas tard,elle nous l'as donné ce matin).

J'ai fait l'introduction, le 1 et il me reste le 2 le 3 et la conclusion




7 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 1 déc. 2016

Attention tototototomy7614, votre compte risque d'être fermé, c'est la 2° fois aujourd'hui .

La modération

niogret2m
niogret2m
Posté le 1 déc. 2016

Qu'est-ce qui se passe ? un accident.
Où ?

La focalisation : tu as dû étudier la notion de point de vue.
Je pencherais pour une focalisation externe, ce qu'aurait vu un témoin.

Anonyme
Posté le 1 déc. 2016

ohh sa je l'ai fait, il me reste l'action les personnages(sa ma l'air facile celui la) et la conclusion(facile aussi). Je bloque surtout sur l'action

1
willffy
willffy
Posté le 1 déc. 2016

2:l'action:

Dès qu’il les eut aperçus, le comte se coucha contre terre,
puis il se traîna sur les mains et sur les genoux, semblable à une
sorte de monstre avec son grand corps souillé de boue et sa
coiffure en poil de bête. Il rampa jusqu’à la cabane solitaire et se
cacha dessous pour n’être point découvert par les fentes des
planches.
Les chevaux, l’ayant vu, s’agitaient. Il coupa lentement
leurs brides avec son couteau qu’il tenait ouvert à la main et,
une bourrasque étant survenue, les animaux s’enfuirent,
harcelés par la grêle qui cinglait le toit penché de la maison de
bois, la faisant trembler sur ses roues.
Le comte alors, redressé sur les genoux, colla son œil au
bas de la porte, en regardant dedans.
Il ne bougeait plus ; il semblait attendre. Un temps assez
long s’écoula ; et tout à coup il se releva, fangeux de la tête aux
pieds. Avec un geste forcené il poussa le verrou qui fermait
l’auvent au-dehors, et, saisissant les brancards, il se mit à
secouer cette niche comme s’il eût voulu la briser en pièces. Puis
soudain, il s’attela, pliant sa haute taille dans un effort
désespéré, tirant comme un bœuf, et haletant ; et il entraîna,
vers la pente rapide, la maison voyageuse et ceux qu’elle
enfermait.

Ils criaient là-dedans, heurtant la cloison du poing, ne
comprenant pas ce qui leur arrivait.
Lorsqu’il fut en haut de la descente, il lâcha la légère
demeure qui se mit à rouler sur la côte inclinée.
Elle précipitait sa course, emportée follement, allant
toujours plus vite, sautant, trébuchant comme une bête, battant
la terre de ses brancards.
Un vieux mendiant, blotti dans un fossé, la vit passer d’un
élan sur sa tête ; et il entendit des cris affreux poussés dans le
coffre de bois.
Tout à coup elle perdit une roue arrachée d’un heurt,
s’abattit sur le flanc et se remit à dévaler comme une boule,
comme une maison déracinée dégringolerait du sommet d’un
mont. Puis, arrivant au rebord du dernier ravin, elle bondit en
décrivant une courbe, et, tombant au fond, s’y creva comme un
œuf.
Dès qu’elle se fut brisée sur le sol de pierre, le vieux
mendiant, qui l’avait vue passer, descendit à petits pas à travers
les ronces ; et, mû par une prudence de paysan, n’osant
approcher du coffre éventré, il alla jusqu’à la ferme voisine
annoncer l’accident.

On accourut ; on souleva les débris ; on aperçut deux corps.
Ils étaient meurtris, broyés, saignants. L’homme avait le front
ouvert et toute la face écrasée. La mâchoire de la femme
pendait, détachée dans un choc ; et leurs membres cassés
étaient mous comme s’il n’y avait plus d’os sous la chair.

Anonyme
Posté le 1 déc. 2016

merciii

mais que pourrais je dire sur cela

willffy
willffy
Posté le 1 déc. 2016

Tu racontes sans entrer dans les détails.
Pour les personnages, il y en a si peu que ça ne devrait pas te demander beaucoup de temps.

Anonyme
Posté le 1 déc. 2016

ok merciii à toi


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