Idees en francais de l'ecole des femmes de la mise en scene de bezace

Publié le 8 févr. 2013 il y a 11A par Anonyme - Fin › 15 févr. 2013 dans 11A
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Sujet du devoir

Bonjour a tous. Est-ce-quelqu-un pourrait me donner quelques idees en francais de l'ecole des femmes de la mise en scene de bezace. Merci d'avance.

Voici le sujet:
ecrire une critique elogieuse de l'ecole des femmes de la mise en scene de bezace.

Tous les informations necessaires sont dans le travail deja effectue.

Où j'en suis dans mon devoir

Arnolphe : Pierre Arditi
Agnès : Agnès Sourdillon
Horace : Olivier Ythier
Chrysalde : Christian Bouillette
Alain : Gilles David
Georgette : Martine Thinières
Enrique, le notaire : Thierry Gibault
Oronte : Daniel Delabesse


La pièce se déroule en plein air dans la cour d'honneur de l'ancien palais des papes.




 La mise en scène de la pièce :

Totalement obnubilé par la peur du cocuage (d’être cocu ou cornard), Arnolphe fait élever, dans l’ignorance la plus totale, Agnès alors âgée de 4 ans jusqu’à ce qu’il puisse l’épouser. Cependant, tout se détraque dès qu’un jeune blondin séduit la jeune fille. Agnès découvre alors un nouveau sentiment : l’amour. Arnolphe devient, sans le vouloir le confident d’Horace, et assiste impuissant à sa défaite. En effet, son Agnès, innocente et ingénue, gagne en intelligence grâce à l’amour, trop vite à son goût.
Pour cette pièce, Didier Bezace utilise La cour d’honneur du palais des Papes et la fait jouer sur des tréteaux. Il utilise ce théâtre afin de souligner la supériorité de certains comédiens ou l’infériorité des autres (échelles, trappes) [inégalités sur les statuts des personnages de la pièce]. De même, ce théâtre est une coutume du XVIIè siècle, ce qui explique que certains personnages comme Agnès ou les servants descendent au lieu de monter. Ceux-ci ne vont pas sans rappeler les marionnettes. Les personnages se déplacent par ailleurs sur une scène grande de trente-six mètres carrés. La scénographie (de Philippe Marioge), simple ce qui la rend pour le moins efficace, leur confère alors une proximité inhabituelle avec les spectateurs.
En ce qui concerne la filmographie, réalisée par Don Kent, jouant sur une alternance de plans d’ensemble et de plans rapprochés, elle met en avant l’interprétation des acteurs notamment celle de Pierre Arditi. La démarche



 Les costumes, postures et attitudes des comédiens :

Acte I :
Au début, Arnolphe est vêtu comme un ecclésiastique, tout en noir et il tourne le dos aux spectateurs. Il possède une canne ou un bâton dans la main gauche. Celui-ci est le signe de sa supériorité, de sa puissance, de sa force et de sa tyrannie.. Il est à côté de sa valise (objet polysémique) car il revient après dix jours d’absence. Son ami, Chrysalde, quant à lui, est habillé avec des couleurs : son ensemble est vert et rose alors que sa veste est verte et jaune-orangée. Il tient également un mouchoir dans sa main.
Ensuite apparaissent les servants. Alain a une chemise jaune, des bretelles rouges et un pantalon jaunâtre. Georgette, quant à elle, est vêtue d’une robe blanche (haut) et jaunâtre (bas) et elle est coiffée avec un serre-tête de couleur blanche.
Puis, c’est au tour d’Agnès d’apparaître et elle est habillée avec une robe bleue. La couleur renvoie à la vierge Marie, à la virginité. Ses cheveux sont tressés, elle tient son panier d’ouvrages en osier à la main et rouge à l’intérieur. Ce dernier objet est symbolise la sexualité et le rouge l’amour.
Enfin, Horace arrive avec un costume gris, une chemise violette, de petites lunettes rondes et une bague à l’annulaire gauche pour demander de l’argent à Arnolphe. Il est assis sur la valise (fauteuil) de ce dernier qui a désormais un mouchoir et plus de bâton.



Acte II :
Arnolphe est dos tourné près de sa valise, avec le bâton posé sur celle-ci. Ses servants arrivent à quatre pattes puis se couchent. Le barbon n’a plus sa veste longue mais elle est courte maintenant. Elle laisse apercevoir une chemise blanche et son pantalon est noir.
Agnès n’a pas changé de vêtements ni de coiffure. Elle a toujours son panier en osier. Ils sont assis tous les deux (ou elle toute seule) sur la valise. On entend un grondement (orage ?) et il y a du vent. Vers 621 : Arnolphe ouvre sa valise et en sort une robe de mariée (double symbolique : ‘amour réciproque entre les deux jeunes gens mais aussi et surtout la tyrannie d’Arnolphe). Agnès, nageant dans le bonheur, se met à danser avec sa robe, mais son bonheur ne dure pas. Elle finit à descendre « automatiquement » avec sa robe sous les ordres d’Arnolphe, à qui vient d’être conté la rencontre ente les deux jeunes gens.



Acte III :
Horace apparaît avec un bandage ensanglanté autour de la tête. Il a les mêmes vêtements et ses lunettes. Il vient à quatre pattes puis s’adresse à Arnolphe à genoux (signe de supériorité de ce dernier et d’infériorité d’Horace qui gagne tout de même en puissance). Horace s’allonge et lit la lettre (ou récite) d’Agnès à Arnolphe, qui vient d’apprendre comment l’ingénue la lui a envoyé…




 Les personnages et la gestuelle :

Dans le rôle d’Arnolphe, Pierre Arditi joue ce personnage en favorisant l’aspect pathétique quasi tragique. Il remet bien en scène la double personnalité de ce « barbon » : autoritaire, brutal, brusque, rude et possessif avec ses valets ou avec Agnès, possessif, parfois lâche et cependant capable de sentiments. Au fur et à mesure de la pièce, le personnage d’Arnolphe devient une caricature plus forte. Néanmoins est-il vraiment détestable ou au contraire pathétique ?
L’acteur traduit, de manière étonnante certes mais véritablement, physiquement les tourments du personnage. Se déshabillant au fil des scènes, apparaissant avec un mouchoir, puis sans son bâton, se courbant sous les chocs (« je souffre », « j’enrage »). On remarque bien qu’il vieillit et suffoque (« Patience mon cœur ») ou encore qu’il joue la comédie en faisant croire à son trépas (« veux-tu que je me tue ? »). Son masque autoritaire et supérieur du début (regard tendu vers l’intérieur) se décompose pour finalement laisser la place à un homme détruit.
Agnès Sourdillon ne laisse rien de tendre s’entrevoir dans son personnage. En revanche, elle dégage quelque chose de plus ou moins bizarre, voire dangereux peut être, ayant la force de résister à la tyrannie de son tuteur.
Sa transformation se fait dans l’ombre, mais la caméra nous laisse nous rendre compte de la prise de conscience intérieure et profonde. Agnès apprend alors très vite (ne dit-on pas que l’amour donne des ailes ??).
En ce qui concerne la gestuelle, on peut qu’au fil des scènes, cette jeune autodictate apprend à jouer la comédie. Alors qu’au cours du premier acte, elle apparaît comme sage et rangée. Ensuite, elle n’hésite à s’emparer de la robe de mariée des mains d’Arnolphe pour danser avec (II, 5). Par la suite, elle revient sous les traits d’une petite fille avec de l’encre sur les doigts (billet écrit à Horace) et elle déchiffre tant bien que mal les maximes du mariage d’Arnolphe. Ses regards livrent de plus en plus de choses et font comprendre aux spectateurs qu’elle a acquis une certaine intelligence (regards fugitifs…).
Au dernier acte, Agnès alors métamorphosée en une amante têtue et passionnée, se défend avec une pointe de tragédie. Sa présence parmi ses adjuvants, les regards et les signaux échangés avec eux renforcent les soupçons des spectateurs à l’acte II
Olivier Ythier dans le personnage de l’amant Horace ne paraît pas sous les traits d’un séducteur. Son apparence, ses lunettes et son bandage (acte III) ne sont-ils pas pour souligner le caractère imprévisible de l’Amour ? Son ton las et riche en sous-entendus, son insistance, ses « bises » pleins de tendresse, son enthousiasme et le fait qu’il se dévêt aussi au fil de la pièce ne joueraient-ils pas à torturer et mettre à bout son confident et ennemi ?



 Autres :
Les accessoires (valise, mouchoir, robe de mariée, bâton, etc.) ont la caractéristique d’être simples d’où leurs efficacité et riches en symboliques (polysémiques).
La filmographie alternant gros plans et plans d’ensemble fait très bien ressortir les réactions des personnages (bonheur, enthousiasme, colère, agacement, comédie, décomposition…).
Enfin, l’apparition et la disparition des personnages par les diverses trappes appuient le comique (comique de forme).



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