l'eloge et les blame demontrer, persuader ,convaincre

Publié le 27 janv. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 30 janv. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Texte A. Victor HUGO, Les Châtiments, Livre II, 7
« À l’obéissance passive » (1853)
À l’obéissance passive2
Ô soldats de l’an deux3 ! ô guerres ! épopées !
Contre les rois tirant ensemble leurs épées,
Prussiens, Autrichiens,
Contre toutes les Tyrs et toutes les Sodomes4,
Contre le tzar du Nord, contre ce chasseur d’hommes
Suivi de tous ses chiens,Contre toute l’Europe avec ses capitaines,
Avec ses fantassins5 couvrant au loin les plaines,
Avec ses cavaliers,
Tout entière debout comme une hydre6 vivante,
Ils chantaient, ils allaient, l’âme sans épouvante
Et les pieds sans souliers !
Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle,
Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule,
Passant torrents et monts,
Sans repos, sans sommeil, coudes percés, sans vivres,
Ils allaient, fiers, joyeux, et soufflant dans des cuivres
Ainsi que des démons !
La liberté sublime emplissait leurs pensées.
Flottes prises d’assaut, frontières effacées
Sous leur pas souverain,
Ô France, tous les jours c’était quelque prodige,
Chocs, rencontres, combats ; et Joubert sur l’Adige7,
Et Marceau sur le Rhin7 !
On battait l’avant-garde, on culbutait le centre ;
Dans la pluie et la neige et de l’eau jusqu’au ventre,
On allait ! en avant !
Et l’un offrait la paix, et l’autre ouvrait ses portes,
Et les trônes, roulant comme des feuilles mortes,
Se dispersaient au vent !
Oh ! que vous étiez grands au milieu des mêlées,
Soldats ! l’oeil plein d’éclairs, faces échevelées
Dans le noir tourbillon,
Ils rayonnaient, debout, ardents, dressant la tête ;
Et comme les lions aspirent la tempête
Quand souffle l’aquilon8,
Eux, dans l’emportement de leurs luttes épiques,
Ivres, ils savouraient tous les bruits héroïques,
Le fer heurtant le fer,
La Marseillaise ailée et volant dans les balles,
Les tambours, les obus, les bombes, les cymbales,
Et ton rire, ô Kléber7 !
La Révolution leur criait : «Volontaires,
Mourez pour délivrer tous les peuples vos frères !»
Contents, ils disaient oui.
«Allez, mes vieux soldats, mes généraux imberbes !»
Et l’on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes
Sur le monde ébloui !
La tristesse et la peur leur étaient inconnues ;
Ils eussent, sans nul doute, escaladé les nues,
Si ces audacieux,
En retournant les yeux dans leur course olympique,
Avaient vu derrière eux la grande République
Montrant du doigt les cieux !
5. SoldatsTexte B. Victor HUGO, Les Châtiments, Livre III, 3, « Fable ou
Histoire » (1853)

1. Quelles représentations les deux textes du corpus donnent-ils des personnages qu’ils mettent en scène ? Dans quelle mesure
les procédés littéraires servent-ils à chaque fois l’objectif du poète ? (4 points)
2. Montrez comment le registre de chacun de ces textes est en accord avec le genre utilisé et le but que s’est fixé le poète.
(2 points)
3. Observez le document C. De quel type d’image s’agit-il ? Présentez, décrivez et analysez-le. Vous conclurez en disant pourquoi
les deux textes et le document iconographique ont été associés dans un même corpus. Vous pouvez consulter votre cours (Séquence
3, et notamment le ch.1, C « L’image et le pouvoir »). (2 points)
4. Dans chacun des deux textes, vous identifierez au moins quatre figures de style différentes. (2 points)Fable ou histoire
Un jour, maigre et sentant un royal appétit,
Un singe d’une peau de tigre se vêtit.
Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce.
Il avait endossé le droit d’être féroce.
Il se mit à grincer des dents, criant : « Je suis
Le vainqueur des halliers9, le roi sombre des nuits ! »
Il s’embusqua, brigand des bois, dans les épines ;
Il entassa l’horreur, le meurtre, les rapines10,
Égorgea les passants, dévasta la forêt,
Fit tout ce qu’avait fait la peau qui le couvrait.
Il vivait dans un antre »11, entouré de carnage.
Chacun, voyant la peau, croyait au personnage.
Il s’écriait, poussant d’affreux rugissements :
Regardez, ma caverne est pleine d’ossements ;
Devant moi tout recule et frémit, tout émigre,
Tout tremble ; admirez-moi, voyez, je suis un tigre !
Les bêtes l’admiraient, et fuyaient à grands pas.
Un belluaire12 vint, le saisit dans ses bras,
Déchira cette peau comme on déchire un linge,
Mit à nu ce vainqueur, et dit : « Tu n’es qu’un singeTravail d’écriture

style différentes.

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai deja répondu a la 1ER ET LA 3IEM question mes pour la 2 et la 3 je n'est pas tres bien compris la question.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 27 janv. 2011
Mince, je suis dans le meme cas que toi, ce devoir me pose problème, et je trouve que certaines questions sont mal tournées -_-" et que le 1er texte ne correspond pas vraiment au registre satirique ou polémique... Bref : Bonne chance !

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