La jeune veuve

Publié le 23 mars 2018 il y a 6A par Anonyme - Fin › 25 mars 2018 dans 6A
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Sujet du devoir

Bonjour/Bonsoir,

 

Cela fait 40 min que je cherche la réponse mais je n'y arrive pas. J'ai besoin de vos aides.

La question : 

Sur quel revirement le récit s’achève-t-il ? Etait-ce prévisible ? Expliquez ?

 

Le fable :

La perte d'un Epoux ne va point sans soupirs.

On fait beaucoup de bruit, et puis on se console.

Sur les ailes du Temps la Tristesse s'envole ;

Le Temps ramène les plaisirs.

Entre la Veuve d'une année

Et la Veuve d'une journée

La différence est grande : on ne croirait jamais

Que ce fût la même personne.

L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits.

Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne ;

C'est toujours même note et pareil entretien :

On dit qu'on est inconsolable ;

On le dit, mais il n'en est rien,

Comme on verra par cette Fable,

Ou plutôt par la vérité.

L'Epoux d'une jeune beauté

Partait pour l'autre monde. A ses côtés sa femme

Lui criait : Attends-moi, je te suis ; et mon âme,

Aussi bien que la tienne, est prête à s'envoler.

Le Mari fait seul le voyage.

La Belle avait un père, homme prudent et sage :

Il laissa le torrent (1) couler.

A la fin, pour la consoler,

Ma fille, lui dit-il, c'est trop verser de larmes :

Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes ?

Puisqu'il est des vivants, ne songez plus aux morts.

Je ne dis pas que tout à l'heure (2)

Une condition meilleure

Change en des noces ces transports (3) ;

Mais, après certain temps, souffrez qu'on vous propose

Un époux beau, bien fait, jeune, et tout autre chose

Que le défunt.- Ah ! dit-elle aussitôt,

Un Cloître est l'époux qu'il me faut.

Le Père lui laissa digérer sa disgrâce (4).

Un mois de la sorte se passe.

L'autre mois on l'emploie à changer tous les jours

Quelque chose à l'habit, au linge, à la coiffure.

Le deuil enfin sert de parure,

En attendant d'autres atours.

Toute la bande des Amours

Revient au colombier (5) : les jeux, les ris (6), la danse,

Ont aussi leur tour à la fin.

On se plonge soir et matin

Dans la fontaine de Jouvence (7).

Le Père ne craint plus ce défunt tant chéri ;

Mais comme il ne parlait de rien à notre Belle :

Où donc est le jeune mari

Que vous m'avez promis ? dit-elle.




4 commentaires pour ce devoir


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willffy
willffy
Posté le 23 mars 2018

Le père lui avait promis un jeune époux , qu'elle avait refusé au lendemain de la mort de son premier mari, elle a refusé .
Passé le chagrin et le temps, elle réclame ce jeune époux.

 

La perte d'un Epoux ne va point sans soupirs.

On fait beaucoup de bruit, et puis on se console.

Sur les ailes du Temps la Tristesse s'envole ;

Le Temps ramène les plaisirs.

 

Le début du poème annonce cet épilogue

Anonyme
Posté le 23 mars 2018

Merci

Anonyme
Anonyme
Posté le 23 mars 2018

Dans cette fable, tu as la morale qui est au début, c'est à dire la généralisation du propos et qui est marquée par l'emploi du pronom personnel "On". Regarde bien les vers où il est employé et tu vas trouver ce qui indique que la fin était prévisible

Ensuite pour le revirement je pense que tu as dû comprendre qu'il est dans le dernier vers, à toi de rapprocher ce revirement de la morale qui est développée au début du texte

bon courage

 

willffy
willffy
Posté le 23 mars 2018

Bonne suite!

 


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