La tragédie et la comédie au XVIIe siècle

Publié le 15 févr. 2013 il y a 11A par Anonyme - Fin › 22 févr. 2013 dans 11A
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Sujet du devoir

question:

Pensez-vous que l’intérêt de la tragédie réside tout entier dans le fait de « guérir les passions» ?

▶ Dissertation
Dans la préface de Phèdre, Racine affirme :
« C’est là proprement le but que tout homme qui travaille pour le public doit se proposer, et c’est ce que les premiers poètes tragiques avaient en vue sur toute chose. Leur théâtre était une école où la vertu n’était pas moins bien enseignée que dans les écoles des philosophes.»

Texte B. Racine, Phèdre (acte V, scène 7, v.1622-1654), fin de la pièce, 1677

Phèdre épouse de Thésée, tombe amoureuse du fils de celui-ci, Hippolyte. Elle lui déclare ses sentiments, pensant que Thésée était mort. Mais Hippolyte le rejette et Thésée, qui était bien vivant, réapparaît. De culpabilité, Phèdre tente de se supprimer avec l’épée d’Hippolyte.
OEnone, sa confidente, l’en empêche. Elle décide de mentir et de dire à Thésée qu’Hippolyte est amoureux de Phèdre. Le conflit qui éclate entre le père et le fils aboutira à la mort de ce dernier. De plus, OEnone, chassée par Phèdre, se suicide. Phèdre se sent coupable de ces morts. Désespérée, elle choisit de tout avouer à Thésée et de mettre fin à ses jours.

PHÈDRE
Les moments me sont chers ; écoutez-moi, Thésée :
C’est moi qui sur ce fils, chaste et respectueux,
Osai jeter un œil profane, incestueux.
Le ciel mit dans mon sein une flamme funeste :
La détestable OEnone a conduit tout le reste.
Elle a craint qu’Hippolyte, instruit de ma fureur,
Ne découvrît un feu qui lui faisait horreur :
La perfide, abusant de ma faiblesse extrême,
S’est hâtée à vos yeux de l’accuser lui-même.
Elle s’en est punie, et fuyant mon courroux,
A cherché dans les flots un supplice trop doux.
Le fer aurait déjà tranché ma destinée ;
Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée :
J’ai voulu, devant vous exposant mes remords,
Par un chemin plus lent descendre chez les morts.
J’ai pris, j’ai fait couler dans mes brûlantes veines
Un poison que Médée apporta dans Athènes.
Déjà jusqu’à mon cœur le venin parvenu
Dans ce cœur expirant jette un froid inconnu ;
Déjà je ne vois plus qu’à travers un nuage
Et le ciel et l’époux que ma présence outrage ;
Et la mort à mes yeux dérobant la clarté,
Rend au jour qu’ils souillaient toute sa pureté.

Où j'en suis dans mon devoir

Bonjour , vous pouvez m'aider j’espère que je pourrai trouve de l'aide comme j'ai difficulté en français, c'est urgent:c'est pour demain es je suis super en retard

Je n'ai pas très bien compris le sujet, je vois ce qu'il veux dire mais je n'ai aucuns exemples, aucuns renseignements pour exprimer ce que j'en pense.

MERCI



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 15 févr. 2013
Bonjour,
déjà il te faut faire un plan pour y voir plus clair. Dans le cas présent, un plan dialectique serait le bienvenue : thèse, antithèse, synthèse.
Donc dans une première partie tu dis oui l’intérêt de la tragédie réside tout entier dans le fait de « guérir les passions». Là tu peux parler de la catharsis et prendre Phèdre pour exemple afin d'expliquer en quoi son histoire permet de purger les passions.
Dans une deuxième partie tu dis non l’intérêt de la tragédie ne réside pas tout entier dans le fait de « guérir les passions». Après à toi de voir les autres intérêt de la tragédie : dénoncer des moeurs, promouvoir une idée etc.
Et dans une dernière partie tu dois trouver une sorte de compromis entre ces deux parties.

Voilà bon courage.
Anonyme
Posté le 15 févr. 2013
merci

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