Le triomphe de Bel-Ami

Publié le 15 nov. 2013 il y a 10A par Anonyme - Fin › 22 nov. 2013 dans 10A
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Sujet du devoir

1. Un triomphe
a) Beaucoup d’éléments apparentent cette scène à un triomphe à l’antique ou à une cérémonie de couronnement. Relevez les champs lexicaux et les figures d’analogie de cette scène.

b) Relevez le champ lexical du regard et classez ses éléments en fonction de qui regarde. Quelles conclusions pouvez-vous en tirer ?

c) « Il allait lentement, d’un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la grande baie ensoleillée de la porte. » : analysez la construction de cette phrase et montrez comment son rythme traduit la solennité de l’instant.


2. Un être sans morale

a) Comment apparaît la femme de Duroy ?

b) En quoi la scène apparaît-elle comme une profanation du caractère sacré de la cérémonie ?

c) Dans le paragraphe « Elle était pleine de monde… Il ne pensait qu’à lui. », que suggère l’anaphore ?


3. Un être de désir, encore et toujours

a) Relevez le champ lexical du désir et justifiez sa fréquence.

b) Relevez les occurrences du discours direct. Que nous apprennent-elles à propos de la sincérité du personnage de Du Roy ?

c) Sur quoi la fin du roman est-elle ouverte ?

VOICI LE TEXTE ;
Soudain il aperçut Mme de Marelle ; et le souvenir de tous les baisers qu'il lui
avait donnés, qu'elle lui avait rendus, le souvenir de toutes leurs caresses, de ses
gentillesses, du son de sa voix, du goût de ses lèvres, lui fit passer dans le sang le désir
brusque de la reprendre. Elle était jolie, élégante, avec son air gamin et ses yeux vifs.
Georges pensait : " Quelle charmante maîtresse, tout de même. "
Elle s'approcha un peu timide, un peu inquiète, et lui tendit la main. Il la reçut
dans la sienne et la garda. Alors il sentit l'appel discret de ses doigts de femme, la
douce pression qui pardonne et reprend. Et lui-même il la serrait, cette petite main,
comme pour dire : " Je t'aime toujours, je suis à toi ! "
Leurs yeux se rencontrèrent, souriants, brillants, pleins d'amour. Elle murmura
de sa voix gracieuse : " A bientôt, monsieur. "
Il répondit gaiement : " A bientôt, madame. "
Et elle s'éloigna.
D'autres personnes se poussaient. La foule coulait devant lui comme un fleuve.
Enfin elle s'éclaircit. Les derniers assistants partirent. Georges reprit le bras de Suzanne
pour retraverser l'église.
Elle était pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir
55 passer ensemble. Il allait lentement, d'un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la
grande baie ensoleillée de la porte. Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces
frissons froids que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait
qu'à lui.
Lorsqu'il parvint sur le seuil, il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui, pour lui Georges Du Roy. Le peuple de Paris le
contemplait et l'enviait.
Puis, relevant les yeux, il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la
Chambre des députés. Et il lui sembla qu'il allait faire un bond du portique de la
Madeleine au portique du Palais-Bourbon.
Il descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de
spectateurs. Mais il ne les voyait point ; sa pensée maintenant revenait en arrière, et
devant ses yeux éblouis par l'éclatant soleil flottait l'image de Mme de Marelle
rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au
sortir du lit.

Où j'en suis dans mon devoir



a)
Il y a une figure de style : la comparaison:
«La foule coulait devant lui comme un fleuve»

b)
il aperçut → Mme de marelle
Leurs yeux → se rencontrèrent
les yeux fixés → sur la grande baie ensoleillée de la porte
il aperçut → la foule amassée
relevant les yeux → la chambre des députés
il ne voyait point → sa pensée maintenant revenait en arrière
ses yeux éblouis → éclatant soleil
contemplait → le peuple de paris

Conclusion : ?

c)
Son rythme traduit la solennité de l'instant car on montre que Du roy marche lentement , d'un pas calme , la tête haute pour paraître fier .

2.
a)
La femme de Duroy apparaît très discrète , il en a plus pour Mlle de Marelle que Suzanne. L'auteur l'efface et ne donne aucun élement.

b)?

c) L'anaphore suggère que Duroy reste un être de désir et d’insatisfaction dont la volonté de réussir semble ne connaître aucune limite.

3.a) ?

b)?

c) La fin du roman est ouverte sur mlle de marelle.

Voila il y a quelques réponses dont je ne sais pas répondre merci d'avance ;)



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