Lecture Analytique "Les trophées" (Poème)

Sujet du devoir

"Le trophée" José Maria de Heredia
Les conquérants

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines,
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango murit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré;

Ou, penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.

Où j'en suis dans mon devoir

(Je poste juste le contenu (brouillon) de mes deux axes)
J'ai pour problématique (imposé) : Comment J.M.H. dénonce-t-il la violence de la conquête du nouveau monde?
J'ai choisi comme axes :
- La manière donc le nouveau monde est présenté
- La violence durant les conquêtes

La manière donc le nouveau monde est présenté
JMH compare les marins à « un vol de gerfauts hors du charnier natal ». Il nous montre ainsi que les marins partent vers de nouveaux horizons abandonnant leurs accroches naturelles. Ils sont las de cette routine qui c'est installé, de toujours avoir à porter cette misère quotidienne. Ils veuillent explorer de nouveaux horizons.
« Les vents alizés inclinaient leurs antennes aux bords mystérieux du monde occidental. » Le vent les guident vers une toute autre direction. Ils pensaient aller vers le Cipango mais ils se retrouvent redirigés vers l'occident, ils vont donc vers un nouveau monde qui leur est encore inconnu.
Dans ses trois derniers vers, JMH montre l'espoir des marins, l'envie de connaître ce nouveau monde. Curieux de connaître ce nouveau monde ils se penchaient à l'avant du bateau pour pouvoir admirer ce « ciel ignoré » et ces « étoiles nouvelles ». Ici, on peut voir que les étoiles nouvelles sont comparés aux nouvelles terre, ces nouveaux horizons qu'ils vont découvrir.


La violence durant ses conquêtes
Les quatre premiers vers parlent des marins essentiellement. JMH a voulu montrer que même si les marins partent vers de nouveaux horizons, leurs caractères hautains et leurs brutalités resteront.
JMH montrent que les marins sont las « de porter leurs misères hautaines » et que c'est pour cette raisons qu'ils partent. Il utilise un terme péjoratif pour décrire ces marins « Routiers » qui ici veut dire « soldats brutaux et pillards ». Il nous montre ainsi qu'ils ont juste soif d'aventure et de sang.
« Ivres d'un rêve héroïque et brutal » Ce que les marins recherchent dans cette aventure en mer c'est le sang, le combat en mer. Ils vivent pour réaliser ce rêve.
L'or a souvent entrainé la guerre, et José Maria de Heredia dit que justement ils partent pour conquérir ce « fabuleux métal ». Ils veuillent le piller au Japonais car ils pensent que celui ci a assez muri dans les mines.
« Chaque soir espérant des lendemains épiques » JMH montre que les marins espéraient chaque soir des batailles pour le lendemain. Des aventures et des combats qu'ils auraient à raconter. Ils ne pensent pas à mourir ils veuillent juste faire couler le sang de l'ennemi. L'azur de la mer des Tropique leur fait penser qu'ils ne craignent rien et qu'ils sont à l'abri de tout danger. Ils s'endorment ainsi en pensant à l'or et à tout objets de valeurs qu'ils pourraient piller une fois qu'ils aurait accosté au Cipango.

Merci de m'avoir lu et à ceux qui me répondront en me disant ce que je pourrais éventuellement rajouter.