Lecture Analytique, Phèdres (1677), une tragédie de la fatalité.

Publié le 8 févr. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 11 févr. 2017 dans 7A
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Sujet du devoir

EXTRAIT 1 L'AVEU D'UNE PASSION MAUDITE
phèdre, fille de minos, roi de crète, et de pasiphaé, fille du soleil, a épousé thésée.d'une précédente union avec la reine des Amazones, celui-ci a eu un fils, hippolyte. Depuis le début de la pièce ,thésée a disparu et phèdre souffre d'un mal mystérieux. oenone, sa nourrice, cherche a comprendre ce qui lui arrive.

 


Oenone, phèdre.

 

Oenone; aimez-vous ?

 

Phèdre; de lamour ja toute les fureurs.

 

oenone; pour qui ?

 

Phèdre; tu vas ouïr le comble des horreurs jaime... a ce nom fatal, je tremble, je frissonne. jaime

 

Oenone; Qui ?

 

Phèdre tu connais ce fils de l'Amazone, ce prince si longtemps par moi meme opprimé.

 

Oneone; Hyppolite? grand Dieu !

 

Phèdre; c'est toi qui l'a nommé !

 

Oenone; juste ciel! tout mon sang dans mes veines se glace . O desespoir! O crime ! O déplorable race ! voyage infortuné ! rivage malheureux, Fallait-il approcher de tes bords dangereux ?

 

Phèdre ; Mon mal vient de plus loin . A peine au fils d’Égée sous les lois de l'hymen je m'étais engagée , mon repos mon bonheur semblait être affermi, Athène me montra mon superbe ennemi. Je le vis, je rougis, je palis a sa vue. un trouble s'éleva dans mon âme éperdue. mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler, je sentis tout mon corps et transir , et brûler .je reconnus Vénus,et ses feux redoutables,d'un sang qu'elle poursuit tourment inévitable. Par des voeux assidus je crus les détourner, je lui bâtis un temple, et pris soin de lorner . de victime moi même a toute heure entourée, je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée. D'un incurable amour remède impuissants! en vain sur les autels ma main brûlait l’encens. quand ma bouche implorait le nom de la déesse? J'adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse , même au pied des autels que je faisais fumer, j'offrais tout a ce dieu, que je n'osais nommer. je l’évitais partout . o comble de misère ! mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père . Contre moi même enfin j'osai me révolter. j’excitai mon courage a le persécuter. Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre, j'affectai les chagrins d'une injuste marâtre je pressai son exil, et mes cris éternel l'arrachèrent du sein et des bras paternels. Je respirais, Oenone; et depuis son absence, mes jours moins agités coulaient dans l'innocence soumise a mon époux, et cachant mes ennuis, de son fatal hymen je cultivais les fruits. vaines précautions ! cruelle destinée! par mon époux lui même a trézène amenée. J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné. Ma bléssure trop vive aussitôt a saigné. ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachées; c'est venus tout entière a sa proie attachée.

 

Où j'en suis dans mon devoir

LECTURE ANALYTIQUE ; le récit d'un coup de foudre

1.) Qu'est-ce qui fait de ce récit un élément de l'exposition ?
2.) Quels sont les trois moments évoqué par Phèdre dans sont récit ? Dans Quel état se trouve-t-elle chaque fois ?
3.) Quels mot Phèdre emploie-elle pour désigner son amour et son amant ? Quels effets physique ressent-elle ?

UN Amour interdit et fatal
4.) comment Phèdre s'y prend-elle pour avouer son amour a sa nourrice des vers ? Qu'est-ce que cela relève ?
5.) relevez les mots associés a venus et le lexique de la religion . Quel est le rôle de la déesse ?


Merci pour votre aide




3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 8 févr. 2017

le lexique de la religion

Mon mal vient de plus loin . A peine au fils d’Égée sous les lois de l'hymen je m'étais engagée , mon repos mon bonheur semblait être affermi, Athène me montra mon superbe ennemi. Je le vis, je rougis, je palis a sa vue. un trouble s'éleva dans mon âme éperdue. mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler, je sentis tout mon corps et transir , et brûler .je reconnus Vénus,et ses feux redoutables,d'un sang qu'elle poursuit tourment inévitable. Par des voeux assidus je crus les détourner, je lui bâtis un temple, et pris soin de lorner . de victime moi même a toute heure entourée, je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée. D'un incurable amour remède impuissants! en vain sur les autels ma main brûlait l’encens. quand ma bouche implorait le nom de la déesse? J'adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse , même au pied des autels que je faisais fumer, j'offrais tout a ce dieu, que je n'osais nommer. je l’évitais partout . o comble de misère ! mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père . Contre moi même enfin j'osai me révolter. j’excitai mon courage a le persécuter. Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre, j'affectai les chagrins d'une injuste marâtre je pressai son exil, et mes cris éternel l'arrachèrent du sein et des bras paternels. Je respirais, Oenone; et depuis son absence, mes jours moins agités coulaient dans l'innocence soumise a mon époux, et cachant mes ennuis, de son fatal hymen je cultivais les fruits. vaines précautions ! cruelle destinée! par mon époux lui même a trézène amenée. J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné. Ma bléssure trop vive aussitôt a saigné. ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachées; c'est venus tout entière a sa proie attachée.

https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_(mythologie)

 

willffy
willffy
Posté le 8 févr. 2017

1.) Qu'est-ce qui fait de ce récit un élément de l'exposition ?

http://www.adomcours.com/theatre-les-cles-lecture-scene-dexposition/

La scène d'exposition répond aux questions

Qui? Où? Quand? Quoi? Genre?

Est-ce le cas?

willffy
willffy
Posté le 8 févr. 2017

Quels sont les trois moments évoqué par Phèdre dans sont récit ?

 

Mon mal vient de plus loin . A peine au fils d’Égée sous les lois de l'hymen je m'étais engagée , mon repos mon bonheur semblait être affermi, Athène me montra mon superbe ennemi. Je le vis, je rougis, je palis a sa vue. un trouble s'éleva dans mon âme éperdue. mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler, je sentis tout mon corps et transir , et brûler .je reconnus Vénus,et ses feux redoutables,d'un sang qu'elle poursuit tourment inévitable. Par des voeux assidus je crus les détourner, je lui bâtis un temple, et pris soin de lorner . de victime moi même a toute heure entourée, je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée. D'un incurable amour remède impuissants! en vain sur les autels ma main brûlait l’encens. quand ma bouche implorait le nom de la déesse? J'adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse , même au pied des autels que je faisais fumer, j'offrais tout a ce dieu, que je n'osais nommer. je l’évitais partout . o comble de misère ! mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père . Contre moi même enfin j'osai me révolter. j’excitai mon courage a le persécuter. Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre, j'affectai les chagrins d'une injuste marâtre je pressai son exil, et mes cris éternel l'arrachèrent du sein et des bras paternels. Je respirais, Oenone; et depuis son absence, mes jours moins agités coulaient dans l'innocence soumise a mon époux, et cachant mes ennuis, de son fatal hymen je cultivais les fruits. vaines précautions ! cruelle destinée! par mon époux lui même a trézène amenée. J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné. Ma bléssure trop vive aussitôt a saigné. ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachées; c'est venus tout entière a sa proie attachée.

 

 


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