Corpus français 2nde

Publié le 5 févr. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 8 févr. 2017 dans 7A
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Sujet du devoir

*aide en urgence * Bonjour tout le monde !! alors voilà .. j'ai actuellement 9.95 de moyenne et c'est ma dernière note .. mon année ce joue ici .. j"ai vraiment besoins de votre aide les amis ! normalement je demande en essayant de le faire avec vous mais la je bloque et je ne veux pas redoubler ! je parle 6 langues parfaitement ce qui fait que je n'arrive pas bien le français ! aidez moi svp !!
ps : le texte peut etres un peu long mais il n'y a que trois questions !!

 


Voilà, j'aurais besoin d'aide pour mon dernier devoir de français que je n'arrive vraiment pas à commencer :

Corpus de textes :
Texte A. Racine, Britannicus (Acte V, scène 5), 1669
Texte B. Racine, Phèdre (Acte V, scène 7), 1677
Texte C. Giraudoux, Électre (Acte II, scène 7), 1937
Texte A. Racine, Britannicus (Acte V, scène 5), 1669


L’empereur Néron, fils d’Agrippine fait enlever Junie, la fiancée de son demi-frère Britannicus,
beau-fils d’Agrippine. Lors de leur rencontre, il tombe alors amoureux de la jeune fille. Jaloux de
l’amour qu’éprouve Junie envers son demi-frère, Néron décide de le faire arrêter puis il donne l’ordre de l’empoisonner au cours du festin qu’il organise pour fêter leur fausse réconciliation.
Burrhus, le précepteur de Britannicus, vient annoncer la mort de ce dernier à Agrippine.
Acte V – Scène 5
Agrippine, Burrhus
BURRHUS
Ce dessein1 s’est conduit avec plus de mystère.
À peine l’Empereur a vu venir son frère,
Il se lève, il l’embrasse, on se tait, et soudain
César2 prend le premier une coupe à la main :
«Pour achever ce jour sous de meilleurs auspices,
Ma main de cette coupe épanche les prémices,
Dit−il ; dieux, que j’appelle à cette effusion3,
Venez favoriser notre réunion.»
Par les mêmes serments Britannicus se lie.
La coupe dans ses mains par Narcisse4 est remplie,
Mais ses lèvres à peine en ont touché les bords…
Le fer5 ne produit point de si puissants efforts,
Madame6 : la lumière à ses yeux est ravie,
Il tombe sur son lit sans chaleur et sans vie.
Jugez combien ce coup frappe tous les esprits :
La moitié s’épouvante et sort avec des cris,
Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage
Sur les yeux de César composent leur visage.
Cependant sur son lit il demeure penché ;
D’aucun étonnement il ne paraît touché :
«Ce mal7, dont vous craignez, dit−il, la violence
A souvent, sans péril, attaqué son enfance.»
Narcisse veut en vain affecter quelque ennui,
Et sa perfide joie éclate malgré lui.
Pour moi, dût l’empereur punir ma hardiesse,
D’une odieuse cour j’ai traversé la presse8,
Et j’allais, accablé de cet assassinat,
Pleurer Britannicus, César et tout l’État.

 

Texte B. Racine, Phèdre (acte V, scène 7, v.1622-1654), fin de la pièce, 1677
Phèdre épouse de Thésée, tombe amoureuse du fils de celui-ci, Hippolyte. Elle lui déclare
ses sentiments, pensant que Thésée était mort. Mais Hippolyte le rejette et Thésée, qui était
bien vivant, réapparaît. De culpabilité, Phèdre tente de se supprimer avec l’épée d’Hippolyte.
OEnone, sa confidente, l’en empêche. Elle décide de mentir et de dire à Thésée qu’Hippolyte
est amoureux de Phèdre. Le conflit qui éclate entre le père et le fils aboutira à la mort
de ce dernier. De plus, OEnone, chassée par Phèdre, se suicide. Phèdre se sent coupable de
ces morts. Désespérée, elle choisit de tout avouer à Thésée et de mettre fin à ses jours.
Scène 7
Thésée, Phèdre, Théramène, Panope, gardes
PHÈDRE
Les moments me sont chers9 ; écoutez-moi, Thésée :
C’est moi qui sur ce fils, chaste et respectueux,
Osai jeter un oeil profane, incestueux.
Le ciel mit dans mon sein une flamme10 funeste :
La détestable OEnone a conduit tout le reste.
Elle a craint qu’Hippolyte, instruit de ma fureur,
Ne découvrît11 un feu12 qui lui faisait horreur :
La perfide, abusant de ma faiblesse extrême,
S’est hâtée à vos yeux de l’accuser lui-même.
Elle s’en est punie, et fuyant mon courroux,
A cherché dans les flots un supplice trop doux.
Le fer13 aurait déjà tranché ma destinée ;
Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée :
J’ai voulu, devant vous exposant mes remords,
Par un chemin plus lent descendre chez les morts.
J’ai pris, j’ai fait couler dans mes brûlantes veines
Un poison que Médée14 apporta dans Athènes.
Déjà jusqu’à mon coeur le venin parvenu
Dans ce coeur expirant jette un froid inconnu ;
Déjà je ne vois plus qu’à travers un nuage
Et le ciel et l’époux que ma présence outrage ;
Et la mort à mes yeux dérobant la clarté,
Rend au jour qu’ils souillaient toute sa pureté.

Texte C. Giraudoux, Électre (Acte II, sc.9), 1937
La pièce de Giraudoux Électre est une réécriture moderne du célèbre mythe antique Électre.
Ce passage est extrait de l’acte II scène 9, avant dernière scène de la pièce ; il est précédé
du récit de la mort d’Agamemnon, père d’Électre et d’Oreste, assassiné sept ans plus tôt
par Clytemnestre (leur mère) et Egisthe (son amant). Électre, qui ignore les circonstances de
l’assassinat de son père, sollicite son frère pour trouver les coupables et les punir. Oreste
découvre qu’il s’agit de sa propre mère et de son amant et demande au mendiant de faire le
récit de leur mort.
Acte II – Scène 9
Électre, La femme Narsès, Le Mendiant, Oreste
LE MENDIANT
Alors voici la fin. La femme Narsès et les mendiants délièrent Oreste. Il se précipita à travers la cour.
Il ne toucha même pas, il n’embrassa même pas Électre. Il a eu tort. Il ne la touchera jamais plus. Et
il atteignit les assassins comme ils parlementaient avec l’émeute, de la niche en marbre. Et comme
Égisthe penché disait aux meneurs que tout allait bien, et que tout désormais irait bien, il entendit crier
dans son dos une bête qu’on saignait. Et ce n’était pas une bête qui criait, c’était Clytemnestre. Mais
on la saignait. Son fils la saignait. Il avait frappé au hasard sur le couple, en fermant les yeux. Mais tout
est sensible et mortel dans une mère, même indigne. Et elle n’appelait ni Électre, ni Oreste, mais sa
dernière fille Chrysothémis, si bien qu’Oreste avait l’impression que c’était une autre mère, une mère
innocente qu’il tuait. Et elle se cramponnait au bras droit d’Égisthe. Elle avait raison, c’était sa seule
chance désormais dans la vie de se tenir un peu debout. Mais elle empêchait Égisthe de dégainer. Il
la secouait pour reprendre son bras, rien à faire. Et elle était trop lourde aussi pour servir de bouclier.
Et il y avait encore cet oiseau qui le giflait de ses ailes et l’attaquait du bec. Alors il lutta. Du seul bras
gauche sans armes, une reine morte au bras droit avec colliers et pendentifs, désespéré de mourir en
criminel quand tout de lui était devenu pur et sacré, de combattre pour un crime qui n’était plus le sien
et, dans tant de loyauté et d’innocence, de se trouver l’infâme en face de ce parricide, il lutta de sa main
que l’épée découpait peu à peu, mais le lacet de sa cuirasse se prit dans une agrafe de Clytemnestre, et
elle s’ouvrit. Alors il ne résista plus, il secouait seulement son bras droit, et l’on sentait que s’il voulait
maintenant se débarrasser de la reine, ce n’était plus pour combattre seul, mais pour mourir seul, pour
être couché dans la mort loin de Clytemnestre. Et il n’y est pas parvenu. Et il y a pour l’éternité un couple
Clytemnestre-Égisthe. Mais il est mort en criant un nom que je ne dirai pas.
Fondation Jean et Jean-Pierre Giraudoux / Fondation de France.
LA VOIX D’ÉGISTHE, au-dehors
Électre…
LE MENDIANT
J’ai raconté trop vite. Il me rattrape.


Après avoir lu tous les textes du corpus vous répondrez aux questions suivantes :
1) " Étudiez la règle de bienséance du XVIIe siècle dans les différents dénouements du corpus.
Cette règle n’étant plus imposée au XXe siècle, on s’interrogera sur l’utilisation que peut
néanmoins en faire Giraudoux. (3 points)
2 )# Étudiez la visée morale des tragédies du corpus au travers des trois extraits. (3 points)

Commentaire de texte
3 )Vous ferez le commentaire de l’extrait d’Électre de Jean Giraudoux (texte C).




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 7 févr. 2017

Salut,

Tu peux commencer par une amorce et ensuite présenter rapidement le contexte des textes ( cadre spatio-temporel, personnages... )


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