Question Initiale

Publié le 25 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 28 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

TITUS
Pour jamais je vais m'en séparer.
Mon coeur en ce moment ne vient pas de se rendre.
Si je t'ai fait parler, si j'ai voulu t'entendre,
Je voulais que ton zèle achevât en secret
De confondre un amour qui se tait à regret.
Bérénice a longtemps balancé la victoire ;
Et si je penche enfin du côté de ma gloire,
Crois qu'il m'en a coûté, pour vaincre tant d'amour,
Des combats dont mon coeur saignera plus d'un jour.
J'aimais, je soupirais dans une paix profonde :
Un autre était chargé de l'empire du monde.
Maître de mon destin, libre dans mes soupirs,
Je ne rendais qu'à moi compte de mes désirs.
Mais à peine le ciel eut rappelé mon père,
Dès que ma triste main eut fermé sa paupière,
De mon aimable erreur je fus désabusé :
Je sentis le fardeau qui m'était imposé ;
Je connus que bientôt, loin d'être à ce que j'aime,
Il fallait, cher Paulin, renoncer à moi-même ;
Et que le choix des dieux, contraire à mes amours,
Livrait à l'univers le reste de mes jours.
Rome observe aujourd'hui ma conduite nouvelle.
Quelle honte pour moi, quel présage pour elle,
Si dès le premier pas, renversant tous ses droits,
Je fondais mon bonheur sur le débris des lois !
Résolu d'accomplir ce cruel sacrifice,
J'y voulus préparer la triste Bérénice ;
Mais par où commencer ? Vingt fois depuis huit jours
J'ai voulu devant elle en ouvrir le discours ;
Et, dès le premier mot, ma langue embarrassée
Dans ma bouche vingt fois a demeuré glacée.
J'espérais que du moins mon trouble et ma douleur
Lui ferait pressentir notre commun malheur ;
Mais, sans me soupçonner, sensible à mes alarmes,
Elle m'offre sa main pour essuyer mes larmes,
Et ne prévoit rien moins dans cette obscurité
Que la fin d'un amour qu'elle a trop mérité.
Enfin j'ai ce matin rappelé ma constance :
Il faut la voir, Paulin, et rompre le silence.
J'attends Antiochus pour lui recommander
Ce dépôt précieux que je ne puis garder :
Jusque dans l'Orient je veux qu'il la remène.
Demain Rome avec lui verra partir la reine.
Elle en sera bientôt instruite par ma voix ;
Et je vais lui parler pour la dernière fois.


Acte 4 scène 4:
le voici en dessous :


Scène 4
Titus, seul



TITUS
Hé bien ! Titus, que viens-tu faire ?
Bérénice t'attend. Où viens-tu, téméraire ?
Tes adieux sont-ils prêts ? T'es-tu bien consulté ?
Ton coeur te promet-il assez de cruauté ?
Car enfin au combat qui pour toi se prépare
C'est peu d'être constant, il faut être barbare.
Soutiendrai-je ces yeux dont la douce langueur
Sait si bien découvrir les chemins de mon coeur ?
Quand je verrai ces yeux armés de tous leurs charmes,
Attachés sur les miens, m'accabler de leurs larmes,
Me souviendrai-je alors de mon triste devoir ?
Pourrai-je dire enfin : «Je ne veux plus vous voir ?»
Je viens percer un coeur que j'adore, qui m'aime.
Et pourquoi le percer ? Qui l'ordonne ? Moi-même.
Car enfin Rome a-t-elle expliqué ses souhaits ?
L'entendons-nous crier autour de ce palais ?
Vois-je l'Etat penchant au bord du précipice ?
Ne le puis-je sauver que par ce sacrifice ?
Tout se tait ; et moi seul, trop prompt à me troubler,
J'avance des malheurs que je puis reculer.
Et qui sait si, sensible aux vertus de la reine,
Rome ne voudra point l'avouer pour Romaine ?
Rome peut par son choix justifier le mien.
Non, non, encore un coup, ne précipitons rien.
Que Rome, avec ses lois, mette dans la balance
Tant de pleurs, tant d'amour, tant de persévérance,
Rome sera pour nous... Titus, ouvre les yeux !
Quel air respires-tu ? N'es-tu pas dans ces lieux
Où la haine des rois, avec le lait sucée,
Par crainte ou par amour ne peut être effacée ?
Rome jugea ta reine en condamnant ses rois.
N'as-tu pas en naissant entendu cette voix ?
Et n'as-tu pas encore ouï la renommée
T'annoncer ton devoir jusque dans ton armée ?
Et lorsque Bérénice arriva sur tes pas,
Ce que Rome en jugeait, ne l'entendis-tu pas ?
Faut-il donc tant de fois te le faire redire ?
Ah ! Lâche, fais l'amour, et renonce à l'empire.
Au bout de l'univers va, cours te confiner,
Et fais place à des coeurs plus dignes de régner.
Sont-ce là ces projets de grandeur et de gloire
Qui devaient dans les coeurs consacrer ma mémoire ?
Depuis huit jours je règne ; et jusques à ce jour,
Qu'ai-je fait pour l'honneur ? J'ai tout fait pour l'amour.
D'un temps si précieux quel compte puis-je rendre ?
Où sont ces heureux jours que je faisais attendre ?
Quels pleurs ai-je séchés ? Dans quels yeux satisfaits
Ai-je déjà goûté le fruit de mes bienfaits ?
L'univers a-t-il vu changer ses destinées ?
Sais-je combien le ciel m'a compté de journées ?
Et de ce peu de jours, si longtemps attendus,
Ah ! Malheureux, combien j'en ai déjà perdus !
Ne tardons plus : faisons ce que l'honneur exige :
Rompons le seul lien...



Acte 5 scène 6 vers 1391 à la fin:
le voici en dessous :


J'ai vu devant mes yeux Rome entière assemblée ;
Le sénat m'a parlé ; mais mon âme accablée
Ecoutait sans entendre, et ne leur a laissé
Pour prix de leurs transports qu'un silence glacé.
Rome de votre sort est encore incertaine.
Moi-même à tous moments je me souviens à peine
Si je suis empereur ou si je suis Romain.
Je suis venu vers vous sans savoir mon dessein :
Mon amour m'entraînait ; et je venais peut-être
Pour me chercher moi-même, et pour me reconnaître.
Qu'ai-je trouvé ? Je vois la mort peinte en vos yeux ;
Je vois, pour la chercher, que vous quittez ces lieux.
C'en est trop. Ma douleur, à cette triste vue,
A son dernier excès est enfin parvenue.
Je ressens tous les maux que je puis ressentir ;
Mais je vois le chemin par où j'en puis sortir.
Ne vous attendez point que las de tant d'alarmes,
Par un heureux hymen je tarisse vos larmes.
En quelque extrémité que vous m'ayez réduit,
Ma gloire inexorable à toute heure me suit :
Sans cesse elle présente à mon âme étonnée
L'empire incompatible avec votre hyménée,
Me dit qu'après l'éclat et les pas que j'ai faits,
Je dois vous épouser encor moins que jamais.
Oui, Madame ; et je dois moins encore vous dire
Que je suis prêt pour vous d'abandonner l'empire,
De vous suivre, et d'aller, trop content de mes fers,
Soupirer avec vous au bout de l'univers.
Vous-même rougiriez de ma lâche conduite :
Vous verriez à regret marcher à votre suite
Un indigne empereur, sans empire, sans cour,
Vil spectacle aux humains des faiblesses d'amour.
Pour sortir des tourments dont mon âme est la proie,
Il est, vous le savez, une plus noble voie.
Je me suis vu, Madame, enseigner ce chemin
Et par plus d'un héros et par plus d'un Romain :
Lorsque trop de malheurs ont lassé leur constance,
Ils ont tous expliqué cette persévérance
Dont le sort s'attachait à les persécuter,
Comme un ordre secret de n'y plus résister.
Si vos pleurs plus longtemps viennent frapper ma vue,
Si toujours à mourir je vous vois résolue,
S'il faut qu'à tous moments je tremble pour vos jours,
Si vous ne me jurez d'en respecter le cours,
Madame, à d'autres pleurs vous devez vous attendre :
En l'état où je suis, je puis tout entreprendre,
Et je ne réponds pas que ma main à vos yeux
N'ensanglante à la fin nos funestes adieux.

BERENICE
Hélas !

TITUS
Non, il n'est rien dont je ne sois capable.
Vous voilà de mes jours maintenant responsable.
Songez-y bien, Madame ; et si je vous suis cher...



Question initiale :
A partir de ces 3 textes caracterisez le personnage de Titus.


Elle nous a dis qu'il fallait faire :
- Introduction ( 4 lignes)
-Partie I A) B) sous partie
- Conclusion ( 4 lignes)


rendre une copies simple remplis des deux cotés, pas de paraphrase.

Il faut remarquer la question.

Commencez par une idée. exemple : Le personnage Bérénice est de..

Alors voilà c'est qu'on a du le faire en classe et on peut le refaire a la maison mais moi j'y suis pas du tout arrivée j'ai eu 0 c'est pour vous dire voici ce que j'avais fais :

Le texte et une pièce de théâtre le titre est Bérénice et l'auteur est Racine. Les personnages sont Titus qui est l'empereur de Rome et Bérénice qui est une reine étrangère. Titus et Bérénice sont sur le point de se marier mais Titus va apprendre que sôn père viens de mourir et qu'il devra prendre sa place à Rome hors Rome n'accepte pas de reine étrangère.

Ma professeuse m'a marquer ce n'est pas une introduction de question initiale.



Après j'ai sauter des lignes j'ai fait un alinéa et j'ai marqué :

Dans c'est 3 textes, on apprend que Tituts va quitter Bérénice pour devenir l'empereur de Rome car il n'accepte pas les reines étrangères, comme on peut le voir dans ces actes, Titus dit qu'il va quitter Bérénice comme on le voit dans l'acte II, il dit à son confident qu'il a pris la décision de l'a quittée, qu'il préfère etre empereur à Rome, par contre quand il a prit sa décision il a un petit moment d'hésitation ou il se remet en cause dans l'acte IV, il se fait des reproches, il parle des sentiments qu'il a pour Bérénice, il doute puis finalement il décide d'annoncer à Bérénice qu'il va l'a quiitée tout caci pour etre l'empereur de Rome, Bérénice lui dit que si il l'a quitte elle va mourir.

Ma professeuse m'a marquer tu raconter les textes mais tu ne reponds pas.

Ce travail est pour Lundi 28 Novembre 2011, notre professeuse nous l'a dit ce matin

Où j'en suis dans mon devoir

Cordialement, si vous pourriez m'aider je vous en serez très sincèrement reconnaissante.
parce ce que je sais vraimant pas ce que je dois faire.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 25 nov. 2011
Je sais pas si j'ai vraiment bien compris mais quand tu dis de caractériser TITUS, je crois qu'il faut , pas le décrire mais genre en lisant les 3-4 premieres phrases on voit que c'est un personnage amoureux... Mais ca m'étonnerait que j'taide avc sa surtout que chuis quen 3eme...jvais prendre le tps de lire et relire encore ton dvoir et jten dirais plus, le francais et moi sa fait 1 ;D

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