Recherche sur comment ecrivent /ecrivaient les auteurs .

Publié le 20 sept. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 22 sept. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

J'ai une recherche a faire sur le mode d'écritures des ecrivains . Il sagit de trouver le cadre , les conditions qu'ils voulaient pour écrire
les facilités et difficultés qu'ils pouvaient rencontré dans leur inspiration.
On me donne Zola , stendhal , Balzac , Flaubert , Beigbeder , Gavalda et Lévy .
Pouvez vous m'aidez dans cette recherche ?
Merci d'avance

Où j'en suis dans mon devoir

A ce jour j'ai trouvé suffisamment d'informations pour ma recherche sur Balzac , Stendhal et aussi Emile Zola . mais je n'ai rien sur flaubert , beigbeder , gavalda et Lévy.



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 20 sept. 2010
C'est un travail que l'on doit faire sur internet ...
J'ai trouvé des extraits de livres de ce genre avec google mais pas sur les ecrivains contemporains ...
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Anonyme
Posté le 21 sept. 2010
Bonjour,

Je te propose un topo sur différents auteurs, du 19e et du 20e siècles...

HONORÉ DE BALZAC

1. Des ratures, assez rares
2. Des notes en marge qui correspondent à deux types d’annotations :
*** le premier type est celui de l’ajout qui ne peut figurer dans le corps même du texte, en raison du manque de place.
*** Le second type de note correspond à la remarque d’ordre critique que l’auteur se formule à lui-même. Il s’agit pour lui de dire dans quelle mesure il doit poursuivre son écriture : ses remarques valent comme autant d’indications de la marche à suivre.

>>> Balzac est un écrivain qui ne s’attarde pas sur ses brouillons. Son écriture est rapide, énergique et cherche à avancer le plus rapidement dans le corps de son histoire. Les ratures sont donc peu nombreuses car Balzac travaille souvent dans l’urgence et ne peut se permettre de reprendre inlassablement son texte.

GUSTAVE FLAUBERT

>>> Ecrire est un acte critique. Écrire, c’est d’abord savoir lire les autres auteurs et comprendre comment ils écrivent, comme si avant d’écrire, il fallait savoir lire l’écriture des autres qui peut à la fois servir de guide ou au contraire être conçue comme contre-modèle. Flaubert nourrit ainsi une vaste correspondance où les jugements critiques abondent.
Au contraire de Balzac, l’écriture n’est pas un acte spontané mais concerté et concentré.

1. Perfection comme horizon à atteindre. De ce fait, l’écriture ne peut être conçue que comme une souffrance puisqu’il s’agit de toujours tout recommencer pour atteindre une sorte d’absolu. L’écriture est une tâche infinie d’autant plus redoutable qu’il s’agit pour lui de trouver une perfection poétique dans la prose.
2. Brouillons assez largement raturés, voire illisibles. Phrases pas toujours rédigées en entier (sur les brouillons). De nombreuses biffures viennent en contrarier la lecture et s’ajouter à une écriture qu’il est déjà difficile de déchiffrer. 3. Les notations en marge n’appartiennent jamais à proprement parler chez Flaubert à la prose. Il s’agit d’indications de la marche à suivre et de réflexions comme faites à voix haute qu’il s’adresse à lui-même afin précisément de corriger (voire remarque de Cyberpro). Ces notations en marge montrent que l’écriture n’est chez lui qu’une constante relecture et que les deux pratiques sont inséparables. La notation en marge est l’oeil critique de son écriture au travail.

ANDRE GIDE

1. Pour Gide, il s’agit d’exposer un double principe : l’acte d’écrire doit être au centre des préoccupations de l’auteur. Écrire est un acte qui métamorphose celui qui écrit. L’écriture n’est pas uniquement appelée à demeurer dans un livre : elle implique une reconsidération critique à la fois de celui qui écrit mais aussi de ce qui l’entoure. L’écriture est toujours au centre des préoccupations de l’auteur car l’écriture ne cesse de faire, selon ce double principe, des va-et-vient entre la vie et le livre, et le livre et la vie.
2. Pour Gide, écrire est un acte critique toujours selon un principe vital de rétroaction. Selon lui, tout acte se dédouble : on ne peut, dans la vie courante, effectuer une action sans aussitôt la dédoubler par une réflexion critique. Il en va de même dans l’écriture.
3. Pour Gide, l’écriture est une méthode, c’est-à-dire avant tout une réflexion sur des procédés. Écrire, c’est toujours réfléchir au moment où l’on écrit à ce que l’on écrit.

NATHALIE SARRAUTE

Pour elle, épisode classique mais redoutable de la stérilité de l’écrivain devant la page blanche à remplir : comment naît l’écriture ? Comment franchir l’obstacle de la page blanche ? Tout d'abord, l’écrivain éprouve l’hésitation et parfois le désir de renoncer à l’écriture tant elle apparaît difficile à mettre en oeuvre. Le second moment est celui de la sortie de la page blanche : la page se noircit de phrases et l’oeuvre peut commencer. Sorte de miracle : l'écriture est une forme de réponse sans explication possible : l’écriture arrive, d’un coup sans que l’on sache pourquoi
2. Écrire n’est pas un acte intellectuel : c’est une épreuve physique au sens fort du terme, souvent emprunte de souffrance. L’écriture est un travail, au sens étymologique de torture.
3. Il y a pour Sarraute une différence essentielle entre la manière dont on écrit et la manière dont on utilise les mots dans la vie courante.

Voici quelques indices que j'ai synthétisé après quelques recherches personnelles.


Niceteaching

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