redaction fantastique

Publié le 20 nov. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 23 nov. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

bonjour j'ai une redaction fantastique a faire et je voudrais savoir si je respecte les condition de l'ecriture fantastique.ET JE VOUDRAIS qu'on m'aide a trouver une visée s'il vous plait

Où j'en suis dans mon devoir

Je crois que c'est le grincement qui a tout déclenché. Ou peut-être l'odeur résiduelle mais omniprésente de cigarette. Sans doute les deux, ajouté à l'accumulation de stress.
C'était un jour comme les autres, je partais au travail, avec mon ami Charles. Pauvre Charles, avec tous ces cris il n'a pas du comprendre ce qui se passait, et je ne l'ai pas revu depuis pour lui expliquer.
Mais il faut que je vous dise : Charles est aveugle.
Nous marchions donc tous les deux dans le métro, un mercredi matin, comme chaque jour de la semaine depuis maintenant 3 ans. C'était l'heure de pointe, et nous étions tous les deux compressés contre la foule environnante. D'habitude, je reste zen, gardant mes instincts meurtriers, n'en faisant part à personne, hormis par un regard assassin envers ces gens sans gêne qui osent pousser un aveugle.
C'est sur un de ceux-là que je me suis jeté. Une mallette à la main, il ne faisait pas attention à son pas, sans doute obnubilé par ses préoccupations habituelles et importantes de larve de bureau. Sa mallette avait violemment heurté Charles, ce pauvre Charles qui avait même - je l'ai senti! - commencé à bafouiller un de ses "Pardon..." pitoyable dont il a le secret. Mais cette fois, je me jetai sur l'homme à la mallette.
J'eus le temps de lui arracher une oreille et de lui ouvrir la gorge avec mes dents avant que l'on réussisse à m'assommer, mais je pris bien soin de lui garder intacte sa précieuse mallette. Je n'ai pas chercher à me défendre, je n'ai pas vu le coup venir, je n'avais alors qu'une seule pensée : tuer.
Tuer l'homme à la mallette.
Le tuer pour avoir heurté Charles, pour cette affreuse odeur de clopes que je sentais partout sur lui et pour... pour rien, en fait, par simple pulsion animale, sans doute.
A l'heure actuelle, je ne sais toujours pas s'il a survécu, mais ce n'est pas le plus important.
Oh non, ce n'est vraiment pas le plus important!
Voyez-vous, je me suis réveillé dans le dernier endroit auquel je me serais attendu. Les gens qui sont là, je le sais maintenant, sont mes frères. Des êtres identiques à moi, et tous conscients d'être dans le même couloir de la mort.
Oh je comprends mieux maintenant, toutes ces tâches qu'on me confiait au bureau. Cet air condescendant que mes "collègues" prenaient en me disant : "Merlin, tu peux emmener ça à Charles, s'il te plaît?". Je comprends tout maintenant. Quels hypocrites.
Un chien : je suis un chien et on m'a parqué dans un chenil.
Le long hululement que vous entendez quand vous passez à côté d'un tel endroit, eh bien voyez-vous, n'est rien d'autre que la plainte d'une pauvre bête qui comprend enfin sa nature.
D'ailleurs, je crois que mon heure est venue : l'homme qui s'approche de moi va enfin mettre fin à mon horrible souffrance.
Et cette interminable lamentation que vous entendez est la mienne.





2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 nov. 2010
Je trouve ton récit vraiment génial! je ne vois rien à ajouter, j'ai été emballée.
Anonyme
Posté le 21 nov. 2010
merci mais es que sa respecte les critere d'une nouvelle fantastique

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