Therese Raquin (extrait) - Emile Zola - Problème pour le champs lexical

Publié le 14 déc. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 20 déc. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Les expressions suivantes servent à faire le portrait de Thérèse Raquin : « une santé de fer », « une enfant chétive », « muette
et immobile », « les yeux […] vides de regards », « des souplesses félines », « des muscles courts et puissants », « une énergie »,
« une passion », « sa chair assoupie », « ce déploiement de force » « de larges plaques ardentes », « des teintes, pâles, légèrement
jaunâtres ».
Classez-les en deux champs lexicaux, auxquels vous donnerez un nom. Commentez l’association de ces deux champs lexicaux
Trouvez dans le quatrième paragraphe une expression qui réunit dans un oxymore3 ces deux aspects du portrait. Que révèlet-
il ?

Où j'en suis dans mon devoir

Bonsoir!

Voilà je bloque un peu sur cet exercice, le devoir est, je trouve, assez difficile, j'ai besoin d'aide svp :)

Alors voilà ce que j'ai déjà fait:

Premier champs lexical: La force (une santé de fer, félines, des muscles courts et puissants, une énergie, une passion, ce déploiement de force, de larges plaque ardentes)

Deuxième champs lexical: (c'est là que je suis pas sûre de moi) j'hésite entre la fatigue, la maladie, enfin quelque chose de négatif mais je n'arrive pas mettre le bon mot dessus. (je parle pour les mots: muette et immobile, les yeux vide de regards, sa chair assoupie, des teintes pâles légèrement jaunâtres") Je pencherais pour la maladie. Qu'en pensez vous??

Pour "Commentez l'association de ces deux champs lexicaux" Je mettrais:

- On remarque dans ces deux champs lexicaux "la force" et "la maladie" qu'ils sont complètement opposés. Les différences qui caractérisent Thérèse Raquin sont flagrantes. Elle est à la fois en pleine forme, elle inspire la force et une bonne hygiène de vie avec "ses muscles courts et puissants", "une énergie" et "de larges plaques ardentes". Elle montre aussi un certain côté sensuel et romantique avec "une passion", "des souplesses félines". Et paradoxalement, elle est aussi tout le contraire, telle une femme fragile, fatiguée de la vie voire en mauvaise santé avec "sa chair assoupie" "des teintes pâles légèrement jaunâtres" ou encore "les yeux [...] vides de regards" ce dernier terme qui pourrait presque laisser imaginer un certain mal-être. Emile Zola semble décrire en cette femme, quelqu'un de finalement ordinaire, mais il laisse très bien percevoir son état: aussi bien battante, que fatiguée, tout en gardant une place pour son côté féminin, voire femme fatale tout en restant dans le romantisme.

Enfin pour le quatrième paragraphe (que je copie si dessous), j'ai fait ceci:

Lorsque madame Raquin vendit son fonds et qu’elle se retira dans la petite maison du bord de l’eau, Thérèse eut de secrets tressaillements
de joie. Sa tante lui avait répété si souvent : « Ne fais pas de bruit, reste tranquille », qu’elle tenait cachées, au fond d’elle, toutes
les fougues de sa nature. Elle possédait un sang-froid suprême, une apparente tranquillité qui cachait des emportements terribles. Elle
se croyait toujours dans la chambre de son cousin, auprès d’un enfant moribond ; elle avait des mouvements adoucis, des silences, des
placidités, des paroles bégayées de vieille femme. Quand elle vit le jardin, la rivière blanche, les vastes coteaux verts qui montaient à
l’horizon, il lui prit une envie sauvage de courir et de crier ; elle sentit son coeur qui frappait à grands coups dans sa poitrine ; mais pas
un muscle de son visage ne bougea, elle se contenta de sourire lorsque sa tante lui demanda si cette nouvelle demeure lui plaisait.

J'ai fait donc:

Voici une expression qui réunit dans un oxymore ces deux aspects du portrait: "Elle possédait un sang-froid suprême, une apparente tranquillité qui cachait des emportements terribles." (ligne 21)

Cet oxymore révèle que Thérèse Raquin est une femme à part entière avec toujours deux contraires qui se rencontrent: "le blanc et le noir" En effet, elle est à la fois calme, forte, d'une grande sagesse (sang froid suprême, tranquillité...) mais elle a aussi ses faiblesses. Sûrement un profond désaroi parfois, qui pourrait entraînée une perte de la maîtrise de son être, de la colère peut-être même des instants de panique. On retrouve assez bien le naturalisme dans cet extrait. Le texte d'Emile Zola laisse entrevoir des sciences humaines appliquées à la littérature. Tout en finesse il décrit une femme qui tend à la maladie, au mal-être, peut-être à la folie.

Voilà... qu'en pensez vous? Est ce que c'est bon ou je suis complètement a côté de la plaque? Y a t il des choses que j'ai oublié?

Merci de vos réponses!!!

Aurélie



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 15 déc. 2010
c-est du bon travail.Attention au fraçais: qui sont complètement opposés;je n'utiliserai pas le mot de romantisme avec Zola.Son état aussi bien de femme battante que de femme fatiguée.Désarroi prend deux "r";tu as tout compris;Zola met bien en relief le dédoublement de la personnalité de Théeèse à la fois énergique et sauvage et dans le même temps une personne frustrée et introvertie,d'une tranquillité apparente maladive....
c-est très bien félicitations!
Anonyme
Posté le 15 déc. 2010
Bonjour!

Mille merci pour cette réponse. J'ai corrigé ce qu'il fallait, merci de m'avoir éclairée sur ce sujet!!!

Bonne journée :)

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