LA PUISSANCE DE L AGRICULTURE BRESILIENNE

Publié le 14 janv. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 17 janv. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

il faut parler de l agriculture bresillienne leur rang mondial et ausssi des effort deployer pour rendre l agriculture durable au bresil

Où j'en suis dans mon devoir

ce travail doit etre fait a partir d'une introduction
d'un developpement
et d'une conclusion

aider moi le plus rapidement possible car c'est pour lundi et ma prof nous a dit sa jeudi et vu que je ne suis pas tres bonne en cette matiere la j'ai besoin de vous XD merci d'avance






3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 14 janv. 2011
Bonjour,

Il existe déjà un devoir similaire qui a été fini il n'y as pas longtemps va voir les réponses qui y on été données.

En esperant t'avoir aidé,
Leogirard98
Anonyme
Posté le 14 janv. 2011
Bonsoir kenotte1,
désolée d'utiliser ton devoir pour cela mais je dois définitivement dire un truc à "leogirard".


Bonsoir leogirard98,


Je n'ai jamais vu une de tes "aides" servant à quelque chose et pourtant tu termines toutes tes réponses par "En espérant t'avoir aidé".
T'abuse quand même?
Anonyme
Posté le 15 janv. 2011
L'agriculture ne représente qu'environ 5 % du PIB. Toutefois, le Brésil est une grande puissance agricole d'exportation. Certaines cultures commerciales telles que le soja ou la canne à sucre (utilisée en particulier pour l'éthanol qui sert de biocarburant) sont en plein essor. Sur le plan écologique, les progrès de l'agriculture sont liés à une forte déforestation, en particulier en Amazonie. En effet, chaque année, les pâturages sont dans un état avancé de dégradation, les rendements sont de plus en plus faibles, les agriculteurs cherchent de nouvelles terres, ce qui entraîne inévitablement la déforestation.

Malgré son décollage industriel, le Brésil n'a pas renoncé à son développement agricole : il reste l'un des tout premiers exportateurs mondiaux dans ce domaine, juste derrière les États-Unis, les Pays-Bas et la France. Il y est parvenu en s'adaptant rapidement à la demande et en mettant sur le marché de nouveaux produits, qui ont parfois éclipsé les plus anciens.

Ainsi, alors qu'il ne produisait pas de soja avant 1975, il est devenu rapidement le deuxième producteur dans le monde. Profitant d'un hiver rigoureux en Floride, il a pu s'emparer d'une bonne part du marché des jus d'oranges dont il contrôle à présent la moitié des exportations mondiales.

En 1959, le café représentait encore 57 % des exportations ; aujourd'hui, les annuaires statistiques ne se donnent plus la peine de le distinguer et le noient dans une rubrique « café, thé, épices », bien que le Brésil en soit toujours le premier producteur au monde .

Le Brésil a aussi fortement augmenté le nombre de champs de canne à sucre, dont la moitié sont consacrés à la production d'éthanol (un « biocarburant ») (en particulier dans la région de Ribeirão Preto et Lençóis Paulista, à 300 km de São Paulo, ou d'Araçatuba). Dans la dernière décennie (2000-2009), sa part dans les exportations mondiales de sucre brut est ainsi passée de 7% à 62% . Avec les États-Unis, le Brésil produit à lui seul 70% de l'éthanol mondial , dont la plus grande partie (85%) est consommée sur le marché intérieur.

La production d'éthanol a comme effet de faire radicalement augmenter le prix de la terre (entre 2001 et 2006, la valeur moyenne de l'hectare a augmenté de 113 % dans l'État de São Paulo, principal producteur d'éthanol, selon une étude de l'Institut d'économie agricole) et le coût de production du maïs, du lait, du sucre et de la viande. Les producteurs d'éthanol comme Archer Daniels Midland ou le conglomérat Cosan , propriété du milliardaire pauliste Rubens Ometto Silveira Mello , ont suscité les critiques de chercheurs qui craignent une éventuelle famine en raison d'une hausse probable du prix de la nourriture et de la monoculture du sol, ce qui oblige les producteurs à importer les aliments essentiels. En 2008, le Brésil a produit 22,3 milliards de litres d'éthanol, soit 1/3 de la production mondiale.

Le Brésil a pu conserver sa forte position agricole en développant, en aval, un puissant complexe agro-industriel, qui transforme et valorise les denrées agricoles. Ainsi les tourteaux produits à partir du soja sont utilisés dans l'alimentation des volailles vendues jusque sur les marchés du Moyen-Orient où le Brésil concurrence vigoureusement les éleveurs bretons. En outre, le Brésil peut accroître sa production en défrichant de nouvelles terres. Entre 1975 et 1985, les exploitations ont conquis 52 millions d'hectares, soit plus d'une fois et demie la surface agricole de la France.

C'est en partie pour ouvrir de nouvelles terres qu'ont été construites certaines routes. La colonisation de l'Amazonie n'a pas résolu les problèmes fonciers du Nordeste et du Sud mais, du moins, les grands axes ont-ils permis la conquête des cerrados, ces savanes arborées du Centre-Ouest (Mato Grosso, Goiás), où se sont développées les cultures mécanisées du riz et du soja. Toutefois, l'érosion des sols est préoccupante dans le Paraná, tandis que la conquête de l'Amazonie a entraîné d'énormes défrichements, rapidement suivi par un fort lessivage des sols.



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