Systeme de la crue du Nil de la société pharaonique de l'Antiquité

Le Nil

Le Nil en Egypte:
Considére comme un <>, l'Egypte a connu la prospérité grâce au fleuve nourricier. Les crues ont fertilisé la terre, les eaux ont permis le transport des matériaux utilisés pour la construction des monuments prestigieux tels ceux de la vallée des Rois et des Reines. Au long de son cours égyptien, temples, tombeaux et pyramides témoignent de ce riche passé.
Après avoir traversé le lac Victoria et franchi plusieurs barrières rocheuses, le Nil coule dans la plaine soudanaise où il prend le nom de Nil Blanc. Près de la ville de Khartoum il reçoit le Nil Bleu (c'est la couleur des eaux qui à l'origine de ces appellations).
Le Nil traverse ensuite une zone désertique, entre en Egypte et devient un grand lac de 500 km de longueur, le lac Nasser, formé par la retenue du barrage d'Assouan. Entre Assouan et le Caire, la capitale égyptienne, le Nil coule dans une vallée fertile très peuplée, avant de se jeter dans la mer Méditerranée.

L'Egypte, un don du Nil?
L'Egypte est un désert traversé du sud au nord par le Nil. Alimenté en amont par des affluents tropicaux, il déborde entre juin et octobre. Les crues du Nil fertilisent la terre et les hommes entretiennent certe fertilité grâce à l'irrigation.

J'espère t'avoir un peu aider.
Bon courage

Le plus long fleuve d’Afrique marque la nature de son empreinte : en avril/mai, lorsque le Nil blanc arrive à Khartoum chargée des eaux équatoriales, il rencontre le Nil bleu qui descend du plateau éthiopien en charriant un limon noirâtre. La jonction de ces eaux augmentées juste avant la 5ème cataracte de l’Atbara provoque la crue bienfaitrice qui inonde la vallée du Nil et y dépose un limon riche et fertile.
La crue est si importante qu’elle détermine le calendrier ; c’est en fonction d’elle que se fête la nouvelle année. Le lever héliaque de Sothis correspond à l’arrivée de la crue à Thèbes
3 saisons de 4 mois vont se succéder :

· Pendant les mois d’Akhet (inondation) les eaux recouvrent le pays. Ces eaux venues du Sud pénètrent en Egypte début juillet ; elles atteignent l’embouchure 1 mois plus tard. Seuls submergent quelques tertres avec les habitations ; c’est la répétition de l’origine du monde selon la cosmogonie égyptienne : un tertre émerge du chaos originel.

· De novembre à février, lorsque les eaux commencent à se retirer, c’est Peret ou la germination. Pendant ces 4 mois, le fellah va travailler la terre : labours et semailles.

· Enfin Chenou (mars à juin) correspond à la moisson ou récolte ; c’est la période de sécheresse.
Chaque mois était divisé en 3 périodes de 10 jours ; l’année comptant 12 mois de 30 jours, les Egyptiens ont mis en place 5 jours épagomènes pour arriver aux 365 jours de l’année solaire. Ces 5 jours qui portent les noms des divinités de l’ennéade (Osiris, Seth, Isis, Nephtys et Horus) sont considérés comme des jours néfastes.

Le défaut du calendrier égyptien réside dans le fait qu’il n’y a pas d’années bissextiles ; le calendrier prend donc tous les 4 ans, 1 jour de retard par rapport au mouvement du soleil. En fait cela a très peu d’importance car :

· les événements étaient datés en fonction de l’accession au trône du souverain ; à chaque couronnement correspondant le début d’une ère nouvelle. Une inscription de Thoutmosis III retrouvée dans l’île de Sehel, au sud de la première cataracte indique : « L’an 50, premier mois de la saison de la Récolte, jour 22, sous la Majesté du roi de Haute et de Basse-Égypte, Men-khéper-rê, doué de vie ».

· Toute la vie quotidienne des Egyptiens tournait autour des activités agricoles ; ce qui importait, c’était la crue du Nil et les Egyptiens surveillaient Sothis pour savoir quand elle allait arriver.

Toute l’économie repose sur une agriculture dépendant des crues du Nil ; ce système a conduit à une organisation spécifique de la société ; une minorité a été chargée de concevoir et de coordonner les systèmes d’irrigation. Des instruments de mesure ont donc été mis en place pour connaître le plus rapidement possible le niveau de la crue afin de prendre les dispositions adaptées à la situation.

Renouvellement des minéraux de la terre par le limon fertilisation, eau et chaleur, tous les ingrédients sont réunis pour permettre une agriculture sédentaire : tout pousse. Les Egyptiens ont cherché à se prémunir des caprices du fleuve en mettant en place un système d’irrigation des terres à base de canaux et de retenues d’eau.

suite :
L'Egypte, composée de la Haute-Nord est un vaste désert traversé par le Nil aux eau abondantes. Quand le fleuve entre en crue, son niveau peut s'élever de 10 mètres. Quand il se retire, il dépose un limon très fertile, qui explique que l'Egypte des pharaons est un pays riche et puissant. Le Nil est adoré et divinisé par les Egyptiens.
La crue est la forte montée des eaux d'un fleuve ou d'une rivière.
La hauteur d'eau la plus faible est en mai et la plus élevée est en septembre.
De Juillet en octobre le niveau du Nil est au plus haut : c'est la période de la crue.
De novembre à février c'est la décrue (le niveau baisse et le limon se dépose).
De mars à juin, la hauteur d'eau est faible; c'est le temps des travaux agricoles (labours, semailles et récoltes).

La méthodo est à ch***!

y a t-il des document? si oui, la réponse est dans les doc, si non recherche!

Réfléchit le Nil apporte le limon et, fertilise la terre. Le barrage limite ce fait
C'est marqué dans tout bon livre sur l'Egypte ("l'Égypte est un don du Nil") et manuel!