UURGENT en Ses : je galére pour des questions... (compostelle ou autres si possible)

Publié le 28 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 30 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Bonjour a tous,

J'ai des questions de SES a faire et je n'y arrive vraiment pas.
J'een ai fait déja plein mais la euh .. Je bloque beaucoup sur celle la. De plus, il faudrait kan meme argumenter ;)

Où j'en suis dans mon devoir

Voici les questions :

1) Les entreprises ont-elles changé l'organisation du travail? selon quels principes?

2) Les entreprises ont(elle compris seules que ces modes d'organisation du travail n'étaient^pas respectueux de l'être humain?


3) A votre avis, y-a t'il plus ou moins de conflits colelctifs de nos jours? Pourquoi?

Merci de bien vouloir prendre un peu de temps pour maider. <3



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 28 avr. 2010
Ces questions doivent se rapporter a des documents. Par rapport a quelle époque doit tu comparer l'évolution des sociétés ?
Anonyme
Posté le 28 avr. 2010
Je n'ai aucun document fourni enfete. C'est de maintenant.
Anonyme
Posté le 28 avr. 2010
Bonsoir,

L'organisation du travail consiste dans les différents systèmes mis en place dans les entreprises pour accroître la productivité, grâce à une utilisation plus rationnelle du travail. Donc oui, les entreprises ont changé l'organisation du travail.

Depuis la Révolution Industrielle, la recherche constante de gains de productivité et l'élargissement des débouchés ont poussé les entrepreneurs à s'assurer le contrôle de la production en organisant le travail. Ils ont d'abord contrôlé le produit fini, puis ont organisé le rassemblement d'ouvriers soumis à la discipline dans des manufactures. Le travail a été divisé en opérations simples, répétitives avec une cadence imposée. C'est la généralisation de l'usine soumise au taylorisme. Le système de Taylor, poussé au maximum, en particulier grâce au travail à la chaîne, et vidé de toutes ses relations humaines, a abouti à la fin des années 1960 a des effets contre productifs qui ont nécessité la mise en place de nouvelles formes d'organisation du travail, comme le toyotisme, plus souples avec plus d'autonomie, de flexibilité et de polyvalence, mais la contrainte productiviste se maintient malgré tout.

L'organisation du travail est l'objet de conflits entre les travailleurs (dont le travail est organisé par la direction et qui en subissent donc les contraintes) et la direction de l'entreprise (qui recherche une organisation génératrice de gains de productivité). Les syndicats jouent donc un rôle dans la négociation autour des conditions de travail. L'individualisation actuelle de la gestion du personnel, l'autonomie plus grande des salariés à l'intérieur de l'entreprise rendent plus complexe et plus difficile le travail des syndicats. Pour ceux-ci, les nouvelles formes d'organisation du travail représentent une difficulté pour maintenir leurs formes d'actions traditionnelles. Les syndicats sont donc face à la nécessité de repenser leur action.

On distingue 3 phases selon Alain Touraine (sociologue français) dans cette organisation du travail :

•la phase A se situe au XIXe siècle et correspond à une organisation traditionnelle ou professionnelle du travail. La machine est universelle, utilisée comme un outil grâce à la compétence et au savoir faire de l'ouvrier (il possède un métier), sans contrôle sur son rythme de travail autre que sa conscience professionnelle. Le travail est organisé par un chef d'atelier qui est l'ouvrier le plus ancien, celui qui a le plus d'expérience.
•la phase B qui correspond au taylorisme/fordisme (XXe siècle et surtout des années 1920 aux années 1970). La machine est spécialisée pour une opération, actionnée par un ouvrier lui même spécialisé (OS), incapable de la régler ou de l'entretenir. Celui-ci ne possède pas de métier, il a juste acquis un tour de main, sur le tas, en quelques jours. L'organisation et le rythme de travail, conçus par des spécialistes (ingénieurs, bureau des méthodes), échappent à l'ouvrier. Le chef d'atelier n'est plus un compagnon qui organise le travail mais un chef qui fait respecter la discipline imposée par le bureau des méthodes.
•la phase C est celle du système automatique et débute à partir des années 1970. Le travail est effectué par un ensemble de machines intégrées (lignes transfert par ex) et autonomes. L'ouvrier effectue plus un travail de contrôle et de surveillance que de production. Ce n'est plus la cadence de la machine qui impose le rythme de travail de l'ouvrier mais ses horaires de fonctionnement : le travail posté (en équipes) se développe pour rentabiliser le capital.

•"Le développement des installations en flux continu dans l'industrie, l'exigence d'amortissement d'un capital coûteux ont entraîné, depuis longtemps déjà , le développement du travail en équipes successives : en 1957, 18 % des ouvriers des industries de transformation travaillaient ainsi. Cette proportion atteignait un tiers en 1990. Mais l'augmentation s'est faite par à -coups, selon la conjoncture. La proportion d'ouvriers en équipes a stagné de 1965 à 1970, et a même reculé de 1975 à 1982" .
•"Le travail à la chaîne s'est développé avec la mécanisation, d'abord dans l'automobile et dans certaines industries de biens de consommation comme le cuir et les chaussures. Le travail en dépendance directe d'une machine touche principalement les ouvriers non qualifiés de type industriel et, particulièrement, les femmes. Son aire d'influence ne se réduit pas malgré la diminution du nombre de postes non qualifiés, car de nouvelles activités y recourent, comme les industries agricoles et alimentaires. Dans le bâtiment, et même dans le tertiaire, où l'organisation du travail était plutôt artisanale, les ouvriers sont de plus en plus soumis à un rythme mécanisé, marqué par une surveillance hiérarchique plus fréquente."
Aujourd'hui, on observe que, pour remédier aux difficultés liées à une organisation taylorienne et fordienne du travail (faible qualité des produits, constitution de stocks coûteux, faible adaptabilité de l'appareil de production aux variations de la demande, etc.), de nouvelles formes d'organisation sont mises en place, souvent inspirées des méthodes de production japonaises (toyotisme). Cependant, le taylorisme et le fordisme n'ont pas disparu, on peut même considérer qu'ils ont tendance à s'étendre, en particulier dans les services.
Donc il y a plus de conflits collectifs de nos jours.

A bientôt si besoin.


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