la disparition des abeille

Publié le 23 févr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 31 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

En cours de SVT on doit faire un exposé, en groupe .
On est a trois, le sujet est " la disparition des abeille, cause et solution".

Où j'en suis dans mon devoir

on a deja cherché quelque truc la dessus, j'ai trouvé une cause : les ondes des téléphonne portable.
Les deux filles ki sont avec moi dans le groupe son pas d'accord, pouvez-vous m'aidé ?



16 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
salut
alors tu les laisse te proposé un sujet et tu voi si té daccord
si non tu leur montre des documents interessant et elles vont peut etre te suivre!!!
Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
plusieurs facteur sont la cause de la disparition des abeilles la 1er est la pollution il y a aussi le manque de fleur le deboissement et la temperature.Les cause sont plutot grave car les abeille polinise les arbres et les fleurs je ne suis pas certain mais je croit avoir lu ou vu comme quoi 70% des arbres et fleur son dependant d'un polinisateur comme le bourdon ou l'abeille plus repandu. je te conseille des recherches sur internet et de voir des documantaires voila
Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
Les dangers du téléphone portable sont de nouveau sur la selette. Cette fois, selon des chercheurs allemands, les ondes seraient susceptibles de perturber le système de navigation des abeilles. Un phénomène qui pourrait expliquer les disparitions massives de ces insectes indispensables à la pollinisation...




Après les risques de cancer et les diverses affections régulièrement évoqués chez l’homme (voir la rubrique "ondes électromagnétiques [fr]" de ce site), l’utilisation intensive du mobile est suspectée d'avoir une responsabilité dans la décimation des abeilles constatée dans de nombreux pays.

Ainsi, selon le journal britannique The Independent, les abeilles traversent une grave crise démographique qui a commencé aux Etats-Unis et tend à se propager dans le monde entier.



Les ondes des téléphones portables perturberaient le système de navigation des abeilles
Certains scientifiques allemands formulent une théorie selon laquelle les radiations provoquées notamment par l’utilisation de téléphones portables perturberaient le système de navigation des abeilles, les empêchant ainsi de retrouver leur chemin jusqu’à la ruche.

On assiste ainsi à une véritable épidémie de "Colony Collapse Disorder" (CCD), un trouble qui vide littéralement les ruches de leurs abeilles ouvrières, ne laissant que la reine, les oeufs et les abeilles immatures.



L'agriculture et l'ensemble du monde végétal seraient ainsi en danger !
Outre les problèmes écologiques évidents, cette hécatombe pourrait mettre en danger les cultures agricoles.

En effet, les abeilles sont l’un des principaux vecteurs de la pollinisation de nombreuses espèces végétales.

Pour résumer brutalement : pas d’abeille, pas de récolte.

Cette situation inquiétante souligne à nouveau les dangers liés à la téléphonie mobile. Bien sur, la thèse avancée nécessite d’être étayée par de nouvelles études plus poussées, mais...

Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
je te conseille de faire un tour sur www.cite-sciences.fr/.../question_actu.php
Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
Merci !
Elle me crois enfin !
Merci Nina !
JTD fort !
Dit salut a Zoé de ma part !

Marie ki t'aime fort !
Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
ce site pourra t'aider :

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9275

Bon courage
Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
Bonjour,


Voyages
La Disparition Des Abeilles: Les Causes Et Les Conséquences
■ par La_Cl le 10/03/2009 dans Vie Animale et Végétale » Vie Animale » Espèces menacées d'extinction
Intro :

Nous avons choisi ce thème car pour nous les animaux sont obligatoires a notre survie et a notre développement. La nature est primordiale a la vie, c’est donc dans l’objectif de vous sensibiliser a la disparition d’animaux quels qu’ils soient et qu’il faut réagir vite afin de pouvoir sauver leurs vies et la notre.

Nous voudrions vous faire part de notre inquiétude au sujet de la disparition des abeilles. Nous espérons qu’a la suite de cet expose vous aurez pris conscience de l’importance de sauver ces animaux.

Comment les sauver a grande ou petite échelle? Pourquoi meurent elles?

Si les abeilles venaient à disparaître que deviendrions nous?

D’abord concentrons nous sur leurs mode de vie :

Une ruche est composée d’une reine, d’ouvrières et de faux bourdons. Ils sont tous utiles a la survie de l ‘espèce. Ils vivent dans des ruches, produisent du miel et se nourrissent du pollen des fleurs.

1) Les causes de la disparition des abeilles :

Ils y a beaucoup de raisons mais nous allons vous énoncer les principales :

A) Les Causes :

Leur disparition est due : aux champignons

La destruction de leurs habitats naturels

L’utilisation de certains pesticides

Les parasites

Les frelons

B) Comment ceux ci les tuent? :

- Le gaucho et le regent utilises dans les cultures pour lutter contre les insectes ravageurs seraient une des causes de la disparition des abeilles, en effet quand celles ci viennent sur les cultures pour les polleniser et elles seraient alors elles aussi affectées par les insecticides.

- Les parasites : certains parasites tels que les Varroa provenant d’Asie seraient des vecteurs de virus pathogènes.

- Les champignons parasites : Certains champignons seraient a l’origine d’une partie de la disparition des abeilles, certains attaquent l’intestin des abeilles, d’autres deforment les abeilles les conduisant a une mort certaine.

- D’autres insectes : Les abeilles ont des prédateurs, ceux ci les tuent et les mangent. Néanmoins Ils ne sont pas nombreux .

- La destruction et la modification de leur habitat : Les humains ont détruits les haies, talus et bosquets qui étaient des sites de nidification important pour nos abeilles. Et cela provoque aussi une baisse de nourriture pour les pollinisations .

2) Les conséquences de la disparition des abeilles :

La disparition des abeilles peut avoir des conséquences écologique certes, mais aussi économique car a l’échelle mondiale elle pollinisent des cultures pour près de 153 million d’euros, sans les abeilles aucunes ou très peu de plantes fruitières ou non disparaîtrons car elles ne seront pas polliniser et donc le pollen male ne pourra aller jusqu’au fleur femelle.

Il y a aussi des pertes d’emplois si il y a peu ou plus d’abeilles les apiculteurs devront mettre la clé sous la porte. Si notre vie vie n’est pas menacée par le manque d’abeilles (60 % des cultures n’ont pas besoin de pollinisateurs ) mais la diversité alimentaire serait réduite .Si les abeilles viennent a disparaître il y aura une baisse de la production d’ espèces sauvages de plantes ( romarin , thym …) des arbres fruitiers (pommier , mirabellier …) des cultures oléagineuses ( colza…) et protéagineuses, des cultures maraîchères ( tomates , fraises…)

Et si nous n’en mourront pas, d’autres espèces pourrait en mourir : les espèces animales se nourrissant de ces plantes .

Les abeilles, polénisent les plantes des agriculteurs représentent 10 % de leur chiffre d’affaires.

Beaucoup de cultures sont dépendantes des abeilles sauf si elles sont fécondées par la main de l’homme (ce qui est très coûteux)

Exemples :

- Cacao
- Vanille
- Courges
- Potirons
- Melon
- Pastèque

3) Comment lutter contre la disparition des abeilles ?:

On peut cependant agir pour limiter les dégâts : pour cela il faudrait

- Préserver leurs habitats naturels (préserver les prairies naturelles)

- Prendre des mesures pour éviter la prolifération de certaines espèces qui nuisent à leur développement (le frelon asiatique)

- Eviter d’utiliser au maximum les produits toxiques (gaucho)

Limiter la disparition des abeilles est donc quelque choses que chacun peut faire chez sois, il suffit simplement d’utiliser le moins possible de produit toxiques sur vos fleurs et d’en planter un maximum afin que celles ci puissent se nourrir.

Certaines associations luttent pour la survie de l’espèce.

Albert Einstein affirmait que si l’abeille disparaissait l’humanité en aurait pour 4 ans.

Voilà !

J'espère t'aider !

Mathy (:

Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
C'est sur le site de personnes qui ont déjà fait l'exposé, prends des informations mais ne copie/colle pas tout ! :)
Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
bonsoir ladyblue

Oui tu as résond mais il n'y as pas que sa mais ela est déja un bon début
Anonyme
Posté le 27 févr. 2010
De rien, Zoé va bien.
Vivement les prochaines vaccances, c'est con que j'habite a Stras.
C'est aussi con qu'il y ai plus de neige.
Anonyme
Posté le 27 févr. 2010
salut

je pense que ce site pourras t'aider ^^
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9275
Anonyme
Posté le 1 mars 2010
une solution : l'utilisation des produits chimiques
Anonyme
Posté le 6 mars 2010
coucou :) Bah tu voit j'ai aussi un exposé la dessus mais c'est plutot un truc du genre un probleme de fleures : genre ya plus assez de fleurs, elle sont plutot "élevée" dans des serres et les abeilles en meurt (?)
Anonyme
Posté le 7 mars 2010
va sur ce site : http://www.eauseccours.com/categorie-10272760.html
Anonyme
Posté le 9 mars 2010
Au-delà des polémiques autour de certains insecticides (retrait du Régent de la firme BASF, et du Gaucho sur maïs de Bayer), Science actualités a cherché à comprendre ce qui se passait réellement sur la « planète des abeilles » en donnant la parole aux experts et aux éleveurs d’abeilles, les apiculteurs.

L’histoire des abeilles accompagne celle de l’homme. Depuis l’aube de l’humanité, l’homme en savoure le miel. Aujourd’hui le nectar se fait rare car les abeilles sont malades. Depuis une trentaine d’années, en France, les populations d’abeilles diminuent, se fragilisent. Désigné coupable : l’homme avec la surexploitation industrielle de la nature, l’ajout inconsidéré de produits chimiques pour produire, mieux, plus. Le « plus » s’est transformé en son contraire. Encore une fois, voilà l’écosystème menacé.

Car hormis l’abeille, c’est toute la chaîne complémentaire qui relie l’animal au végétal qui se trouve déréglée. Pas d’abeilles = pas de pollinisation = disparition de certaines espèces végétales = disparition de certaines espèces animales…
Environnement/Biodiversité



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ECOSYSTÈMES :
et si les abeilles disparaissaient ?


Au-delà des polémiques autour de certains insecticides (retrait du Régent de la firme BASF, et du Gaucho sur maïs de Bayer), Science actualités a cherché à comprendre ce qui se passait réellement sur la « planète des abeilles » en donnant la parole aux experts et aux éleveurs d’abeilles, les apiculteurs.



Quand les abeilles ne font plus leur miel…



Apis melifera, l'abeille la plus courante dans le monde entier
© Inra

L’histoire des abeilles accompagne celle de l’homme. Depuis l’aube de l’humanité, l’homme en savoure le miel. Aujourd’hui le nectar se fait rare car les abeilles sont malades. Depuis une trentaine d’années, en France, les populations d’abeilles diminuent, se fragilisent. Désigné coupable : l’homme avec la surexploitation industrielle de la nature, l’ajout inconsidéré de produits chimiques pour produire, mieux, plus. Le « plus » s’est transformé en son contraire. Encore une fois, voilà l’écosystème menacé.

Car hormis l’abeille, c’est toute la chaîne complémentaire qui relie l’animal au végétal qui se trouve déréglée. Pas d’abeilles = pas de pollinisation = disparition de certaines espèces végétales = disparition de certaines espèces animales…

Les abeilles en France en quelques chiffres
Les abeilles sont elles menacées de disparition ?




Yves Leconte, directeur de recherches à l'INRA : ''C'est l'activité humaine qui menace les abeilles...''

Les abeilles sont-elle menacées de disparition?
Malformations, troubles du système nerveux, désorientation, troubles du comportement, les abeilles présentent toutes sortes de symptômes qui révèlent un état de santé fragile. Certaines abeilles ne retrouvent pas leur ruche. D’autres en sont refoulées parce que non reconnues par le reste du groupe. C'est le constat de différentes études menées par l'INRA depuis une dizaine d'années.

L’abeille fait partie du patrimoine de la culture humaine…
Apparue sur la Terre il y a 80 millions d’années, l’abeille a accompagné les pérégrinations humaines. Déjà sur des peintures rupestres, on peut voir des hommes récoltant le miel… Sur les hiéroglyphes comme sur les représentations de la Mésopotamie antique autant que celles de la Chine des premiers siècles de notre ère, la récolte du miel est illustrée. La terre promise est celle où coulent le lait et le miel. Le produit de l’abeille fait bien figure de première douceur pour une humanité balbutiante et souffrante. À l’évidence, en ce début de XXI° siècle, l’homme ne peut toujours pas se passer de l’abeille…

Article : « La disparition des abeilles : enquête » Date : 16 mai 2008, mis à jour le 23 Décembre 2008 Source : Science.gouv.fr – Ministère de l’Enseignement et de la Recherche (France). – Texte intégral

Ce phénomène, mondial, mobilise des chercheurs de toutes nationalités. Il pourrait avoir des conséquences très graves : la disparition des insectes pollinisateurs serait un désastre écologique menaçant l’agriculture et une grande partie de nos ressources alimentaires. Probablement multifactoriel, le dépérissement des colonies d’abeilles trouve une partie de ses causes dans les activités humaines et leurs influences sur les paysages, les ressources et les équilibres écologiques.

Un phénomène déjà connu

Abeille charpentière
En 2007, les Etats-Unis tirent la sonnette d’alarme : les abeilles disparaissent massivement et soudainement. Partout dans le monde, le taux de mortalité apicole atteint des records, de la fin de l’année 2006 à la fin de l’hiver 2007 : perte de 60 % des colonies aux USA et jusqu’à 90 % dans certains Etats de l’Est et du Sud ; 40 % des ruches se sont vidées au Québec, 25 % des colonies sont décimées en Allemagne, idem à Taiwan, en Suisse, au Portugal, en Grèce et dans de nombreux autres pays d’Europe. Pour la première fois, une estimation des pertes financières potentielles liées à la disparition des abeilles est réalisée : près de 15 milliards de dollars rien qu’aux Etats-Unis. Les médias alertent alors l’opinion publique.

Des colonies victimes d’un « syndrome d’effondrement »


Apis mellifera
Les premières traces de colonies d’abeilles anéanties brutalement remontent au XIXe siècle. Mais la situation actuelle présente des caractéristiques particulières. Phénomène planétaire, la disparition des abeilles est spectaculaire : du jour au lendemain la ruche se vide et l’on ne retrouve que peu ou pas de cadavre.
Ce syndrome d’effondrement des colonies, appelé en anglais Colony Collapse Disorder (CCD) est décrit depuis les années 1970. Il est caractérisé par une absence d’ouvrières, seules restent la reine qui continue de pondre et quelques jeunes abeilles. Les rares adultes encore présents sont infestés par différents virus pathogènes et des champignons. Le couvain (ensemble rassemblant les larves, les pupes, et les œufs) est bien fermé et il subsiste des stocks de nourriture (miel et pollen). Curieusement, ils ne sont pas pillés par les autres abeilles et ne sont attaqués que très tardivement par les parasites. Dans les ruches sur le point de s’effondrer, on observe que les ouvrières sont de jeunes adultes, leur nombre ne suffit plus à soigner le couvain et l’essaim refuse de consommer la nourriture apportée (sirop de maïs ou autres suppléments).

Les causes : des abeilles affaiblies dans un environnement défavorable
1) Produits phytosanitaires agricoles et cultures OGM : des facteurs controversés
En France, en 1993, les apiculteurs constatent une baisse importante de la production de miel. Ils pointent du doigt l’utilisation du Gaucho, un insecticide utilisé en enrobage des semences pour lutter contre les insectes ravageurs et à base d’imidaclopride. L’affaire fait grand bruit et les études scientifiques contradictoires se multiplient. Il s’avère que si l’imidaclopride est très toxique pour certains insectes ravageurs tels que la pyrale du maïs, Ostrinia nubilalis, il l’est aussi pour les abeilles. En effet, ce produit est « systémique » : sa substance active pénètre dans la plante et se diffuse par la sève. C’est ainsi qu’il migre à faible dose jusque dans le pollen des fleurs. Pourtant, rien ne prouve qu’il soit la cause directe de la mortalité massive des abeilles, car certaines colonies se sont effondrées là où il n’était pas utilisé.

Après le Gaucho, le Régent, à base de fipronil, est mis en cause. Tous deux sont progressivement interdits par l’Etat sur différentes cultures en France. En 2007 et 2008, le Cruiser, à base de thiametoxam, est également dénoncé par les apiculteurs. L’Agence française de sécurité sanitaire alimentaire (Afssa) rend néanmoins un avis favorable assorti de nombreuses précautions et recommandations, pour la sécurité des abeilles notamment.

Au regard des données évaluées au niveau européen, le thiaméthoxam et le CGA 322704 [un métabolite NDLR] sont très toxiques pour les abeilles. Le thiaméthoxam est systémique et peut migrer vers les pollens et nectars. [...] Dans l’attente des résultats d’études complémentaires, afin de réduire l’exposition via la récolte de pollen ou de nectar provenant de la culture traitée ou de cultures suivantes et susceptibles de contenir des résidus de thiaméthoxam, il conviendrait, pendant la période de floraison, d’éloigner les ruches à plus de 3 km de cultures provenant de semences traitées et de ne pas introduire ultérieurement de plantes pouvant devenir attractives pour les abeilles dans la rotation culturale ou appliquer des mesures permettant de limiter l’exposition des abeilles. De plus, un suivi de ruches pilotes dans des conditions réalistes est recommandé pour quantifier le niveau potentiel de contamination dans les ruches et affiner l’incidence et la nature des risques à long terme.1


Une partie de la communauté scientifique estime néanmoins que les abeilles sont progressivement intoxiquées et affaiblies par différents insecticides. Leurs traces se retrouvent à doses sublétales dans les abeilles mais aussi dans les ruches. « Les abeilles domestiques (Apis mellifera), par leur consommation de nectar et de pollen, peuvent être intoxiquées par une exposition unique (toxicité aiguë) ou répétée (toxicité chronique) à ces insecticides. Les molécules peuvent induire la mort des abeilles ou provoquer des effets sublétaux sur leur physiologie, leurs capacités cognitives et leur comportement, qui en retour peuvent occasionner des pertes d’abeilles ou affecter le développement de la colonie. »2

Parmi ces produits, on trouve la famille des néonicotinoïdes avec l’imidaclopride, le thiamethoxam ou le clothianidine, et la famille des pyréthroïdes de synthèse avec la deltaméthrine. Ces substances agissent sur le système nerveux des insectes.

« L’imidaclopride possède une forte affinité pour les récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine de la région post-synaptique du système nerveux central des insectes. L’inhibition de la transmission cholinergique conduit à la paralysie et à la mort des insectes. »3

Si la toxicité de certaines substances est établie, des obstacles techniques doivent être surmontés pour trouver des modèles d’études efficaces.

« Les tests de toxicité ont été conçus pour étudier des insecticides de faible activité résiduelle appliqués sur les parties aériennes des plantes, tandis que les insecticides systémiques se dégradent lentement et sont hautement toxiques. De nouvelles procédures réglementaires appropriées et des tests spécifiques complémentaires sont donc nécessaires pour estimer les éventuels impacts sub-létaux et chroniques de ces insecticides sur les abeilles »4

Les produits phytosanitaires attirent aussi la suspicion parce que l’abeille est particulièrement vulnérable aux toxines chimiques, bien davantage que la mouche drosophile par exemple. L’étude du génome5 d’Apis mellifera (l’abeille domestique) montre que cet insecte possède très peu de gènes pour le système immunitaire inné. Plus préoccupant, elle est dépourvue de gène codant pour les enzymes de détoxification et se révèle donc incapable de développer une capacité de résistance contre les insecticides, produits qui agissent à très faibles doses et auxquels les abeilles sauvages seraient encore plus exposées.


Certaines cultures OGM ont elles aussi été mises en cause dans la presse car ces semences produisent leur propre insecticide. Les études qui y ont été consacrés restent ambigües. Une étude américaine a ainsi montré que la toxine bactérienne transgénique Bacillus thuringiensis (Bt) pourrait être néfaste aux taxons (groupe d’organisme vivants possédant en commun certains caractères taxinomiques) non ciblés par la toxine.6 En effet, il en ressort que si les invertébrés non ciblés sont plus nombreux dans les champs de cultures transgéniques (sans pesticides) que dans des champs non transgéniques mais traités, ces même invertébrés non ciblés sont encore plus nombreux dans les champs témoins, à la fois non transgéniques et non traités. Certains d’entre eux seraient donc bien victimes de la toxine Bt. Une autre étude7 avance que l’exposition des abeilles à la toxine Bt pourrait, certes, avoir des effets indirects en plein champ, mais que l’expérience n’a mis en évidence aucun effet négatif direct sur la survie de larves d’abeille en condition de laboratoire. Par ailleurs, les effets de doses sub létales à long terme restent inconnus.

2) Les parasites

Un bourdon couvert de pollen de rose trémière
Les abeilles sont aussi victimes d’agents naturels tels que des parasites appartenant à la famille des acariens. Les varroas – Varroa jacobsoni – proviennent d’Asie et se sont installés en Europe dans les années 1960. Identifiés en France au début des années 1980, ils ont contraint les apiculteurs à traiter les ruches avec des acaricides. En effet, ces parasites sont de puissants vecteurs de virus pathogènes. Mais depuis quelques années et un peu partout dans le monde, outre-Atlantique en particulier, les varroas développent des capacités de résistance aux traitements. C’est pourquoi ils sont suspectés d’être à l’origine de l’épidémie actuelle. Cependant, aucune corrélation absolue n’a pu être établie avec le phénomène d’effondrement. D’autres maux sévissent dans les colonies d’abeilles : loques américaines et européennes, acarioses provoquées par Acarapis woodi ou d’autres parasites qui s’installent en Europe. Une bonne partie de ces parasites, même s’ils prolifèrent, étaient présents depuis longtemps et n’expliquent pas, à eux seuls, le pic de mortalité apicole.

3) Les champignons parasites
Les abeilles subissent de redoutables propagations de champignons. Parmi ceux-ci, Nosema cerenae, retrouvé en masse dans le corps d’abeilles mortes, semble particulièrement virulent. Récent en Europe, c’est un champignon présent depuis plus de 10 ans aux Etats-Unis et découvert il y a 5 ans en France. Il est de plus en plus suspecté d’être une cause majeure du syndrome d’effondrement. En cas de « nosémose », nom de la maladie parasitaire provoquée par le champignon, l’intestin des abeilles est attaqué. Victimes de diarrhées, elles libèrent des microspores et contaminent d’autres abeilles. En 2008, une étude espagnole8 a pour la première fois prouvé la responsabilité de ce champignon dans l’effondrement de colonies. Selon les auteurs, une longue période d’incubation asymptomatique peut expliquer l’absence de signes avant-coureurs de l’effondrement. Le recours à un très puissant antibiotique (fumagiline) s’est révélé un remède efficace, mais à court terme seulement (6 mois à 1 an).

4) D’autres insectes prédateurs
D’autres insectes en provenance d’Asie ou d’Afrique menacent aussi les abeilles européennes. Parmi ceux-ci, le petit coléoptère des ruches Aethina tumida9 originaire d’Afrique du sud, et le frelon asiatique Vespa velutina nigrithorax s’avèrent de redoutables prédateurs. Face au coléoptère, des mesures de restriction d’importation d’essaims s’imposent car un traitement chimique serait préjudiciable aux abeilles . Le frelon,10 introduit accidentellement dans notre pays en 2004, s’acclimate dans treize départements du Sud-Ouest. Prédateur de l’abeille domestique, sa dispersion est suivie de très près par les scientifiques.

5) Les transformations environnementales et climatiques
En restructurant les paysages et en détruisant les haies, talus et bosquets, qui sont autant de sites de nidification pour les espèces sauvages, les hommes nuisent aux pollinisateurs et aux abeilles. La réduction de la biodiversité florale provoque également une raréfaction des ressources alimentaires. C’est un cercle vicieux : moins de plantes à fleurs amenuise les variétés de pollinisateurs ce qui accentue davantage la raréfaction des plantes. La monoculture intensive sur des centaines d’hectares, la raréfaction des fleurs des champs et des cultures de légumineuses (trèfle, luzerne…), l’entretien intensif des bords de route : ces pratiques appliquées à grande échelle convergent vers la création d’un environnement défavorable aux pollinisateurs. Enfin, un changement climatique entraînant des sécheresses et des hivers plus doux affaiblirait les abeilles : elles sortiraient trop tôt de la ruche et souffriraient du manque de pollens disponibles.

6) Des exploitations excessives ?
Les abeilles domestiques peuvent aussi parfois être victimes de formes d’apiculture productiviste. Certaines méthodes d’élevage sont intensives (« transhumance » constante, prélèvement de miel ou de pollen trop important) voire brutales (enfumage) et toxiques (traitement acaricide et antibiotique). Il résulte de ces pratiques – jugées très minoritaires par certains experts du domaine de l’apiculture – des reines épuisées au bout d’un an, au lieu de deux ou trois, et des ruches affaiblies.

7) La pollution électromagnétique ?
Cette piste est elle aussi controversée. Pour certains scientifiques, d’autres facteurs sont plus menaçants. Pour d’autres, des études approfondies sont nécessaires. Les doutes reposent sur différents travaux mettant en évidence la sensibilité des abeilles aux champs électromagnétiques. Certaines portent sur le système de magnéto réception d’Apis mellifera et montrent que des champs magnétiques externes peuvent provoquer l’expansion ou la contraction de particules de magnétite11 présentes chez les abeilles et ainsi influer d’une manière spécifique sur leur orientation, en retransmettant le signal via le cytosquelette12(une organisation moléculaire dynamique qui maintient la forme des cellules).
Des chercheurs de l’Université de Coblence ont étudié l’effet de certains champs magnétiques sur les abeilles. Ces scientifiques ont soumis un certain nombre de ruches au rayonnement de stations de téléphonie sans fil à la norme DECT. Cette étude-pilote13 montre que le poids acquis des cadres d’alvéoles de colonies irradiés est inférieur de 20 % à celui de colonies non irradiées. Par ailleurs, le nombre d’abeilles irradiées de retour en ruche est très inférieur à celui des abeilles non irradiées. Des résultats à prendre avec prudence car des études à grande échelle restent à effectuer.

Les synergies : des pistes à explorer
La plupart des études scientifiques sur les abeilles et leur surmortalité ont porté sur l’analyse de facteurs isolés les uns des autres. Pourtant, il est possible que les facteurs soient multiples et interagissent, c’est-à-dire que des synergies existent. Des pesticides peuvent par exemple favoriser une infection causée par un champignon. Un mélange de pesticides peut aussi avoir des effets bien plus puissants que ceux de ces produits considérés individuellement.
Les champignons sont parfois utilisés comme arme biologique à l’encontre de ravageurs, et leur efficacité est renforcée quand l’insecte est déjà affaibli par des doses sub-létales d’insecticides de la classe des néonicotinoïdes. Ainsi, il est courant de traiter des cultures de maïs avec un mélange de spores de champignons (hyphomycètes entomopathogènes) et d’imidaclopride.

De la même manière, des scientifiques de l’université de Penn State14 estiment que certains fongicides (substances propres à détruire les champignons parasites), en combinaison avec des insecticides neonicotinoïdes et/ou pyrethroïdes peuvent avoir des effets 100 fois plus toxiques que n’importe lequel de ces produits utilisés seuls. Pas de quoi effondrer une colonie selon eux, mais de quoi considérablement affaiblir les défenses naturelles des abeilles résidentes. Or, ces mêmes scientifiques ont parfois relevé et identifié jusqu’à 70 pesticides et métabolites (produits de la transformation de ces substances) différents dans une même ruche ainsi que des fongicides. En France, ces combinaisons sont elles aussi suspectées. Une étude intitulée « Enquête prospective multifactorielle : influence des agents microbiens et parasitaires, et des résidus de pesticides sur le devenir de colonies d’abeilles domestiques en conditions naturelles » a été réalisée par l’Afssa. Si aucun effondrement n’a été constaté lors de cette enquête au long cours, les auteurs mettent en évidence divers maux affectant les colonies :

« [...] la présence de maladies ou d’agents pathogènes expliquant pour partie les mortalités constatées, des anomalies (qualifiées de problème de reine) pouvant expliquer les autres mortalités de colonies (l’origine de ces anomalies peut être attachée à des maladies propres à la reine (nosémose), à l’exposition à des résidus de pesticides à travers les matrices apicoles, à la toxicité des traitements vétérinaires), la présence dans l’ensemble des matrices apicoles de résidus de pesticides à des doses très faibles. Les résidus les plus importants, en fréquence de présence, étaient l’imidaclopride (apport exogène) et le coumaphos (apport endogène dû au traitement de la varroase). [...]), les synergies possibles entre les divers résidus de pesticides d’une part, entre les résidus de pesticides et les agents pathogènes d’autre part, l’absence de traitement de la varroase ou l’utilisation de produits de traitement insuffisamment efficaces dans certains cas.15 »

Conséquences – des insectes pollinisateurs indispensables
La plupart des études portent sur l’abeille dite domestique, c’est-à-dire Apis mellifera (Europe, Afrique, Amérique, Australie) et Apis cerena (Asie méridionale et orientale). Si ces deux espèces assurent à elles seules la pollinisation d’une majorité des espèces végétales européennes, les autres butineurs sauvages semblent eux aussi souffrir d’un environnement dégradé.
Une récente étude anglo-hollandaise16 montre le déclin parallèle des populations de pollinisateurs et des plantes à pollen au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, sans préciser si ce sont les plantes ou les insectes qui disparaissent en premier. Les cultures maraîchères et fruitières dépendent largement des pollinisateurs et déjà, les Etats-Unis ont importé massivement des abeilles d’Australie pour assurer la fertilisation de leurs vergers. Importation qui pose de nouveaux problèmes de dissémination bactériologique. En Chine, dans la province du Sichuan, des producteurs en sont réduits à fertiliser les fleurs de poiriers à la main, les pollinisateurs et les plantes à pollens de la région ayant été détruits par une utilisation incontrôlée de produits chimiques.17

Agir sur plusieurs fronts

Jachère fleurie
A l’échelle mondiale, la pollinisation des cultures est estimée à 153 milliards d’euros. L’enjeu est aussi économique qu’écologique, les pollinisateurs étant certes indispensables à nos productions mais aussi à la nature toute entière.
Les chercheurs s’attaquent aux différents facteurs d’affaiblissement des abeilles. Ainsi, certaines colonies d’abeilles insensibles aux attaques de Varroas font l’objet d’études génétiques avancées18. Par ailleurs, la prise en compte des effets sub létaux des pesticides et la mise au point de nouveaux tests ouvrent des perspectives de recherche inédites.
Au niveau européen, un programme ambitieux de sauvegarde des pollinisateurs a été lancé. Dénommé ALARM (Assessing, LARge scale environmental risks for biodiversity with tested Methods)19 , il a pour objectif d’évaluer scientifiquement les risques encourus par la biodiversité terrestre et aquatique et les conséquences potentielles de son déclin en Europe. Ce programme est articulé autour de quatre modules consacrés aux changements climatiques, aux produits chimiques, aux espèces invasives et aux pollinisateurs. Les équipes de l’Institut national de recherche agronomique d’Avignon sont partenaires du module Pollinisateurs. Par ailleurs, la réduction de l’utilisation des pesticides est un objectif important énoncé par le Président de la République lors de son discours de clôture du Grenelle de l’Environnement, le 25 octobre 200720 :

« [...]Il est grand temps de prendre au sérieux l’usage croissant de produits pesticides, dont nos agriculteurs sont les premières victimes. Je demande à Michel Barnier de me proposer avant un an, un plan pour réduire de 50% l’usage des pesticides, dont la dangerosité est connue, si possible dans les dix ans qui viennent. »

Enfin, le caractère multifactoriel de la mortalité des abeilles rend nécessaire de structurer la filière apicole autour d’une interprofession et d’un centre technique. Le député de Haute-Savoie Martial Saddier, au terme d’une mission de 6 mois confiée par le premier ministre, a présenté son rapport « Pour une filière apicole durable »21. Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la pêche, vient de nommer un « Monsieur Abeille », Jean-Pierre Comparot, chargé de la coordination de l’administration sur ce sujet transversal.


Anonyme
Posté le 21 mars 2010
je pense que ca va t' aider! !!!!

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