A l'ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

Publié le 23 mars 2016 il y a 8A par Anonyme - Fin › 25 mars 2016 dans 8A
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Sujet du devoir

Coucou,

En français, nous travaillons sur un extrait de "A l'ouest rien de nouveau" de Erich Maria Remarque.

 

Mon professeur de français nous a demandé de répondre pour demain à cette question (elle sera noté) en faisant deux paragraphes de 10 à 15 lignes :

"Qu'est ce qui, dans le texte de Remarque, vous paraît propre à la première guerre mondiale ? Et qu'est ce qui vous paraît généralisable à toute guerre ?"

 

Si vous pouvez m'aider ce serait extrêmement gentil et aimable de votre part. Par contre, si vous voulez voir cette extrait je ne peux vous le communiquer car je ne l'ai pas trouvé sur internet. La première phrase est "Brusquement les obus cessent de tomber dans notre voisinage." et la dernière est "De la position suivante les mitrailleuses font feu."

 

Merci à ceux et celles qui m'aideront.

Où j'en suis dans mon devoir

Ça y est, grâce à vous j'ai réussi et pu terminer mon devoir.




3 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 23 mars 2016

C'est ça?

Brusquement, les obus cessent de tomber dans notre voisinage. (...) C’est l’attaque. (...) Personne ne croirait que dans ce désert tout déchiqueté il puisse y avoir encore des êtres humains; Les défenses de fils de fer sont hachées; Néanmoins elles présentent encore quelques obstacles. Nous voyons les assaillants venir. Notre artillerie fulgure. Les mitrailleuses ronflent, les fusils grésillent. Les gens d’en face font tous leurs efforts pour avancer. Haie et Kropp se mettent à travailler avec les grenades. Ils les lancent aussi vite qu’ils peuvent; (...) Haie atteint soixante mètres;Ce sont des français. Ils atteignent les débris des barbelés et ont déjà des pertes visibles. Toute
une file est fauchée par la mitrailleuse qui est à coté de nous; puis nous avons une série d’enrayages et les assaillants se rapprochent.Je vois l’un d’eux tomber dans un cheval de frise, la figure haute. Le corps s’affaisse sur lui-même comme un sac, les mains restent croisées comme s’il voulait prier. Puis le corps se détache tout entier et il n’y a plus que les mains coupées par le coup de feu, avec des tronçons de bras, qui restent accrochées dans les barbelés.Nous sommes devenus des animaux dangereux, nous ne combattons pas, nous nous défendons contre la destruction. Ce n’est pas contre des humains que nous lançons nos grenades, car à ce moment-là nous ne sentons qu’une chose: c’est que la mort est là qui nous traque sous ces mains et ces casques. (...)C’est la première fois depuis trois jours que nous pouvons nous défendre contre elle. La fureur qui nous anime est insensée; nous ne sommes plus couché, impuissants sur l’échafaud, mais nous pouvons détruire et tuer, pour nous sauver... pour nous sauver et nous venger. (...) Si ton père se présentait là avec ceux d’en face, tu n’hésiterais pas à lui balancer ta grenade en pleine poitrine. (...) A côté de moi un soldat de première classe a la tête emportée. Il fait encore quelques pas tandis que le sang jaillit du cou, comme un jet d’eau. (...) C’est dans cet état que nous avançons en titubant, et dans nos âmes, percées comme des écumoires, pénètre, avec une douleur perforante, l’image de cette terre brune avec ce soleil gras et ces soldats morts et palpitants qui sont étendus là, comme si c’était un sort inéluctable, ou qui nous saisissent la jambe en poussant des cris, tandis que nous sautons par-dessus leurs corps. (...) Nous sommes des morts insensibles...Un jeune français reste en arrière
; il est rejoint et lève les mains; dans l’une d’elles il a encore son revolver: on ne sait pas s’il veut tirer ou se rendre. Un coup de pelle lui fend en deux le visage...Le combat fléchit; le contact avec l’ennemi est rompu. Comme nous ne pourrions pas tenir longtemps à cet endroit-là, on nous ramène sur nos positions primitives, sous la protection de notre artillerie.

Anonyme
Posté le 23 mars 2016

Oui c'est cette partie là.

willffy
willffy
Posté le 23 mars 2016

Qu'est ce qui, dans le texte de Remarque, vous paraît propre à la première guerre mondiale ?

Les défenses de fils de fer sont hachées;

Les gens d’en face font tous leurs efforts pour avancer. ( tranchées l'une en face de l'autre)

Ils atteignent les débris des barbelés

Je vois l’un d’eux tomber dans un cheval de frise

Chevaux de frise et barbelés n'existaient plus pendant la 2° guerre mondiale.


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