Analyse structurée

Publié le 15 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 22 déc. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour,

Je dois analyse la passage ci dessous de Thérèse Raquin de Emile Zola.
Je dois trouver un plan consistant et détaillé.
Je dois dire qu'est ce qu'on a apprend sur ses deux personnages et de leurs relations.



Alors, rapidement, il entra dans l’allée ; il monta l’escalier étroit et obscur, en s’appuyant aux murs gras d’humidité. Ses pieds heurtaient les marches de pierre ; au bruit de chaque heurt, il sentait une brûlure qui lui traversait la poitrine. Une porte s’ouvrit. Sur le seuil, au milieu d’une lueur blanche, il vit Thérèse en camisole, en jupon, tout éclatante, les cheveux fortement noués derrière la tête. Elle ferma la porte, elle se pendit à son cou. Il s’échappait d’elle une odeur tiède, une odeur de linge blanc et de chair fraîchement lavée.

Laurent, étonné, trouva sa maîtresse belle. Il n’avait jamais vu cette femme. Thérèse, souple et forte, le serrait, renversant la tête en arrière, et, sur son visage, couraient des lumières ardentes, des sourires passionnés. Cette face d’amante s’était comme transfigurée ; elle avait un air fou et caressant ; les lèvres humides, les yeux luisants, elle rayonnait. La jeune femme, tordue et ondoyante, était belle d’une beauté étrange, toute d’emportement. On eût dit que sa figure venait de s’éclairer en dedans, que des flammes s’échappaient de sa chair. Et, autour d’elle, son sang qui brûlait, ses nerfs qui se tendaient, jetaient ainsi des effluves chauds, un air pénétrant et âcre.

Au premier baiser, elle se révéla courtisane. Son corps inassouvi se jeta éperdument dans la volupté. Elle s’éveillait comme d’un songe, elle naissait à la passion. Elle passait des bras débiles de Camille dans les bras vigoureux de Laurent, et cette approche d’un homme puissant lui donnait une brusque secousse qui la tirait du sommeil de la chair. Tous ses instincts de femme nerveuse éclatèrent avec une violence inouïe ; le sang de sa mère, ce sang africain qui brûlait ses veines, se mit à couler, à battre furieusement dans son corps maigre, presque vierge encore. Elle s’étalait, elle s’offrait avec une impudeur souveraine. Et, de la tête aux pieds, de longs frissons l’agitaient.

Jamais Laurent n’avait connu une pareille femme. Il resta surpris, mal à l’aise. D’ordinaire, ses maîtresses ne le recevaient pas avec une telle fougue ; il était accoutumé à des baisers froids et indifférents, à des amours lasses et rassasiées. Les sanglots, les crises de Thérèse l’épouvantèrent presque, tout en irritant ses curiosités voluptueuses. Quand il quitta la jeune femme, il chancelait comme un homme ivre. Le lendemain, lorsque son calme sournois et prudent fut revenu, il se demanda s’il retournerait auprès de cette amante dont les baisers lui donnaient la fièvre. Il décida d’abord nettement qu’il resterait chez lui. Puis il eut des lâchetés. Il voulait oublier, ne plus voir Thérèse dans sa nudité, dans ses caresses douces et brutales, et toujours elle était là, implacable, tendant les bras. La souffrance physique que lui causait ce spectacle devint intolérable.

Il céda, il prit un nouveau rendez-vous, il revint au passage du Pont-Neuf.

Où j'en suis dans mon devoir

J 'ai déjà un peu analyser le texte au brouillon, j'ai plein d'élément mais je n'arrive pas à faire un plan.



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