Besoin d'aide : GRAMMAIRE !

Publié le 15 janv. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 22 janv. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Texte : A seize ans Rousseau entre comme laquais chez madame Vercellis .Mais celle ci meurt et ses bien sont dispersés.Rousseau voler un petit ruban rose appartenent a la niéce de Mme vercellis,Mmme pontal .


La seule Mlle Pontal perdit un petit ruban couleur de rose et argent, déjà vieux. Beaucoup d'autres meilleures choses étaient à ma portée ; ce ruban seul me tenta, je le volai, et comme je ne le cachais guère, on me le trouva bientôt. On voulut savoir où je l'avais pris. Je me trouble, je balbutie, et enfin je dis, en rougissant, que c'est Marion qui me l'a donné. Marion était une jeune Mauriennoise dont Mme de Vercellis avait fait sa cuisinière, quand, cessant de donner à manger, elle avait renvoyé la sienne, ayant plus besoin de bons bouillons que de ragoûts fins. Non seulement Marion était jolie, mais elle avait une fraîcheur de coloris qu'on ne trouve que dans les montagnes, et surtout un air de modestie et de douceur qui faisait qu'on ne pouvait la voir sans l'aimer ; d'ailleurs bonne fille, sage et d'une fidélité à toute épreuve. C'est ce qui surprit quand je la nommai. L'on n'avait guère moins de confiance en moi qu'en elle, et l'on jugea qu'il importait de vérifier lequel était le fripon des deux On la fit venir ; l'assemblée était nombreuse, le comte de la Roque y était. Elle arrive, on lui montre le ruban, je la charge effrontément ; elle reste interdite, se tait, me jette un regard qui aurait désarmé les démons, et auquel mon barbare cœur résiste. Elle nie enfin avec assurance, mais sans emportement, m'apostrophe, m'exhorte à rentrer en moi-même, à ne pas déshonorer une fille innocente qui ne m'a jamais fait de mal ; et moi, avec une impudence infernale, je confirme ma déclaration, et lui soutiens en face qu'elle m'a donné le ruban. La pauvre fille se mit à pleurer, et ne me dit que ces mots : " Ah ! Rousseau, je vous croyais un bon caractère. Vous me rendez bien malheureuse ; mais je ne voudrais pas être à votre place. " Voilà tout. Elle continua de se défendre avec autant de simplicité que de fermeté, mais sans se permettre jamais contre moi la moindre invective. Cette modération, comparée à mon ton décidé, lui fit tort. Il ne semblait pas naturel de supposer d'un côté une audace aussi diabolique, et de l'autre une aussi angélique douceur. On ne parut pas se décider absolument, mais les préjugés étaient pour moi. Dans le tracas où l'on était, on ne se donna pas le temps d'approfondir la chose ; et le comte de la Roque, en nous renvoyant tous deux, se contenta de dire que la conscience du coupable vengerait assez l'innocent. Sa prédiction n'a pas été vaine ; elle ne cesse pas un seul jour de s'accomplir.Ce souvenir cruel me trouble quelque fois et me bouleverse au point de voir dans mes insomnies cette puvres filles venir me reprocher mon crile, commee s'il n'était commis que d'hier.

Les Confessions, Livre II

Où j'en suis dans mon devoir

Questions:
1- Comment les deux protagonistes se comportent ils lors de la confrontation ? Justifiez la réponces en citant des mots ou expression du texte.
2- Comment son rapporter les paroles de Marion .Transposez au style indirect.
3- Expliquer les préjugés étaient pour moi . Quel est le verdict du " procés"?
4 Sous quel jour Rousseau se montre t il ? Pour répondre appuyez vous :
a- sur un champs lexical (3mots)
b sur l'utilisation du mots crime ( me reprocher mon crime) de quels crime sagit til ?
c Pour quelle raison delon vous saccable til autantt ?
5- Quel sens donner vous au parole du compte de la roque : que la conscience du coupable vengerait assez l'innocent ?
6- a quel moment le present du dernier paragraphe renvoie til ?
7- Pourquoi Rousseau a til éprouver longtemps aprés les faits le besoin de dire la vérité ? dans cette perspective que repréntes les CONFESSION pour lui ?





4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 15 janv. 2012
Bonjour Lalala76,

Quelle est votre difficulté grammaticale pour ce texte ?

1) Cela concerne le comportement des deux personnages principaux. Comment se défendent-ils ? Quelle est leur attitude ? Quels sont les mots qu'ils utilisent pour argumenter ?

Prenez les éléments de réponse dans le texte et faites en un commentaire :

- Je me trouble, je balbutie, et enfin je dis, en rougissant, que c'est Marion qui me l'a donné.
- elle reste interdite, se tait, me jette un regard qui aurait désarmé les démons, et auquel mon barbare cœur résiste. Elle nie enfin avec assurance, mais sans emportement, m'apostrophe, m'exhorte à rentrer en moi-même, à ne pas déshonorer une fille innocente qui ne m'a jamais fait de mal...

2) La pauvre fille se mit à pleurer, et ne me dit que ces mots : " Ah ! Rousseau, je vous croyais un bon caractère. Vous me rendez bien malheureuse ; mais je ne voudrais pas être à votre place. ". C'est le style direct. Vous faites comment pour le mettre au style indirect ?

Au discours indirect, le changement de situation d'énonciation entraîne divers changements (de temps, de personne, d'indices de lieu et de temps).

- La pauvre fille se mit à pleurer en me disant qu'elle me croyait être de bon caractère,... (vous pouvez continuer)

3) Vous devez connaître la définition de préjugés ce qui vous permettra de réponde à la question ?

Pouvez-vous finir l'exercice ?

Bonne journée et Bonne Année.

Anonyme
Posté le 15 janv. 2012
jai pas compris..
Anonyme
Posté le 15 janv. 2012
Qu'est-ce que vous n'avez pas compris ?

Je vous ai commencé (pour exemple l'exercice 2.

Pour le 3, regarder la définition sur Wikipédia du mot préjugé.

Faites un petit effort.
Anonyme
Posté le 15 janv. 2012
Vous avez des éléments sur ce lien qui pourront vous aider :

http://www.bacdefrancais.net/ruban.php

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