CORRECTION D'UNE PIECE DE THEATRE SVP

Publié le 24 avr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 1 mai 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Enoncé: Créer une pièce de théâtre à partir d'un bout de texte.

Voici le texte:

La scène se passe en 1880 à Paris.
C'était une petite femme de quarante ans, vive, ridée, propre et souvent irritée.
Son mari, à tout moment, se plaignait des privations qu'elle lui faisait endurer. Il en était certaines qui lui devenaient particulièrement pénibles, parce qu'elles atteignaient sa vanité.
Il était commis principal au Ministère de la guerre, demeuré là uniquement pour obéir à sa femme, pour augmenter les rentes inutilisées de la maison.
Or, pendant deux ans, il vint au bureau avec le même parapluie rapiécé qui donnait à rire à ses collègues. Las enfin de leurs quolibets, il exigea que Mme Oreille lui achetât un nouveau parapluie. Elle en prit un de huit francs cinquante, article de réclame d'un grand magasin. Les employés, en apercevant cet objet jeté dans Paris par milliers, recommencèrent leurs plaisanteries, et Oreille en souffrit horriblement. Le parapluie ne valait rien. En trois mois, il fut hors de service, et la gaieté devint générale dans le Ministère. On fit même une chanson qu'on entendait du matin au soir, du haut en bas de l'immense bâtiment.
Oreille, exaspéré, ordonna à sa femme de lui choisir un nouveau riflard, en soie fine, de vingt francs, et d'apporter une facture justificative. (texte de Maupassant)


Composez une scène de théâtre correspondant au dernier paragraphe du texte. Tenez compte des consignes suivantes:
_Choisissez un genre: farce, comédie ou drame.
_Utilisez différentes informations tirées du texte, conservez notamment les 2 personnages et leurs caractéristiques physiques et morales.
_Placez des didascalies
_Pensez au but du texte: montrer des personnages bien typés dans une situation précise, produire un effet sur le spectateur (pitié, étonnement, rire, etc.)

Où j'en suis dans mon devoir

Mme OREILLE, cuisinant : Jacques, enfin tu rentres!

Mr OREILLE, rouge d’irritation : Simone, je te demande de m’acheter impérativement un nouveau parapluie ! Et cette fois-ci je ne veux pas un riflard minable de 8 francs, mais un superbe parapluie en soie fine de 20 francs ! Tu m’apporteras la facture j ustificative.

Mme OREILLE : Tu as perdu la tête ! Tu sais ce que représentent 20 francs ? Avec cela je préfère m’acheter un foulard !

Mr OREILLE : Ecoutes Simone, tous les jours je subis des moqueries qui s’avèrent très insupportables et qui me mettent à bout de nerfs à cause de ce maudit parapluie de 8 francs !
(puis il se mit à chanter) « Oreille, abrite nous sous ton parapluie-pluie-pluie ! Oreille, prête-nous ton parapluie-pluie-pluie ! Oreille, sous ton jaune parapluie-pluie-pluie ! » J’entends cette chanson du matin au soir, j’en ai assez de me ridiculiser.

Mme OREILLE : Ton malheur m’importe peu, tu sais. Et puis tu n’as qu’à prendre la pluie, ce ne sont pas quelques gouttes d’eau qui vont t’achever !

Mr OREILLE : Tu m’exaspères Simone ! Tu devrais avoir la main plus large, on ne mange jamais nos revenus !

Mme OREILLE : Viens donc t’asseoir pour déjeuner, vaurien.

Mr OREILLE se calme, puis sa femme dépose un plat de pâtes au milieu de la table.

Mme OREILLE, après un long silence : Tu n’as même pas vu la nouvelle robe que je porte ! A croire que tu ne fais même plus attention à moi, ton parapluie t’importe plus .(elle but un coup) Je me suis également acheté une jupe pour l’été, elle me va à ravir. Et le mois prochain, je compte acheter une paire de bottillons, les mêmes que Mme
MARTIN, elle a fort succès avec !

Mr OREILLE, une fois son assiette terminée : Que dirais-tu d’une ballade dans les grands boulevards ?

Mme OREILLE : Je suis partante.
Une fois sortis, ils marchent silencieusement puis Mr OREILLE l’entraîne sur les quais du port.

Mme OREILLE : Oh je ne t’ai pas dit ! J’ai vu un sac en cuir magnifique dans un magasin des Champs Elysées, je compte me l’offrir pour Noël. J’ai hésité entre ce sac et un autre rouge, mais il me plaisait moins. J’aimerais aussi m’acheter un….

Mr OREILLE, explose de colère : Ca suffit ! j’en ai assez que tu profites de mon argent sans même de préoccuper de moi ! Tu ne m’a épousé que par intérêt, Tu ne m’as jamais vraiment aimé. (il bouscule sa femme) Cette situation n’est pu tenable, Simone ; j’en ai fini de me faire manipuler ! Je ne suis pas un âne à travailler pour entretenir sa femme qui me vole tout et qui me laisse comme un miséreux.
Il bouscule sa femme encore plus et la femme tombe dans l’eau sous le pont où ils marchaient.Le mari déconcentré reste quelque peu figé puis se penche.

Mme OREILLE : Mais dépêche toi, non d’une pipe ! Je me noie ! Tu n’es qu’un bon a rien, un lache, un traître !

Mr OREILLE, se relève puis regarde sa femme : Tout le respect que tu me donne ne me donne pas envie de t’aider. Il est des choses en ce monde, fortuites, mais parfois bonne. Et j'estime que ta chute est un signe du destin. Peut-être l'as-tu mérité, avec tous ces tours joués aux autres durant ces années, et moi ton pauvre mari, qui suis resté sans voix sous ton exploitation tyrannique... Peut-être suis-je cruel. Bon bain.



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