devoir de francais 11 CNED il ne reste que que quelques questions :

Publié le 11 juin 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 14 juin 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Pierre Loti (1850-1923), a mene une cariere de marin et d'ecrivain.

Je voudrais essayer de dire maintenant l'impression que la mer m'a causée, lors de
notre première entrevue. [...] Et j'éprouve encore un frisson rétrospectif,
dès que je concentre mon esprit sur ce souvenir.

J'étais arrivé le soir, avec mes parents, dans un village de la côte
(1)saintongeaise*, dans une maison de pêcheurs louée pour la saison des
bains. Je savais que nous étions venus là pour une chose qui s'appelait la
mer, mais je ne l'avais pas encore vue (une ligne de dunes me la cachait,
à cause de ma très petite taille) et j'étais dans une extrême impatience de
la connaître. Après le dîner donc, à la tombée de la nuit, je m'échappai
(10)seul dehors. L'air vil âpre, sentait je ne sais quoi d'inconnu, et un bruit
singulier, à la fois faible et immense, se faisait derrière les petites monta-
gnes de sable auxquelles un sentier conduisait.

Tout m'effrayait, ce bout de sentier inconnu, ce crépuscule tombant
d'un ciel couvert, et aussi la solitude de ce coin de village... Cependant,
(15)armé d'une de ces grandes résolutions subites, comme les bébés les plus
timides en prennent quelquefois, je partis d'un pas ferme...

Puis, tout à coup, je m'arrêtai glacé, frissonnant de peur. Devant moi,
quelque chose apparaissait, quelque chose de sombre et de bruissant qui
avait surgi de tous les côtés en même temps et qui semblait ne pas finir;
(20)une étendue en mouvement qui me donnait le vertige mortel... Évidem-
ment c'était ça; pas une minute d'hésitation, ni même d'étonnement que
ce fit ainsi, non, rien que de l'épouvante: je reconnaissais et je tremblais.
C'était d'un vert obscur presque noir; ça semblait instable, perfide,
engloutissant; ça remuait et ça se démenait partout à la fois, avec un air
(25)de méchanceté sinistre. Au-dessus, s'étendait un ciel tout d'une pièce,
d'un gris foncé, comme un manteau lourd.

Très loin, très loin seulement, à d'inappréciables profondeurs d'hori-
zon, on apercevait une déchirure, un jour entre le ciel et les eaux, une lon-
gue fente vide, d'une claire pâleur jaune...

(30)Pour la reconnaître ainsi, la mer, l'avais-je déjà vue?

Peut-être, inconsciemment, lorsque, vers l'âge de cinq ou six mois, on
m'avait emmené dans l'"île**", chez une grand tante, sœur de ma grand-
mère. Ou bien avait-elle été si souvent regardée par mes ancêtres marins,
que j'étais né ayant déjà dans la tête un reflet confus de son immensité.

(35)Nous restâmes un moment l'un devant l'autre, moi fasciné par elle.
Dès cette première entrevue sans doute, j'avais l'insaisissable pressenti-
ment qu'elle finirait un jour par me prendre, malgré toutes mes hésita
tions, malgré toutes les volontés qui essayeraient de me retenir.

*Saintongease: de la region de Saintes (ville de Charente-Maritime).
**L'"ile" : L'ile d'Oleron (ile de Charente-Maritime).
Les chiffres entre parenthese sont les numero des lignes
Le Roman d'un enfant, Pierre Loti, 1890

questions:

1- Le narrateur est-il masculin ou féminin ? Relevez un indice grammatical qui justifie votre
réponse.
2- a) Justifiez l’emploi du présent de l’indicatif dans le premier paragraphe.
b) Dans ce passage, un adjectif et un nom annoncent la narration au passé qui va suivre.
Relevez ces termes.
3- À partir de la ligne 4, relevez deux indices dans le texte qui montrent que le personnage est
un enfant.
4- Relevez, dans les lignes 4 à 29, trois indicateurs temporels qui indiquent les trois étapes du
récit. Vous donnerez ensuite un titre à chacune de ces étapes.
5- En observant la ponctuation et la construction des phrases, comparez le rythme du
passage des lignes 6 à 9 avec celui de la ligne 17. Que marque ce changement dans
l’attitude du personnage ?
6- Diriez-vous que le passage des lignes 17 à 26 est plutôt narratif, descriptif ou explicatif ?
Justifiez votre réponse.
7- Que désignent « quelque chose » et « ça » (lignes 18 et 21) et pour quelle raison le
narrateur utilise-t-il ces termes ?
8- Relevez les adjectifs qualificatifs de « C’était […] sinistre », aux lignes 23 à 25.
Comment la mer apparaît-elle à l’enfant ?
9- Montrez que la mer devient un personnage à part entière en vous appuyant sur les indices
dans les lignes 17 à 38. Une réponse rédigée est attendue.
10- Quel sentiment anime le narrateur dès son arrivée au village ? Justifiez en citant le texte.

11- Par quels sens le narrateur perçoit-il la mer tout d’abord ? Justifiez votre réponse en citant
le texte avec précision.
12- a) Relevez le champ lexical de la peur des lignes 13 à 25. Quels sont les deux termes qui
montrent le moment où elle atteint son plus haut degré ?
b) Relevez, à la fin du texte, un terme qui montre que la peur a laissé place à un autre
sentiment chez l’enfant.
13- « Inconsciemment » (ligne 31).
Comment cet adverbe est-il formé ? Proposez une expression équivalente.
14- Montrez à l’aide de deux indices que ce texte relève du récit autobiographique

Où j'en suis dans mon devoir

1) Le narrateur est masculin. « Arrivé » (ligne 4) Participe passé du verbe être conjugué au plus que parfait masculin singulier et « l’un » (ligne35) pronom indéfini masculin singulier.

2) A-) : A la ligne 2 le verbe « éprouve » a une valeur de présent d’énonciation, c’est le moment où parle le narrateur.

B-) : Rétrospectif ; adjectif qualificatif qui se rapporte à la considération des choses passées et souvenir nom commun en rapport avec la passé de l’auteur.
3) « avec mes parents » (ligne 4) ; « ma petite taille » (ligne 8).

4) Le soir (ligne 4) c'est le moment du déclin, de la fin du jour, la soirée correspondant au moment où le narrateur parle ; Après (ligne 9) c’est la première partie de la nuit; puis, tout à coup (ligne 17) c’est une succession de faits.
5)je ne sais pas
6)je ne sais pas
7)je ne sais pas
8) Vert, obscur, noir, instable, perfide, engloutissant, sinistre. La mer apparaît à l’enfant comme quelque chose d’angoissant de monstrueux, une d’angoisse, une sorte de crainte à l’énigme de ses impressions du commencement de sa vie.
9)je ne sais pas
10)je ne sais pas
11)je ne sais pas
12)
a- champ lexical de la peur : effrayait, glacé, frissonnant, peur, sombre, bruissant, surgi, vertige, mortel, épouvante, tremblais, obscur, noir, instable, perfide, engloutissant, méchanceté, sinistre.
(Ligne 17) ; « glacé, frissonnant de peur », c’est une grande frayeur qui le glace, qui le saisit.

b- moi fasciné par elle.


13) Inconsciemment ; l’adverbe est formé par l’involontaire sans certitude. Peut-être que dans une réalité antérieure, lorsque vers l’âge de 5 ou six mois, on m’avait emmené dans l’île.

14) l’auteur fait un récit de sa propre vie, il est le narrateur et le personnage principal « je voudrais essayer de dire » (ligne 1) ; l’auteur revient sur son enfance au moment où il se construit, il montre la continuité de sa rencontre avec la mer (ligne 36 à 38).

VOILà MERCii DE VOTRE AIDE !!



11 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 11 juin 2010
ta besoin d'aide pour quoi ?
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
1/Le narrateur est masculin : « je m’échappai seul dehors »
2/a)C’est un présent d’énonciation, qui renvoie au moment de l’écriture.
b) Ce sont les termes « première entrevue ».
3/« ma très petite taille » et « comme les bébés les plus timides » prouvent que le personnage
est un enfant.
4/« le soir » marque la première étape du récit (l’arrivée au village), « Après le dîner donc, à la tombée
de la nuit » annonce la deuxième étape (escapade en solitaire). la troisième étape commence avec
« Puis, tout à coup » (face à la mer).
5/ On peut remarquer que le passage des lignes 6 à 9 ne comporte qu'une grande phrase (exprimant l'empressement de l'enfant de découvrir la mer) , alors que la phrase de la ligne 17 est hachurée par trois virgules, comme pour marquer l'état d'esprit haletant du narrateur, quand son attente est enfin récompensée.
6/6) Le passage des lignes 17 à 26 est plutôt explicatif. Le narrateur explique ce qu'il ressent quand il découvre la mer pour la prmeière fois.
7/Les termes "quelque-chose" et "ça" désignent la mer. Le narrateur les utilisent pour montrer qu'il ignorait de quoi il s'agissait (pour le premier terme), et aussi pour décrire qu'il n'eut pas douté une seconde de ce qu'était cette chose "sombre et brassante" (pour le second terme).
8/Les adjectifs qyalificatifs des lignes 23 à 25 sont:
"obscur" ; "noir" ; "instable" ; "perfide" ; "engloutissant" ;
"sinistre".
L'enfant a donc une première vision négative de la mer.
9/On peut voir que la mer devient un personnage à part entière dans l'évolution de la description du narrateur.
En effet, celui-ci parle de la mer comme d'une sorte d'animal farouche, avec une conscience propre, puisqu'il lui donne des sentiments (avec un air de méchanceté sinistre).
10/Le sentiment qui animé le narrateur à son arrivée ay village est l'impatience, il a hâte de voir la mer, à quoi elle ressemble.
"et j'étais dans une extrème impatience de la connaître" (lignes 8 à 9 ).
11/Le narrateur perçoit la mer en premier par ses sens olfactifs (" L'air vif, âpre, senrait je ne sais quoi d'inconu" ligne 10), puis par ses sens oditifs (" et un bruit singulier, à la fois faible et immense" lignes 10 à 11), enfin avec le toucher: "L'air vif, âpre".
12/a) "effrayait" (ligne 13) "frissonnant de peur" (ligne 17)"vertige mortel" "épouvante" (ligne 23) "je tremblais" (ligne 23).Les deux termes qui montrent le moment où la peur atteint son plus haut degré sont:
" vertige mortel" et "épouvante".
Ce momeny correspond à l'instant où le narrateur voit enfin la mer.
b) "Nous restâmes un moment l'un devant l'autre, MOI FASCINE PAR ELLE" (tu souligneras le passage en majuscules).
Le terme souligné montre que la peur a laissé place à la fascination chez l'enfant.
13/préfixe "in" radical "conscient" suffixe "ment" qui sert à former les adverbes de manière.
14/Le texte raconte un passage de l'enfance de l'auteur. En découvrant la mer, le narrateur est certain "qu'elle finirait un jour par le prendre". Cependant, l'introduction montre que Pierre Loti "a mené une carrière de marin et d'écrivain".

Voilà j'espere que sa t'a bien aider ... bisous !
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
1/Le narrateur est masculin : « je m’échappai seul dehors »

2/a)C’est un présent d’énonciation, qui renvoie au moment de l’écriture.
b) Ce sont les termes « première entrevue ».

3/« ma très petite taille » et « comme les bébés les plus timides » prouvent que le personnage
est un enfant.

4/« le soir » marque la première étape du récit (l’arrivée au village), « Après le dîner donc, à la tombée
de la nuit » annonce la deuxième étape (escapade en solitaire). la troisième étape commence avec
« Puis, tout à coup » (face à la mer).

5/ On peut remarquer que le passage des lignes 6 à 9 ne comporte qu'une grande phrase (exprimant l'empressement de l'enfant de découvrir la mer) , alors que la phrase de la ligne 17 est hachurée par trois virgules, comme pour marquer l'état d'esprit haletant du narrateur, quand son attente est enfin récompensée.

6/6) Le passage des lignes 17 à 26 est plutôt explicatif. Le narrateur explique ce qu'il ressent quand il découvre la mer pour la prmeière fois.

7/Les termes "quelque-chose" et "ça" désignent la mer. Le narrateur les utilisent pour montrer qu'il ignorait de quoi il s'agissait (pour le premier terme), et aussi pour décrire qu'il n'eut pas douté une seconde de ce qu'était cette chose "sombre et brassante" (pour le second terme).

8/Les adjectifs qyalificatifs des lignes 23 à 25 sont:
"obscur" ; "noir" ; "instable" ; "perfide" ; "engloutissant" ;
"sinistre".
L'enfant a donc une première vision négative de la mer.

9/On peut voir que la mer devient un personnage à part entière dans l'évolution de la description du narrateur.
En effet, celui-ci parle de la mer comme d'une sorte d'animal farouche, avec une conscience propre, puisqu'il lui donne des sentiments (avec un air de méchanceté sinistre).

10/Le sentiment qui animé le narrateur à son arrivée ay village est l'impatience, il a hâte de voir la mer, à quoi elle ressemble.
"et j'étais dans une extrème impatience de la connaître" (lignes 8 à 9 ).

11/Le narrateur perçoit la mer en premier par ses sens olfactifs (" L'air vif, âpre, senrait je ne sais quoi d'inconu" ligne 10), puis par ses sens oditifs (" et un bruit singulier, à la fois faible et immense" lignes 10 à 11), enfin avec le toucher: "L'air vif, âpre".

12/a) "effrayait" (ligne 13) "frissonnant de peur" (ligne 17)"vertige mortel" "épouvante" (ligne 23) "je tremblais" (ligne 23).Les deux termes qui montrent le moment où la peur atteint son plus haut degré sont:
" vertige mortel" et "épouvante".
Ce momeny correspond à l'instant où le narrateur voit enfin la mer.
b) "Nous restâmes un moment l'un devant l'autre, MOI FASCINE PAR ELLE" (tu souligneras le passage en majuscules).
Le terme souligné montre que la peur a laissé place à la fascination chez l'enfant.

13/préfixe "in" radical "conscient" suffixe "ment" qui sert à former les adverbes de manière.

14/Le texte raconte un passage de l'enfance de l'auteur. En découvrant la mer, le narrateur est certain "qu'elle finirait un jour par le prendre". Cependant, l'introduction montre que Pierre Loti "a mené une carrière de marin et d'écrivain".
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
C'est mieux comme sa c'est plus facile a lire ...LOL bisous et bonnechance !!!
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
woow tu es en quatriéme & tu c'est tout ca !! Mercii de ton aide !!
tu les as trouvé sur le net ?
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
tu n'as pas lu entiéremet le devoir car si tu l'aurez lu et bien tu ne poserai pas cette question??!!
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
--'
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
Nan ! c'est mon frere qui avai la correction :D
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
Et derien :D
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
lol merci il est au cned ?
C'est vraiment gentille de ta part de m'avoir aider xD
Anonyme
Posté le 12 juin 2010
Oui il etait a l'etranger avant mais maitenant il est en terminal et il prepare ses etudes pour plus tard

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