Devoir de Français "Soulevons-nous !"

Publié le 8 avr. 2018 il y a 6A par Anonyme - Fin › 10 avr. 2018 dans 6A
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Sujet du devoir

Bonjour, j'ai un devoir de français niveau 3e à rendre et je n'y arrive pas,
il consiste a répondre à des questions au sujet d'un texte que je vous met ici :

Le propriétaire de la Ferme du Manoir, Mr. Jones, avait
poussé le verrou des poulaillers, mais il était bien trop saoul pour
s’être rappelé d’abattre les trappes. S’éclairant de gauche et de
droite avec sa lanterne, c’est en titubant qu’il traversa la cour. Il
entreprit de se déchausser, donnant du pied contre la porte de la
cuisine, tira au tonneau un dernier verre de bière et se hissa dans
le lit où était Mrs Jones déjà en train de ronfler.
Dès que fut éteinte la lumière de la chambre, ce fut à travers
les bâtiments de la ferme un bruissement d’ailes et bientôt tout
un remue-ménage. Dans la journée, la rumeur s’était répandue
que Sage l’Ancien avait été visité, au cours de la nuit précédente,
par un rêve étrange dont il désirait entretenir les autres animaux.
Sage l’Ancien était un cochon qui, en son jeune temps, avait été
proclamé lauréat de sa catégorie – il avait concouru sous le nom
de Beauté de Willingdon, mais pour tout le monde il était Sage
l’Ancien. Il avait été convenu que tous les animaux se
retrouveraient dans la grange dès que Mr. Jones se serait éclipsé.
Et Sage l’Ancien était si profondément vénéré que chacun était
prêt à prendre sur son sommeil pour savoir ce qu’il avait à dire.
(...) Tous les animaux étaient maintenant au rendez-vous – sauf
Moïse, un corbeau apprivoisé qui sommeillait sur un perchoir,
près de la porte de derrière – et les voyant à l’aise et bien
attentifs, Sage l’Ancien se racla la gorge puis commença en ces
termes :
***« (...) Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence ?
Regardons les choses en face nous avons une vie de labeur, une
vie de misère, une vie trop brève. Une fois au monde, il nous est
tout juste donné de quoi survivre, et ceux d’entre nous qui ont la
force voulue sont astreints au travail jusqu’à ce qu’ils rendent
l’âme. Et dans l’instant que nous cessons d’être utiles, voici qu’on
nous égorge avec une cruauté inqualifiable. Passée notre
première année sur cette terre, il n’y a pas un seul animal qui
entrevoie ce que signifient des mots comme loisir ou bonheur. Et
quand le malheur l’accable, ou la servitude, pas un animal qui soit
libre. Telle est la simple vérité.
« Et doit-il en être tout uniment ainsi par un décret de la
nature ? Notre pays est-il donc si pauvre qu’il ne puisse procurer
à ceux qui l’habitent une vie digne et décente ? Non, camarades,
mille fois non ! Fertile est le sol de l’Angleterre et propice son
climat. Il est possible de nourrir dans l’abondance un nombre
d’animaux bien plus considérable que ceux qui vivent ici. Cette
ferme à elle seule pourra pourvoir aux besoins d’une douzaine de
chevaux, d’une vingtaine de vaches, de centaine de moutons tous vivant dans l’aisance une vie honorable. Le hic, c’est que
nous avons le plus grand mal à imaginer chose pareille. Mais,
puisque telle est la triste réalité, pourquoi en sommes-nous
toujours à végéter dans un état pitoyable ? Parce que tout le
produit de notre travail, ou presque, est volé par les humains ;
Camarades, là se trouve la réponse à nos problèmes. Tout tient en
un mot : l’Homme Car l’Homme est notre seul véritable ennemi
Qu’on le supprime, et voici extirpée la racine du mal. Plus à
trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim !
« L’Homme est la seule créature qui consomme sans
produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d’œufs, il est trop
débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un
lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux. Il
distribue les tâches : entre eux, mais ne leur donne en retour que
la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le
surplus. Qui laboure le sol : Nous ! Qui le féconde ? Notre fumier !
Et pourtant pas un parmi nous qui n’ait que sa peau pour tout
bien. (...).
« Et même nos vies misérables s’éteignent avant le terme.
Quant à moi, je n’ai pas de hargne, étant de ceux qui ont eu de la
chance. Me voici dans ma treizième année, j’ai eu plus de quatre
cents enfants. Telle est la vie normale chez les cochons, mais à la
fin aucun animal n’échappe au couteau infâme. Vous autres,
jeunes porcelets assis là et qui m’écoutez, dans les douze mois
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chacun de vous, sur le point d’être exécuté, hurlera d’atroce
souffrance. Et à cette horreur et à cette fin, nous sommes tous
astreints – vaches et cochons, moutons et poules, et personne
n’est exempté. Les chevaux eux-mêmes et les chiens n’ont pas un
sort plus enviable Toi, Malabar, le jour où tes muscles fameux
n’auront plus leur force ni leur emploi, Jones te vendra à
l’équarrisseur, et l’équarrisseur te tranchera la gorge ; il fera
bouillir tes restes à petit feu, et il en nourrira la meute de ses
chiens. Quant aux chiens eux-mêmes, une fois édentés et hors
d’âge, Jones leur passe une grosse pierre au cou et les noie dans
l’étang le plus proche.
« Camarades, est-ce que ce n’est pas clair comme de l’eau de
roche ? Tous les maux de notre vie sont dus à l’Homme, notre
tyran. Débarrassons-nous de l’Homme, et nôtre sera le produit de
notre travail. C’est presque du jour au lendemain que nous
pourrions devenir libres et riches. À cette fin, que faut-il ? Eh
bien, travailler de jour et de nuit, corps et âme, à renverser la race
des hommes. C’est là mon message, camarades. Soulevons-nous !

GEORGE ORWELL, La Ferme des animaux, chapitre 1, trad. J. Quéval
Editions Champ Libre/Ivrea, 1981 et 2009.

Et voici maintenant les questions aux quelles je dois répondre :

1. Où et quand l'histoire se passe-t-elle ?
2. Qui sont les personnages ?
3. A partir de *** qui parle ? A qui ? Quel est le but de ce personnage ?
4. Quel type de phrase ouvrent les deux premiers paragraphes de ce discours ? Quelle est la fonction de ces phrases ? Trouvez dans la suite du texte d'autres exemples de ce procédé.
5. Résumez en une ou deux phrases le premier paragraphe de ce discours : qu'est-ce que Sage l'Ancien établit ici ? Par quels moyens ?
6. Refomulez les idées principales du deuxième paragraphe et reliez ces idées entre elles en relevant les mots de liaison logique du textes : à quelle conclusion Sage l'Ancien en arrive-t-il ?
7. A la fin de son discours, quel sentiment Sage l'Ancien essaie-t-il de susciter chez ses interlocuteurs ? Comment ? Dans quel but ?

Voilà je sais que ça fait beaucoup mais si quelqu'un veut bien le faire ce serait super cool,
merci d'avance et bonne chance à ceux qui veulent tenter de répondre aux questions ;)




2 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 8 avr. 2018

Où et quand l'histoire se passe-t-elle ?

C'est une fiction qui se déroule dans une ferme la nuit :

Le propriétaire de la Ferme du Manoir, Mr. Jones, avait
poussé le verrou des poulaillers, mais il était bien trop saoul pour
s’être rappelé d’abattre les trappes. S’éclairant de gauche et de
droite avec sa lanterne, c’est en titubant qu’il traversa la cour. Il
entreprit de se déchausser, donnant du pied contre la porte de la
cuisine, tira au tonneau un dernier verre de bière et se hissa dans
le lit où était Mrs Jones déjà en train de ronfler.

willffy
willffy
Posté le 8 avr. 2018

si quelqu'un veut bien le faire ce serait super cool,

 

Mais on ne fait pas votre travail, regarde ce qui est écrit sous la fenêtre.

 


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