Devoir maison de Jules Vallès L'enfant ( chap 12 ) aider moi svp

Publié le 17 déc. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 15 déc. 1999 dans 24A
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Sujet du devoir

Dans L’Enfant, Jules Vallès raconte ses souvenirs d’enfance, sous un autre
nom, celui du personnage narrateur, Jacques Vingtras (qui conserve néanmoins
les initiales JV). Il dénonce l’éducation qu’il a reçue, à travers des scènes
familiales douloureuses.

On me charge des soins du ménage. « Un homme doit savoir tout
faire. »
Ce n’est pas grand embarras : quelques assiettes à laver, un coup de
balai à donner, du plumeau et du torchon ; mais j’ai la main malheureuse,
je casse de temps en temps une écuelle, un verre.
Ma mère crie que je l’ai fait exprès, et que nous serons bientôt sur la
paille, si ce brise-tout ne se corrige pas.
Une fois, je me suis coupé le doigt – jusqu’à l’os.
« Et encore il se coupe ! » fait-elle avec fureur.
Le malheur est qu’elle a une méthode… comme Descartes1, dont
M. Beliben parlait quelquefois : il faudrait que je fisse des bouquets avec
des épluchures.
« Pas pour deux liards2 d’idée. »
Et, prenant l’arrosoir et le balai, elle fait des dessins sur le plancher
avec l’eau ou la poussière, en se balançant un peu, minaudière3 et souriante.
Ah ! je n’ai pas cette grâce, certainement !
Quelquefois, c’est le coup de la vigueur : elle prend une peau avec du
tripoli4 ou une brosse à gros poils, elle attaque un luisant de cuivre ou un
coin de meuble.
Elle fait : « Han ! » comme un mitron5 : elle geint à faire pousser des
pains sur le parquet ! J’en ai la sueur dans le dos !
Mais je suis vigoureux, j’ai du moignon6, et je lui prends le torchon
des mains pour continuer la lutte. Je me jette sur le meuble ou je me précipite
contre la rampe, et je mange le bois, je dévore le vernis.
« Jacques, Jacques, tu es donc fou ! »
En effet, l’enthousiasme me monte au cerveau, j’ai la monomanie7
frottante…
« Jacques, veux-tu bien finir ! Il nous démolirait la maison, ce brutal,
si on le laissait faire ! »
Je suis fort embarrassé : ou l’on m’accuse de paresse, parce que je
n’appuie pas assez, ou l’on m’appelle brutal, parce que j’appuie trop […].
Le plus terrible dans cette histoire de vaisselle, c’est qu’on me met un
tablier comme à une bonne. Mon père reçoit quelquefois des visites de
parents, de mères d’élèves, et l’on m’aperçoit à travers une porte, frottant,
essuyant et lavant, dans mon costume de Cendrillon.

1. Donnez un titre à cet extrait.
2.a) Où se déroule l’événement raconté ?
b) Donnez un élément du texte qui vous a permis de répondre ?
3. Le récit se rapproche d’une autobiographie :
a) Quel indice le prouve ?
b) Qu’est-ce qui en diffère ?
c) « On me charge des soins du ménage » (ligne 1) : quelle est la classe grammaticale
de ce « on » et qui désigne-t-il ?
d) Trouvez un « on », dans le dernier paragraphe, qui ne désigne pas la
même personne.
4. a) Quel est le temps verbal dominant utilisé dans le texte ?
b) Précisez sa valeur en expliquant l’effet produit sur le lecteur.
5. a) Lignes 6-7 et ligne 26 : qui parle dans chacun de ces passages ?
b) Comment les paroles sont-elles rapportées dans chaque cas ?

Où j'en suis dans mon devoir

Mon travail déjà effectuer ( je suis pas sur que c'est bon ) est :
1. Comme titre "la propreté"
2.a) L'évènement raconté se déroulé dans une maison.
b) "Je me jette sur le meuble"

C'est tout se que j'ai trouvé. J'espère que vous pourré m'aider



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